A Dun-sur-Auron, la psychiatrie dans les maisons

Proposé par
le
dans

Depuis 1892, le village de Dun-sur-Auron est le lieu d'une expérimentation psychiatrique inédite : les patients vivent chez l'habitant, sont libres de leurs mouvements et ont parfois un emploi rémunéré. Ils sont environ 250 aujourd'hui à être ainsi placés, mais il y a eu jusqu'à 1000 patients pour 4000 habitants.


Commentaires préférés (3)

Petite précision : les "patients" sont des "malades mentaux non dangereux" qui, en temps normal, auraient été placés en asile psychiatrique.

C'était peut-être évident pour certains, mais pour moi l'anecdote était un peu floue...

Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça?

Posté le

android

(37)

Répondre

a écrit : Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça? Sûrement pour les réhabiliter à une vie « normale » en société, on le fait à petite échelle ( en l’occurrence en campagne ) pour voir ce que cela donne puis on les introduit ( peut-être ou peut-être pas ) dans la société, qui est parfois assez troublante.. à l’instar des animaux retenus en captivité qui sont relâchés des années plus tard dans la savane etc..


Tous les commentaires (15)

Petite précision : les "patients" sont des "malades mentaux non dangereux" qui, en temps normal, auraient été placés en asile psychiatrique.

C'était peut-être évident pour certains, mais pour moi l'anecdote était un peu floue...

Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça?

Posté le

android

(37)

Répondre

a écrit : Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça? Sûrement pour les réhabiliter à une vie « normale » en société, on le fait à petite échelle ( en l’occurrence en campagne ) pour voir ce que cela donne puis on les introduit ( peut-être ou peut-être pas ) dans la société, qui est parfois assez troublante.. à l’instar des animaux retenus en captivité qui sont relâchés des années plus tard dans la savane etc..

100 ans d'étude, c'est déjà pas mal pour commencer à avoir des résultats probants. Selon les sources, cela semble positif. Du coup, on se demande pourquoi l'expérience n'a pas été retentée ailleurs.

Petit reproche concernant l'anecdote : quand on parle d'expérimentation, on pourrait s'attendre à des sources un peu plus scientifiques. Là, on a seulement 2 reportages (dont 1 soumis à abonnement) basés sur des témoignages. Ca nous laisse un peu sur notre faim pour en savoir plus... si quelqu'un a des pistes, je suis preneur.

a écrit : 100 ans d'étude, c'est déjà pas mal pour commencer à avoir des résultats probants. Selon les sources, cela semble positif. Du coup, on se demande pourquoi l'expérience n'a pas été retentée ailleurs.

Petit reproche concernant l'anecdote : quand on parle d'expérimentation, on
pourrait s'attendre à des sources un peu plus scientifiques. Là, on a seulement 2 reportages (dont 1 soumis à abonnement) basés sur des témoignages. Ca nous laisse un peu sur notre faim pour en savoir plus... si quelqu'un a des pistes, je suis preneur. Afficher tout
Il existe un éventail plus vaste d'articles à consulter, en écrivant "Dun-sur-Auron psychiatrie" dans le moteur de recherche.
C'est au travers de celui-ci qu'apparaît citée, la commune de Ainay-le-Chateau, dans l'Allier, où une action similaire a lieu.
www.franceinter.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaises-23-novembre-2019
Cette commune était à l'origine destinée aux hommes, et Dun-sur-Auron aux femmes.

Posté le

android

(7)

Répondre

euh je suis pas du tout sûr mais je crois qu'elle avait déjà été postée

Posté le

android

(0)

Répondre

Au final qu’est ce que cela change a une vie normale où le malade serai dans sa famille et aurait un travail?

a écrit : Petite précision : les "patients" sont des "malades mentaux non dangereux" qui, en temps normal, auraient été placés en asile psychiatrique.

C'était peut-être évident pour certains, mais pour moi l'anecdote était un peu floue...
Alors la précision est importante en effet, mais en revanche les asiles ça fait un bail que ça n'existe plus...
Au pire les patients sont hospitalisés lors des périodes de crise dans des centres hospitaliers publics ou privés, mais tu peux toujours chercher un asile où placer un patient à notre époque.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Alors la précision est importante en effet, mais en revanche les asiles ça fait un bail que ça n'existe plus...
Au pire les patients sont hospitalisés lors des périodes de crise dans des centres hospitaliers publics ou privés, mais tu peux toujours chercher un asile où placer un patient à notre époque.
Pas forcément qu’en période de crise. Beaucoup de patients sont hospitalisés car ils ne sont plus en capacité de se débrouiller dans la société. C’est malheureux mais certains passeront une grande partie de leurs vie en institution.

a écrit : Avec plus de 100 ans d'analyses, quels sont les résultats? Et d'ailleurs, pour qu'elle raison faire ça? Cela permet de les sociabiliser avec le monde extérieur.

Posté le

android

(2)

Répondre

Vous me croyez si j'y habite?
Ces patients sont en réalité très sociable et gentil

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Il existe un éventail plus vaste d'articles à consulter, en écrivant "Dun-sur-Auron psychiatrie" dans le moteur de recherche.
C'est au travers de celui-ci qu'apparaît citée, la commune de Ainay-le-Chateau, dans l'Allier, où une action similaire a lieu.
https://www.franceinte
r.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaises-23-novembre-2019
Cette commune était à l'origine destinée aux hommes, et Dun-sur-Auron aux femmes.
Afficher tout
merci

a écrit : Pas forcément qu’en période de crise. Beaucoup de patients sont hospitalisés car ils ne sont plus en capacité de se débrouiller dans la société. C’est malheureux mais certains passeront une grande partie de leurs vie en institution. Dans ces cas là leur place est dans un foyer ou une famille d'accueil, pas à l'hôpital ;-)

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Dans ces cas là leur place est dans un foyer ou une famille d'accueil, pas à l'hôpital ;-) Si c’était le cas, il n’y aurait pas de service entier rempli de ces patients.
J’ai peut être pas été assez claire dans le commentaire précédent, mais ils ont des troubles psychiatriques souvent important mais stabilisé.

Je viens de Charenton du Cher et suis né à Saint Amand Montrond, à quelques minutes de Dun. Quand j'étais petit ma mère s'occupait de personnes comme cela. À charenton il y a d'ailleurs un "centre" où ils sont logés et où l'on s'occupe d'eux. Il était assez courant à une époque que des personnes s'occupent de ce qu'on appelait alors les "beurdins" ou "bredins" (j'espère que le terme n'était pas trop péjoratif, en tout cas il ne me semblait pas). Quand tu es gosse et que tu vois ou côtoie des personnes comme elles c'est comment dire, assez étonnant ! Mais je n'ai jamais eu de problème, ma mère non plus, ceux dont elles s'occupaient étaient même assez attachants, gentils et polis. Il semble me souvenir que ce n'était pas le cas de tout le monde mais en même temps, même avec des personnes "saines d'esprit" on peut avoir des problèmes alors bon... En tout cas nous étions beaucoup d'habitants à avoir des "pensionnaires". Dun a malheureusement subit une mauvaise notoriété auprès des jeunes, quand j'étais ado le village était plus que raillé à ce propos. À Saint Amand le CAT spécialisé en cartonnerie à pris le relais pour une partie mais aujourd'hui plus beaucoup de personnes ne veulent ou ne peuvent s'occuper d'eux.

Posté le

android

(6)

Répondre