Le lanceur spatial léger français Diamant A envoya le satellite Astérix en orbite le 26 novembre 1965, depuis la base saharienne d’Hammaguir. Ce faisant, la France devint la troisième puissance spatiale autonome mondiale. Le satellite ne servait alors qu’à tester les capacités du lanceur et n’embarquait aucun instrument scientifique.
Commentaires préférés (3)
En observant Astérix dans son orbite, les ingénieurs se sont rendu compte qu’un autre satellite avait la même orbite que lui. En fait, une clé de 8 avait été oubliée dans la coiffe de la fusée et mise en orbite juste avant Astérix; cette clé est donc le premier satellite français...
Source : wiki de Diamant A
La France est également une puissance spatiale car elle a la chance d'avoir un territoire très proche de l'équateur (la Guyane Française avec son statut de CTU) qui permet d'avoir un pas de tir bénéficiant d'un effet centrifuge maximal à l'équateur. Avec Kourou à 5 km de l'équateur, on fait des économies d'énergie au lancement.
De plus cela permet de lancer des satellites géostationnaires directement sur la bonne orbite et dans le plan équatorial (au-dessus de l'équateur).
D'ailleurs, l'ESA finance une grande partie du site de Kourou en échange de sa mise à disposition par la France.
Kourou est à un peut plus de 5 km de l’équateur mais pas très loin c’est vrai !
Le pas de tir est à 5 degrés Nord environ ce qui veut dire que les lanceurs qui décollent de Kourou (comme Ariane 5 par exemple) et qui visent l’orbite de transfert géostationnaire (GTO) peuvent, sans correction d’inclinaison, insérer les satellites en orbite avec une inclinaison de 5 degrés ce qui est effectivement un avantage car les corrections d’inclinaison sont les plus coûteuses. Ce bénéfice vient s’ajouter à l’effet de fronde qui est quasiment maximal puisque le pas de tir est proche de l’équateur.
En revanche, cette position est plus que défavorable pour les lancements à destination de l’orbite synchronisée avec le soleil (SSO) qui est utilisée par les satellites d’observation de la Terre, car dans ce cas il faut vaincre l’effet de fronde puisque l’inclinaison finale est de l’ordre de 98 degrés (orbite rétrograde).
Source : j’étais responsable de l’élaboration des trajectoires Ariane 5 pendant 6 ans à la fin des années 2000.
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En observant Astérix dans son orbite, les ingénieurs se sont rendu compte qu’un autre satellite avait la même orbite que lui. En fait, une clé de 8 avait été oubliée dans la coiffe de la fusée et mise en orbite juste avant Astérix; cette clé est donc le premier satellite français...
Source : wiki de Diamant A
La France est également une puissance spatiale car elle a la chance d'avoir un territoire très proche de l'équateur (la Guyane Française avec son statut de CTU) qui permet d'avoir un pas de tir bénéficiant d'un effet centrifuge maximal à l'équateur. Avec Kourou à 5 km de l'équateur, on fait des économies d'énergie au lancement.
De plus cela permet de lancer des satellites géostationnaires directement sur la bonne orbite et dans le plan équatorial (au-dessus de l'équateur).
D'ailleurs, l'ESA finance une grande partie du site de Kourou en échange de sa mise à disposition par la France.
Kourou est à un peut plus de 5 km de l’équateur mais pas très loin c’est vrai !
Le pas de tir est à 5 degrés Nord environ ce qui veut dire que les lanceurs qui décollent de Kourou (comme Ariane 5 par exemple) et qui visent l’orbite de transfert géostationnaire (GTO) peuvent, sans correction d’inclinaison, insérer les satellites en orbite avec une inclinaison de 5 degrés ce qui est effectivement un avantage car les corrections d’inclinaison sont les plus coûteuses. Ce bénéfice vient s’ajouter à l’effet de fronde qui est quasiment maximal puisque le pas de tir est proche de l’équateur.
En revanche, cette position est plus que défavorable pour les lancements à destination de l’orbite synchronisée avec le soleil (SSO) qui est utilisée par les satellites d’observation de la Terre, car dans ce cas il faut vaincre l’effet de fronde puisque l’inclinaison finale est de l’ordre de 98 degrés (orbite rétrograde).
Source : j’étais responsable de l’élaboration des trajectoires Ariane 5 pendant 6 ans à la fin des années 2000.
Petite question sur les économies réalisées : j’ai bien compris pourquoi l’optimum de tir est à l’équateur, mais as tu un ordre de grandeur de l’économie réalisée entre un tir de l’équateur et un tir sur une latitude parisienne par exemple (10%, 25%...)
De même, sur le coût global de lancement d’un satellite, quelle part représente le carburant ?
Merci.
"Un des facteurs essentiel du choix de la Guyane repose sur sa position géographique à 5,3 degrés de latitude Nord pour Kourou, c’est-à-dire à proximité de l’Equateur. Cette situation permet de bénéficier de l’effet de fronde dû à la rotation de la Terre sur elle-même autour de son axe polaire. Ainsi, actuellement, le lanceur Ariane 5 gagne 460m/s de vitesse au décollage et peut emporter des charges utiles supérieures par rapport aux sites plus éloignés de l’Equateur avec une poussée initiale équivalente. Le différentiel est de 16,5 % avec Cap Canaveral en Floride aux Etats-Unis et de 35 % avec Baïkonour au Kazakhstan."
Pour ma défense, c'est une info donnée sur futura-science. Je pense que le journaliste a oublié deux zéros.
En y réfléchissant, sur le territoire exclusivement métropolitain, je ne vois pas bien où on aurait pu construire un spatioport sans déclencher des émeutes nationales! ^^
Pour les anglais, ils bénéficient de missiles balistiques américains pour leur dissuasion.
Je trouve ça dingue de « rencontrer » quelqu’un avec un CV pareil ! :D