À la fin des années 1990, John Luecke rasa une forêt au Texas pour écrire son nom sur 4 km2 et créa ainsi la plus grande signature du monde, visible depuis l'espace. La NASA utilisa cette signature pour évaluer la résolution des photographies prises depuis l'espace.
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De mémoire, les meilleurs satellites actuelles doivent avoir une résolution de 1 ou 2 mètres au sol, bien insuffisant pour ce genre d’exercice.
Mais bon, faut pas oublier que les fantasmes sur les armées ont la peau dure ;)
Donc, un carré de 10 centimètres de côté, ne révèlera qu'une couleur: celle du pixel obtenu, étant celui-ci la base de toute image.
Un mètre carré de surface au sol, sera donc composé de 100 pixels. Ceci ne me semble donc pas suffisant pour "pouvoir lire les gros titres d'un journal ou de compter les morceaux de sucre posés sur la table, près du café", tel comme ceci fut affirmé à la télévision française, dans les années 70 et 80.
.... Les satellites commerciaux ( privés comme publics) proposent à la vente, des images dont la résolution se situe à 41 centimètres de côté, voire moins: 30 centimètres.
Ce sont les images que vous retrouverez sur Google Earth, par exemple.
Je pense qu'effectivement, ils peuvent lire une plaque d'immatriculation, selon les conditions météo et l'orientation du satellite et de sa cible, bien évidemment.
Les photos de Google Earth, ne proviennent pas exclusivement de vues satellitaires.
Quand tu zoomes, pour aller admirer ton mas en détail ( et donc d'y voir jusqu'au câble d'alimentation électrique ! ), tu ne t'es probablement pas rendu compte qu'à un moment, .... Ce sont des vues aériennes prises par des avions, qui te réveles tous les détails.
Le passage de photo satellitaire à photo d'avion, était encore facile à noter, il y a une dizaine d'années. Maintenant, avec tous les programmes de retouche d'image existants, ceci n'est même plus perceptible.
Il y a même des endroits sur Google Earth, où, depuis peu, le lieu apparaît en 3D. Le lieu où je vivais, il y a 5 ans, par exemple.
De rien.
Édit : Voici un lien, en espagnol, qui l'explique. Passes le traducteur en ligne.
urbanian.mundodeportivo.com/tecnologia/6308/asi-es-como-se-capturan-las-imagenes-de-google-earth
Sur certaines images, on voit que l'orientation de la prise de vue diffère, les bâtiments sont inclinés, on ne voit qu'une où deux faces avec le toit, et pas qu'un peu, ca ne peut s'expliquer que si l'image a été prise à très haute altitude.
A mon avis, y'a un peu des deux.
Toutes ces photos sont des vues aériennes.
Sur la version Google Earth que j'ai, ( celle du téléphone mobile) là où se trouve la mer.... Apparait le relief des fonds marins.
Je ne peux donc pas te répondre plus précisément. Désolé.
Une possibilité est que ces ondulations (que tu appelles *vagues") soient dues au vent, et non pas au haut fond.
Mais peut-être que je me trompe complètement.
... Au fait, n'hésites pas à traduire et lire l'article...
Les satellites ne prennent pas obligatoirement les photographies à la verticale. Ils peuvent, durant leur course autour du globe, passer à côté d'un lieu qui mérite d'être photographié.
L'objectif peut donc pivoter de la verticale, pour balayer une zone qui sera plus à gauche ou à droite de sa "route" dans l'espace.
Quant aux avions de Google earth, - le lien en espagnol l'explique bien -, ils n'embarquent pas un, mais cinq appareils photos, afin d'effectuer une vue panoramique. Ensuite, ce sont ces images qui, par reconstitution, vont permettre de pouvoir voir les édifices en 3D.
Oui, c'est exact que les premiers satellites fonctionnaient à l"argentique, et qu'il fallait larguer les négatifs dans des capsules, puis les récupérer sur terre ou en mer, ultérieurement.
Cependant, je doute qu'il y ait des satellites fonctionnant, encore aujourd'hui, sur ce modèle: Les caméras photos (numériques) de nos portables, se sont bénéficié de cette technologie spatiale, par exemple.
Quant à ces histoires de " journal et de muraille de Chine", je me demande si les Ricains ne les ont pas fait diffuser, type Fake news, pour troubler les Soviétiques et les Chinois.
Se rappeler le contexte de Guerre Froide où : "si je peux lire la Pravda sur la Place rouge", ... Je peux connaître tous tes secrets, tant ma technologie est bonne.
Idem pour les Chinois : si je peux voir votre muraille - fait qui est faux, en réalité. Elle est bien trop étroite pour être visible à 120 kilomètres d'altitude- à l'oeil nu, alors imaginez ce que je peux voir avec un satellite.
Je ne fais que supposer, je n'affirme pas.
www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Satellite_de_reconnaissance&ved=2ahUKEwi3iMX998TqAhUMuRoKHeWRCmkQFjACegQIDBAL&usg=AOvVaw1oum-voHAfwakpywpIfpl9
@epoxy, après vérifications, tu as raison, les images de Google hearth sont des constructions, du satellite et de l'aérien, condensées dans un énorme fichier actualisé en permanence, mea culpa et JMCMB :) J'étais vraiment persuadé que cela venait que de satellites... je me suis trompé, par contre, la résolution des photos satellites espions est plus proche du centimètre que du mètre et la dessus, j'ai raison, mais si je te dis pourquoi, je devrais te tuer!^^ Non en vrai, si on peut différencier une bagnole d'un tank via satellite, c'est bien que la résolution est plus fine qu'on le croit, non? Moins d'1 mètre, ca c'est certain!
fr.wikipedia.org/wiki/Helios_2B?wprov=sfla1
Je m'étais déjà couvert, au travers de la première phrase de mon premier commentaire: " publiquement connues", en matière de résolution.
Dans les listes apparaissant sur le Net, en matière de satellites espion: si d'aventure la résolution minimale est indiquée, elle ne va jamais au-dessous des 10 centimètres publiquement reconnus.
Je me devais donc de prendre cette référence.
Et puisque tu parles de "confondre char et voiture", sur une photo satellite.
Un char Merkava Israélien, c'est tout de même d'une longueur de 9, 04 mètres sur 3,72 de largeur... Ce sont tout de même quelque 3360 pixels de 10 centimètres de côté. ! Je crois que c'est suffisant pour discerner assez clairement l'engin et le canon, pour ne pas le confondre avec un SUV, un pick-up, ou un minibus. De plus, sa largeur hors du commun à des véhicules de tourisme, est aussi une "signature".