L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.
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C'est auelque chose qui a mon avis n'est pas quantifiable :
Déjà tout le monde n'a pas la même definition du viol.
Cette définition évolue assez vite.
Les stats sont recueuillies avant jugement donc on devrait parler de présomption.
On parle beaucoup des femmes qui ont peur de témoigner mais la proportion d'hommes dans ce cas de figure est gigantesque en comparaison.
Les hommes n'ont souvent pas reçu les clés leur permettant de fermement affirmer qu'ils ont été violés : le fameux "woah la classe t'as baisé" qui a pour seul effet de pousser l'homme à ne pas porter plainte par peur d'être une lavette aux yeux de tous.
On parle ici de populations si différentes du "progressisme" occidental qu'il est probable que pour certains le viol n'existe même pas parce que da's leur culture il n'y a pas de "viol" mais des "conquêtes" ou ce genre de rapports. Mais je suis en train d'en revenir au premier argument...
Toit ça pour dire que dans nos sociétés de l'ouest, donner un avis contraire à la théorie de la femme opprimée (féminisme marxiste) vaut de se faire qualifier de mâle toxique et dangereux alors qu'il y a des faits tout simples derrière ces arguments.
C'est la raison pour laquelle un débat dans ces commentaires et ailleurs est voué à l'échec.
Cordialement, probablement un homme toxique et un harceleur de rue, mais qui lui, a des arguments.
Je trouve ça au contraire très bien que des anecdotes de la sorte soient publiées, merci à l'équipe de modération.
Je rejoins Moe dans son témoignage, je suis toujours abasourdi lorsque des filles et femmes me font part de ce qu'elles ont vécu/vivent. Il n'y a rien de mal à affirmer de manière empirique que toutes les femmes connaissent de près ou de moins près un violeur dans leur entourage.
Concernant la notion de consentement, bien sûr que c'est un sujet complexe et on est jamais tout à fait au clair par rapport à son propre consentement, mais c'est très dangereux comme discours d'affirmer que c'est une notion "grise", plutôt que noire ou blanche. Pour la protection des victimes de viol, et pour éviter l'odieuse culpabilisation des victimes, on se doit de d'éviter les discours qui rendent ambigu la notion de consentement. Non c'est non, et la communication avec son/sa partenaire reste encore un moyen efficace d'éviter toute "ambiguïté".
Version anglaise originale : youtu.be/oQbei5JGiT8
Version française: youtu.be/S-50iVx_yxU
Pour ta défense, si c'était si clair pour tout le monde, on aurait pas autant de problèmes, c'est à ça aussi que servent ces discussions...
Le viol est une réalité pour les deux sexes. Non ce n'est pas la fille qui décide, c'est la personne qui n'a pas demandé qui décide.
Si la fille décide, qui est violé dans un viol gay, si deux ados ivres passent à l'acte qui serait capable de dire si un oui est toujours un oui ou un non toujours un non ? Tu m'as habitué à un esprit et un argumentaire beaucoup plus ouverts...
Je trouve ça néanmoins triste qu'il faille en arriver à signer des accords de consentement. Ça enlève un peu le côté spontané de la chose,
Et en plus, ils devront signer à chaque fois l'accord avant de coucher ensemble ? Parce que consentement un jour ne veut pas dire consentement toujours. Ça devient vite le bordel.
J'imagine bien un petit malin créer une application de consentement où les deux personnes cliqueront sur oui ou non avant tout acte sexuel entre eux (je vois même déjà venir les derives, oubliez l'idée).
En revanche, je suis surpris par le dernier exemple.
Genre la fille qui couche volontairement en aguichant (ou non) , espérant une promotion canapé, mais qui finalement n'obtient rien en retour a été violée? J'ai plus de mal à imprimer.
C'est sûr que les juristes vont avoir énormément de boulot.
Je veux bien compatir à la douleur de la personne, mais c'est assez léger là je pense.
Si on devait se baser sur les impressions, les violeurs s'en sortiraient juste en disant qu'ils n'ont pas l'impression d'avoir violé (ce qui arrive dans les viols conjugaux).
Heureusement que tu dis qu'il y a des tribunaux. Ce qui prouve que c'est pas si simple que ça dans certain cas (qui sont pas aussi marginaux que tu le penses).
Sauf que non, je considère que le viol concerne tout le monde et que la culture du viol n'existe pas : pour la voir réellement il suffit de se renseigner sur l'armée impériale du japon et nankin où le nombre de viol était devenu un palmarès.
Le réel problème c'est qu'à chaque fois que quelqu'un décide de parler en tant qu'autre "camp" il se fait immédiatement rappeler à l'ordre : cf mon commentaire originel est en négatif et empreint de sarcasme, aucune aggression ni accusation, mais il est en négatif, ce qui montre que la plupart des commentateurs se sont arrêtés au premier paragraphe sans aller dans le fond de ma pensée.
C'est ce qui est contre-productif selon moi.
Les preuves démontrant que le viol et le consentement vont bien plus loin que tout ça son simples à recueillir mais personne ne donne de preuves d'une "culture du viol" : à chaque fois le débat dégénère en concours d'auto-victimisation et en glorification du jugement de valeurs et du témoignage sans preuves.
Parlons de la méthode Mike Pence si vous voulez, là on aira un debut de quelque chose, pourquoi, à votre avis est elle si souvent appliquée, pourquoi séduit-elle ?
Pour les raisons que je viens de citer.
Un homme dans nos sociétés est désavantagé si accusé de viol car il sera généralement présumé coupable, c'est un fait avéré et courant.
Ce n'est pas une culture du viol, c'est une culture du contrôle de la plèbe par la sanction systématique de ce qui ne correspond pas à la docta des élites bourgeoises. Croyez-vous que le violeur moyen est un cadre blanc de 35 ans en pleine ascension ? Les mots blessent mais il se trouve que non. C'est un homme de paille.
Je vous recommande fortement la chaîne de Mos Majorum si vous me demandez des sources, il explique tout cela très bien :)
(si vous voulez une voix moins "niche" et qui ne vous paraîtra pas "complotiste" Vald a dit exactement cela et il est connu pour ne pas parler de ce qu'il ne comprend pas...).
J'espère que selon tes critères si une fille vient me chevaucher alors que je comate inconscient à une soirée, ce sera considéré comme un viol.
Pour tes deux exemples je pense qu'il y a une règle très simple : si les deux ont exprimé leur consentement et si les drogues et l'alcool consommé l'a été librement c'est pas du viol.
Donc dans les deux cas il n'y a pas de viol, juste une femme qui fait des concessions pour son couple, un homme qui prend du plaisir à un rapport avec une femme qui n'en prend pas (ce que je trouve chelou de sa part mais c'est légal) et deux jeunes qui prennent du bon temps.
C’est un peu comme l’argument de « il existe un racisme contre les blancs ». Oui effectivement mais en proportion beaucoup plus faible que le racisme contre les noirs. En France en tout cas.
Donc ceux qui parlent le plus fort sont ceux les plus à mêmes d’être touchés par le problème (sans mauvais jeu de mots) et dans le sujet du viol ce sont les femmes. C’est tout. Cela n’empêche pas de considérer cela comme un problème global.
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fille oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).
Le viol est défini à l'article 222-23 du Code pénal « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol »
Il y a cette obligation d introduction / pénétration condition sine qua none pour caractériser l’infraction.
Il ne faut pas oublier que le code pénal a été écrit par une société patriarcale cherchant à défendre la femme, sexe faible, dans l’idéologie de l époque. Les infractions ont peu évolué hormis celle créées pour répondre un besoin actualisé (vol d énergie,...).
Je suis un homme plutôt costaud, 1.87m, +100kg. Je me suis fait "agresser" par un "petit vieux" qui m'a littéralement harcelé, dans le métro, jusqu'à que je le menace à haute voix (pour que les autres voyageurs comprennent ce qui se passait sans me prendre pour une grosse brute) de lui en coller une... et c'est moi qui suis descendu pour prendre le métro suivant
alors une pov nana de 1.62 m et 54 kg, je la plains sincèrement
Oui, pour moi, face à une personne endormie ou vraiment saoule ou défoncée quand on ne l'est pas soi même, c'est du viol. Je n'en discute pas.
Et merci pour les réponses.
Toutefois précision, si la femme qui veut faire plaisir à son mari simule (ou ne laisse pas transparaître un dégoût), comment pourrait-il savoir qu'elle n'en a pas envie et donc qu'elle n'y prend pas du plaisir.
Je parle depuis le début de l'homme qui veut coucher, mais ça arrive aussi qué ce soit l'inverse.
J'en parle parce que une histoire qui se termine mal entre deux personnes peut amener l'un à reecrire (inconsciemment ou non les événements) et à considérer avoir été violée.
Et puis, si j'ai pris l'exemple des deux jeunes quelques peu inconscients c'est parce qu'on est dans un cas où le consentement sexuel de part et d'autre est impossible à partir du moment où ils sont saouls ou défoncés même s'ils ont pris librement ces produits.
« La loi Schiappa élargit la définition du viol de l’article 222-23 du code pénal, en prévoyant que « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».
Donc s’il y a pénétration de la victime sur l’auteur, il y a viol.
Mais bon c'était en d'autres temps, d'autres moeurs, c'était y a quoi pfiouuu 10 ans ?...