Le champignon qui sécrète de l'or

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Un champignon australien est capable de sécréter de l'or pur : le fusarium oxysporum, dans sa variété australienne, est capable d'extraire (ou plutôt dissoudre) de l'or de la roche pour ensuite le concentrer dans son mycélium. Ce n'est en le cultivant que vous deviendrez riche, mais il peut être très utile pour la prospection, sa présence étant un signe d'or à proximité.


Commentaires préférés (3)

Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.

a écrit : Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.
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La filière horticole s'est intéressée à la phytorémédiation il y a une dizaine d'année, pour élargir les débouchés et redonner de l'air à une filière en crise. Mais le projet n'avait pas été loin car cela nécessite des plantes hyperaccumulatrices par type d'éléments, ce qui n'est pas toujours facile : il faut trouver la plante qui absorbe tel élément, qu'elle soit adaptée aux conditions pédoclimatiques (au delà de la pollution), que la plante accumule à mort sans crever et idéalement qu'elle n'accumule pas dans ses parties aériennes (pour éviter qu'elle soit broutée par un animal qui va disperser la pollution). En plus, chaque situation étant unique, il n'est pas toujours facile d'extrapoler telle solution à un autre site... ce qui augmente encore le prix de cette solution.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.

Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.

a écrit : La filière horticole s'est intéressée à la phytorémédiation il y a une dizaine d'année, pour élargir les débouchés et redonner de l'air à une filière en crise. Mais le projet n'avait pas été loin car cela nécessite des plantes hyperaccumulatrices par type d'éléments, ce qui n'est pas toujours facile : il faut trouver la plante qui absorbe tel élément, qu'elle soit adaptée aux conditions pédoclimatiques (au delà de la pollution), que la plante accumule à mort sans crever et idéalement qu'elle n'accumule pas dans ses parties aériennes (pour éviter qu'elle soit broutée par un animal qui va disperser la pollution). En plus, chaque situation étant unique, il n'est pas toujours facile d'extrapoler telle solution à un autre site... ce qui augmente encore le prix de cette solution.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.

Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.
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selon les sites pollués, végétaliser consiste à enlever la terre polluée, parfois sur plusieurs mètres, installer un système de drainage et recouvrir de terre propre, ca coute de l'argent en permanence, vu que les eaux d'infiltration polluées doivent être traitées.

Cette histoire de végétaux dépollueurs pourrait être rentable un jour...

L'avenir, c'est peut être utiliser la nature aussi pour qu'elle nous aide à réparer nos conneries, j'aime à le penser en tout cas. :)


Tous les commentaires (6)

Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.

a écrit : Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.
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La filière horticole s'est intéressée à la phytorémédiation il y a une dizaine d'année, pour élargir les débouchés et redonner de l'air à une filière en crise. Mais le projet n'avait pas été loin car cela nécessite des plantes hyperaccumulatrices par type d'éléments, ce qui n'est pas toujours facile : il faut trouver la plante qui absorbe tel élément, qu'elle soit adaptée aux conditions pédoclimatiques (au delà de la pollution), que la plante accumule à mort sans crever et idéalement qu'elle n'accumule pas dans ses parties aériennes (pour éviter qu'elle soit broutée par un animal qui va disperser la pollution). En plus, chaque situation étant unique, il n'est pas toujours facile d'extrapoler telle solution à un autre site... ce qui augmente encore le prix de cette solution.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.

Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.

Autre complément + en rapport avec l'anecdote : Fusarium oxysporum est un champignon très connu en agriculture car il provoque des maladies, appelée fusariose, sur de très nombreuses cultures : tomate, courges, haricots... (il y en a des dizaines, autant s'arrêter là)
Malheureusement, cela ne veut pas dire qu'on a de l'or dans nos sous-sols :(

a écrit : La filière horticole s'est intéressée à la phytorémédiation il y a une dizaine d'année, pour élargir les débouchés et redonner de l'air à une filière en crise. Mais le projet n'avait pas été loin car cela nécessite des plantes hyperaccumulatrices par type d'éléments, ce qui n'est pas toujours facile : il faut trouver la plante qui absorbe tel élément, qu'elle soit adaptée aux conditions pédoclimatiques (au delà de la pollution), que la plante accumule à mort sans crever et idéalement qu'elle n'accumule pas dans ses parties aériennes (pour éviter qu'elle soit broutée par un animal qui va disperser la pollution). En plus, chaque situation étant unique, il n'est pas toujours facile d'extrapoler telle solution à un autre site... ce qui augmente encore le prix de cette solution.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.

Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.
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selon les sites pollués, végétaliser consiste à enlever la terre polluée, parfois sur plusieurs mètres, installer un système de drainage et recouvrir de terre propre, ca coute de l'argent en permanence, vu que les eaux d'infiltration polluées doivent être traitées.

Cette histoire de végétaux dépollueurs pourrait être rentable un jour...

L'avenir, c'est peut être utiliser la nature aussi pour qu'elle nous aide à réparer nos conneries, j'aime à le penser en tout cas. :)

a écrit : selon les sites pollués, végétaliser consiste à enlever la terre polluée, parfois sur plusieurs mètres, installer un système de drainage et recouvrir de terre propre, ca coute de l'argent en permanence, vu que les eaux d'infiltration polluées doivent être traitées.

Cette histoire de végétaux dé
pollueurs pourrait être rentable un jour...

L'avenir, c'est peut être utiliser la nature aussi pour qu'elle nous aide à réparer nos conneries, j'aime à le penser en tout cas. :)
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Tu peux le penser car je pense que c'est la vérité : l'agriculture urbaine, la végétalisation de façade/toit, les jardins partagés, % mini d'espaces vers dans les PLU... Cela reste peu développé mais en augmentation. Mon appréhension est plutôt sur la vitesse d'exécution : Est-ce qu'on ira assez vite pour réparer nos conneries par rapport aux dégâts déjà commis et en cours... Là, je suis moins optimiste.

Charlie Chaplin en Australie ça a de la gueule