Depuis 1892, le village de Dun-sur-Auron est le lieu d'une expérimentation psychiatrique inédite : les patients vivent chez l'habitant, sont libres de leurs mouvements et ont parfois un emploi rémunéré. Ils sont environ 250 aujourd'hui à être ainsi placés, mais il y a eu jusqu'à 1000 patients pour 4000 habitants.
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Petite précision : les "patients" sont des "malades mentaux non dangereux" qui, en temps normal, auraient été placés en asile psychiatrique.
C'était peut-être évident pour certains, mais pour moi l'anecdote était un peu floue...
Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça?
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Petite précision : les "patients" sont des "malades mentaux non dangereux" qui, en temps normal, auraient été placés en asile psychiatrique.
C'était peut-être évident pour certains, mais pour moi l'anecdote était un peu floue...
Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça?
100 ans d'étude, c'est déjà pas mal pour commencer à avoir des résultats probants. Selon les sources, cela semble positif. Du coup, on se demande pourquoi l'expérience n'a pas été retentée ailleurs.
Petit reproche concernant l'anecdote : quand on parle d'expérimentation, on pourrait s'attendre à des sources un peu plus scientifiques. Là, on a seulement 2 reportages (dont 1 soumis à abonnement) basés sur des témoignages. Ca nous laisse un peu sur notre faim pour en savoir plus... si quelqu'un a des pistes, je suis preneur.
C'est au travers de celui-ci qu'apparaît citée, la commune de Ainay-le-Chateau, dans l'Allier, où une action similaire a lieu.
www.franceinter.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaises-23-novembre-2019
Cette commune était à l'origine destinée aux hommes, et Dun-sur-Auron aux femmes.
euh je suis pas du tout sûr mais je crois qu'elle avait déjà été postée
Au final qu’est ce que cela change a une vie normale où le malade serai dans sa famille et aurait un travail?
Au pire les patients sont hospitalisés lors des périodes de crise dans des centres hospitaliers publics ou privés, mais tu peux toujours chercher un asile où placer un patient à notre époque.
Vous me croyez si j'y habite?
Ces patients sont en réalité très sociable et gentil
J’ai peut être pas été assez claire dans le commentaire précédent, mais ils ont des troubles psychiatriques souvent important mais stabilisé.
Je viens de Charenton du Cher et suis né à Saint Amand Montrond, à quelques minutes de Dun. Quand j'étais petit ma mère s'occupait de personnes comme cela. À charenton il y a d'ailleurs un "centre" où ils sont logés et où l'on s'occupe d'eux. Il était assez courant à une époque que des personnes s'occupent de ce qu'on appelait alors les "beurdins" ou "bredins" (j'espère que le terme n'était pas trop péjoratif, en tout cas il ne me semblait pas). Quand tu es gosse et que tu vois ou côtoie des personnes comme elles c'est comment dire, assez étonnant ! Mais je n'ai jamais eu de problème, ma mère non plus, ceux dont elles s'occupaient étaient même assez attachants, gentils et polis. Il semble me souvenir que ce n'était pas le cas de tout le monde mais en même temps, même avec des personnes "saines d'esprit" on peut avoir des problèmes alors bon... En tout cas nous étions beaucoup d'habitants à avoir des "pensionnaires". Dun a malheureusement subit une mauvaise notoriété auprès des jeunes, quand j'étais ado le village était plus que raillé à ce propos. À Saint Amand le CAT spécialisé en cartonnerie à pris le relais pour une partie mais aujourd'hui plus beaucoup de personnes ne veulent ou ne peuvent s'occuper d'eux.