Le syndrome de Fregoli est un syndrome psychiatrique faisant partie des troubles délirants persistants. Les patients pensent qu’un persécuteur prend l’apparence de leurs proches. Ils suspectent ainsi leurs amis et leur famille, et se sentent suivis ou épiés en permanence.
Le nom du syndrome vient du nom d’un célèbre transformiste italien du XIXe siècle : Leopoldo Fregoli.
Tous les commentaires (68)
Pour ne pas partir sur des argumentations interminables, je dirai juste que je suis sidéré qu'on puisse encore débattre de l'intérêt de la psychanalyse, dont les théories tantôt plausibles tantôt farfelues n'ont jamais pu bénéficier de la moindre validation depuis plus d'un siècle, dont les travaux de bases ont été largement falsifiés, et surtout dont les résultats thérapeutiques ont toujours été proches du néant.
D'ailleurs l'exemple des "psychiatres psychanalystes" ne pourra plus être un argument très longtemps : l'influence analytique disparaissant peu à peu, les nouvelles générations de psychiatres cherchent plus à assumer leur rôle de médecins et à traiter les gens, qu'à faire de la branlette intellectuelle à raison d'1 séance par semaine pendant 20 ans.
Pour en revenir au sujet, le syndrome de fregoli est assez proche d'un autre syndrome plus souvent observé notamment chez les personnes âgées mélancoliques, le syndrome de capgras (je vous laisse chercher).
Les chiffres varient bcq en France (env 5% de la popu) mais il y a quasi autant de femmes que d'hommes pn.
Mes sources : Consultations de thérapeutes et psy spécialisés.
Je ne crois pas avoir croisé ces dernières années un seul interne en psychiatrie avec une obédience analytique.
J'ai lâché à ta première phrase, mais principalement au mot "algorithme"
Si tu pense vraiment que le cerveau est une machine à calculer, tu dois être un très bon psychologue mais un très mauvais humain et si c'est envisageable, je vais demander conseil ailleurs.
Désolé ce n'est pas contre toi mais le cerveau n'est pas une machine, c'est un organe. Ca ne démarre pas avec une clé. Le cerveau n'est pas un ordinateur, un ordinateur ca tombe en panne, un cerveau, non. Ca ne s'arrête que quand ca meurt.
Je déraille peut être mais moi eu moins je suis conscient de ne pas aller très bien dans ma tête.
Et toi, tu est certain d'être parfait?
En tout cas ton commentaire me conforte dans l'idée que la psychanalyse, ca vaut pas un clou. C'est juste des gens qui pensent comprendre ce que pensent les autres.
Tous les hommes et toutes les femmes aiment plaire,
et tous les hommes et les femmes essaient d'avoir un tant soit peu de contrôle... c'est l'inverse qui serait plutôt signe d'un problème psychologique.
Donc nous sommes tous des pervers narcissiques ?
Ce terme est tellement ridicule qu'il va disparaitre aussi vite qu'il est apparue, comme toutes les modes ridicules.
Sinon comme mentionné plusieurs fois la perversion narcissique est une invention de la psychanalyse. Il y a bien sûr des personnes manipulatrices et destructrices (hommes et femmes), mais la pathologie "à la mode" depuis quelques années recouvre des réalités différentes. Ça n'empêche pas les dégâts, certes, mais du coup ce fourre tout empêche le plus souvent de trouver des solutions, dont la plus efficace, mais pas du tout la plus simple sur le moment : partir.
Il y a des médecines qui sont aussi charlatans avec tout un arsenal d'outils plus ou moins ésotériques. La longueur des études n'a jamais empêché les égarements personnels.
Sinon pour revenir à l'anecdote de départ et faire la part des choses... Ce que l'on nomme perversion narcissique et qui est un mythe psychanalytique récent recouvre un panel de réalités différentes, englobant manipulation, construction toxique d'une relation, emprise toxique... Bref DES réalités diverses qui peuvent s'accompagner et se décider différemment et non une pathologie unique.
Un petit lien assez éclairant : www.slate.fr/sante/maux-desprit/pervers-narcissique-criteres-definition-debat-vrai-visage
Le syndrome de Fregoni n'a rien avoir avec ça. Rien.
C'est une psychose, un trouble psychiatrique où la réalité est reconstruite en un délire paranoïaque. Pour la personne atteinte, cette personne qui l'a persécute et qui se déguise est réelle et lui en veut réellement. Sa réalité est reconstruite autour de ce délire, elle est effrayante et extrêmement concrète pour lui. C'est une souffrance aiguë sortant complètement du champ des relations toxiques extrêmes comme celles que l'on range dans les perversions narcissiques et entrant dans le champ de la folie.
Un supposé pervers narcissique est parfaitement intégré dans la société, a des relations, des enfants, travaille...
Une personne atteint du symptôme de Frégoli vit dans une illusion de la réalité effrayante et envahissant tout.
Pour être passée "de l'autre côté du miroir" de manière aiguë mais heureusement passagère pendant les traitements de ma leucémie, et ayant développé un syndrome confusionnel avec troubles oniriques, probablement medicamenteux, perdre pied avec la réalité et la reconstruire dans un prisme délirant ne ressemble à rien de "quotidien". Rien de l'ordre de la relation toxique (dont j'ai malheureusement fait l'expérience), de la manipulation, de la perversion. Quand on reconstruit une réalité bien concrète et tangible que personne ne semble voir et comprendre ou entendre et qui envahi tout y compris sa personnalité profonde, y injectant des peurs irrationnelles des visions qui se superposent au réel, on est loin, très loin du personnage destructeur ou de la relation destructrice. On sort de la réalité, là où la supposée "perversion narcissique" l'envahit.
Je vais bénéficier d'une greffe de moelle qui passe par les mêmes médicaments ayant possiblement déclenché cet épisode, et je vais passer par une thérapie pcq pour le moment l'idée de repasser par là (alors que c'est statistiquement peut probable) me fait plus peur que la rechute ou la greffe elle même (dans sa complexité et ses possibles effets secondaires bien réels, eux).
Je suis juste agacé de voir quelqu'un affirmer des choses parce que "un psy me l'a dit". Après recherche ll n'existe à priori pas d'études scientifiques sérieuses qui prouvent cela, et le "un professionnel me l'a dit" basé sur une proportion de diagnostic ce n'est pas un argument, dans aucun domaine et encore moins la médecine.
Il faut arrêter avec le syndrome de la blouse blanche et garder son esprit critique qu'importe la profession et la réputation de la personne que l'on a en face de nous. Les derniers mois nous l'ont prouvé, où l'on a vu des grands professeurs raconter des conneries sur les plateaux télé à longueur de journée, ça ne fait pas d'eux des imposteurs et ca ne change rien à ce qu'ils ont pu accomplir par le passé, ca dit juste de notre société qu'on est prêt à croire n'importe quoi, tout le temps, sans esprit critique, alors qu'on a tous un objet dans notre poche qui nous permet d'accéder à tout instant à quasiment la totalite du savoir humain. C'est consternant et ça m'énerve, c'est tout.
Le cerveau est un organe. Ça ne l'empêche absolument pas de fonctionner par le biais d'un algorithme interne. Extrêmement complexe mais un algorithme. A pas si tu as une vision "déiste" du monde auquel cas "l'âme" est le siège de la pensée, pas la peine de chercher plus loin, problème résolu. Les psychanalistes ne sont pas tous des charlatans. Bon nombre ont cette force, c'est qu'il cherchent, avec leurs méthodes que tu peux ou peux ne pas comprendre ou reconnaître. Ils ne le font pas pour toi, ils le font parce que l'être humain a remarqué que ça faisait du bien de se confier car certaines pensées sont parfois trop complexes à comprendre et gérer par soi-même. Certains s'égarent parfois. Comme toi. Comme moi. Mais ils cherchent quand même.
Je ne suis absolument pas fermé d’esprit, mais je ne sais pas quoi répondre aux gens qui disent que la psychanalyse ne sert à rien, n’apporte rien, est dépassée, dans l’erreur. Vraiment ça me dépasse ! Dommage, j’avais préparé un pavé avec les grands théoriciens et leurs apports (inconscient, objet transitionnel, etc.), mais je n’ai pas ta patience !^^
Il est maintenant largement reconnu que lors des études scientifiques , ce sont principalement des hommes qui sont les cobayes. On est longtemps parti du principe que ce qui s'appliquait à un sexe, s'appliquait à l'autre ( c'est encore malheureusement le cas mais c'est un autre sujet ).
Partant de ce postulat, serait-il possible que les symptômes des " pn" ( j'ai bien compris que cela n'existait pas en soi mais je la fait court ) soit ceux observés chez l'homme? Que du coup on ne connait pas les symptômes des femmes et que comme ils sont différents, elles ne cochent pas la case ?
C'est déjà un le cas avec les AVC dont les symptômes qu'on connait tous sont enfait ceux liés à l'homme et pas à l'humain. D'ailleurs les femmes en font les frais car sont moins bien traitées en cas d'Avc: leurs symptômes ne sont pas reconnus tout de suite.
Ne pourrait-on pas imaginer que cette différence homme / femme s'applique aussi au fonctionnement du cerveau? Et du coup ca donne la sensation que ya + d'homme pn car on ne reconnaîtrait pas les femmes qui le sont ?
C'est une vraie question si un pro passe par là ...
Tu est sérieux???
J'en ai vu des psys, a chaque fois c'est le même discourt: il faut changer, il faut évoluer, il faut accepter gnagnagna... sauf qu'on m'a envoyé les voir de force, les psys, étant gamin, sous prétexte que je foutais rien à l'école et que je voulais juste qu'on me lâche la grappe.
Chuis pas social, et alors? Je vous ai rien demandé! (tu vois le truc? Je suis comme ça, c'est tout. Je viens pas vous dire que la décoration de votre bureau est à ch... , docteur?!^^)
J'emmerde personne, laissez moi vivre comme j'en ai envie, voila ma réponse générale actuelle. (encore une fois je ne dis pas ça pour toi, je ne vois aucune attaque dans ton commentaire, mais je ne râle pas, je m'exprime ^^)
Je ne crois pas à l'âme, je pense qu'on est un genre de machine, un état étrange de la matière, mais ma petite expérience m'a montré certaines choses: penser aux autres, ce n'est pas penser à la place des autres (je ne dis pas ça pour toi, mais généralement), et quand on emmerde pas les autres et qu'on essaie de nous forcer, à s'adapter à quelquechose qui nous 'énerve, et que l'on refuse, moi j'appelle ca de la manipulation.
C'est ptêt ça, le libre arbitre. ;)
Nous n'avons pas eu les mêmes expériences mais j'ai bien senti dans ton commentaire qu'à tes yeux la tienne est forcément la bonne, et ça, ca passe pas.
Je me suis exprimé de manière brutale, mais sincère, j'en ai trop souffert des gens persuadés d'avoir raison parce que les dogmes médicaux disent que "ca marche comme ça c'est prouvé", alors je vais séance tenante user de la meilleure technique que je connaisse qui m'a permis de tennir jusqu'à aujourd'hui, technique déjà utilisée sur le débat récurent entre les pro et anti nucléaires, entre les vegan et les viandards, entre les colonisateurs de l'espace et ceux qui pensent qu'on pourrait faire mieux avec l'argent:
Je vais définitivement me taire sur le sujet de la psychiatrie en donnant cependant une dernière raison justifiant mon geste:
Quand on est persuadé d'avoir raison et que cette raison se range à la majorité, peut être qu'on se trompe...
P.S, je pense aussi que la vie est un genre de machine, mais de là à penser que le cerveau, la pensée, la conscience suit une équation (c'est toi qui a parlé d'algorithme), c'est TOI qui pense à un genre de création, pas moi.
Quoi ? Je viens de penser à ta place ? Pas du tout !
Un papy sur son lit de mort et son petit fils à côté. Soudain le papy dit au petit: « ah mais qu’est-ce que je sens là ?! On dirait de la tarte aux pommes !!! Qu’est-ce que j’aimerais en manger une dernière fois... » il dit alors à son petit fils d’aller en quérir une part auprès de sa mémé. Le petit y va et revient les mains vides. Le papy demande alors « et alors elle est où ma tarte aux pommes? » et le petit qui dit « j’ai demandé à mamie mais elle a dit que c’était pour après l’enterrement ».
Je viens de de détendre l’atmosphère. Je suis content je vais vomir.