Mbaye Diagne était un officier sénégalais qui joua un rôle capital pendant le génocide du Rwanda, sauvant à lui seul plusieurs centaines d'enfants Tutsis du génocide en les faisant sortir clandestinement du pays. Tué par un obus en 1994, le conseil de sécurité des Nations Unies créa une médaille à son nom pour courage exceptionnel.
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Et il le fit sans arme, seul, en désobéissant aux ordres, et ce dès le premier jour.
Un jour un monsieur m’a dit:
« si l’Homme est toujours là, c’est que le bien a toujours triomphé du mal ».
Pour compléter l'anecdote, il cachait des enfants Tutsis dans sa voiture pour les évacuer vers des installations de l'ONU.
Les estimations du nombre de vies qu’il aurait sauvées varient, allant jusqu'à plus de 1 000.
Un bel exemple de courage et d'abnégation, qui redonne foi en l'humanité.
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Et il le fit sans arme, seul, en désobéissant aux ordres, et ce dès le premier jour.
Un jour un monsieur m’a dit:
« si l’Homme est toujours là, c’est que le bien a toujours triomphé du mal ».
A défaut d'en avoir prévenu les atrocités, le Conseil de Sécurité qui, rappelons-le, n'était plus dans la situation de blocage qu'il a connu pendant Guerre froide mais dans sa décennie d'or, avec le droit international, à réagi à posteriori, de la même façon que pour la même situation il a réagi à posteriori avec la création du TPIR. Réparer les pots cassés de la communauté internationale, plutôt que en régler ses problèmes, en voilà une description succincte et relativement fidèle du Conseil de Sécurité, outres les nombreux blocages qu'on ne peut lui imputer, concedons-le.
Pour compléter l'anecdote, il cachait des enfants Tutsis dans sa voiture pour les évacuer vers des installations de l'ONU.
Les estimations du nombre de vies qu’il aurait sauvées varient, allant jusqu'à plus de 1 000.
Un bel exemple de courage et d'abnégation, qui redonne foi en l'humanité.
Je me rappelle d'avoir relu il y a quelques années une des premières éditions de "Tintin au Congo", datant des années 60, où les Wa'hutu et les Wa' tutsi se mettaient déjà sur la tronche. Cette édition est d'ailleurs très violente et très raciste.
Heureusement pour lui, son nom a été écrit sans apostrophe entre le M et le b, donc, avec un peu de chance, les lecteurs vont prononcer son nom comme dans "Je m'bats contre les mauvaises prononciations" (et remarquent peut-être alors avec stupeur qu'ils réussissent à prononcer un m et un b enchainés sans se faire une crampe à la langue) alors que pour Kylian Mbappé son nom a été écrit trop souvent avec une apostrophe et les gens ont cru que c'était une invitation à lire le M comme s'il fallait épeler son nom... Et l'habitude est maintenant bien ancrée chez les commentateurs à la télévision.
Mais sans doute plus tolérée à l’époque.
Autre époque autres mœurs.
Ne jugeons pas le passé avec nos valeurs actuelles. Car ce que vous trouvez raciste aujourd’hui n’est tout simplement que la réalité d’hier.
Je doute qu'on s'habitue à prononcer correctement puisque les journalistes sportifs ont l'air d'être bien partis pour prononcer le nom de Mbappé en épelant le M.
Et pour ton exemple tu remarqueras que l'on prononce plutôt comme cela "jeum bats, jeum bourre". Lorsque l'on commence directement par le nom c'est plus compliqué parce qu'on ne le rattache à rien. Donc même en faisant l'effort ça finit par ressembler à M bappé. Si j'ai bien compris il faudrait faire un truc du genre mmmbappé.
Donc ça reste inhabituel et dans le journalisme c'est plus clair dans leur façon. Ceci dit dans la vie de tous les jours on peut faire attention. Mais c'est sûr que si on a l'habitude d'entendre autrement ça ne va pas aider.
Cette histoire m'en rappelle quelques autres dans les années 40, mais j'arrive plus trop à mettre la main dessus.
Dans ce cas vous normalisez aussi les kanaks qui étaient exposés comme des animaux pendant l'exposition coloniale de Paris en 1931. C'était normal à l'époque donc il ne faut pas en juger aujourd'hui c'est ça ?
Je ne savais pas que le Conseil de sécurité avait été tue par un obus... (#anacoluthe)
L'apostrophe est utilisé uniquement pour des élisions, donc en remplacement d'une voyelle, avant une autre voyelle ou un h muet.
Au Sénégal il s'est appelé Mbaye, en Côte d'Ivoire il se serait appelé M'Baye.
En France l'usage a été pris d'épeler le n' ou m' avec apostrophe (haine ou aime) parce qu'il y a pas d'équivalent dans la langue française. Pas avec une consonne ensuite. Et c'est resté pour l'orthographe attaché parce que c'est le principe des usages, ça reste.
Personne affirme ne pas savoir prononcé mb attaché, c'est qu'à la base personne ne sait le lire avec une apostrophe. Parce que ça n'a pas été appris à l'école, parce que ce n'est pas du français.
D'autre part "C'est toujours désagréable de voir la prononciation de son nom écorchée."
C'est faux, il y a un paquet de gens qui s'en tamponnent royalement. Ca a été le cas de mes parents par exemple, leurs deux noms de famille de langues différentes ont toujours été prononcés à la française, et non pas dans leur langue. Ca ne leur a pas titillé un poil d'identité. Il y en a même un paquet qui modifie l'orthographe pour coller à l'usage.
Au bout d'un moment et d'une certaine récurrence on peut vouloir modifier l'usage, mais ça ne se fait pas rapidement, et ça ne se fait pas non plus en balançant sa rancœur ou en affirmant qu'ils ne sont pas allé à l'école. Surtout quand on se trompe dans la leçon.
Et puis bon ne pas vouloir écorcher les noms c'est bien, mais je défie quiconque non familier avec les langues bantous de regarder ce reportage sur Mbaye Diagne, d'entendre son nom prononcé 20 fois par ses compagnon d'armes, et de le prononcer ensuite sans penser l'écorcher.
www.youtube.com/watch?v=IxuSIL2BYSI
Par contre ce que je n'ai vraiment pas compris c'est le "heureusement pour lui"...