Un champignon australien est capable de sécréter de l'or pur : le fusarium oxysporum, dans sa variété australienne, est capable d'extraire (ou plutôt dissoudre) de l'or de la roche pour ensuite le concentrer dans son mycélium. Ce n'est en le cultivant que vous deviendrez riche, mais il peut être très utile pour la prospection, sa présence étant un signe d'or à proximité.
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Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.
Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.
Cette histoire de végétaux dépollueurs pourrait être rentable un jour...
L'avenir, c'est peut être utiliser la nature aussi pour qu'elle nous aide à réparer nos conneries, j'aime à le penser en tout cas. :)
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Ce champignon n'est peut être pas la clef de la richesse, mais il est une bonne introduction au concept de phytominage (en l'occurrence ce serait plus du mycominage), qui consiste à planter des essences qui vont accumuler des métaux. On les brûles et on récupère dans les cendres et la fumées les métaux. Ce n'est par contre rentable que pour les métaux les plus précieux, a partir de 6000$/t.
De de plus il y a la même méthode mais pour un objectif différent qui est la phytoremediation. Le principe est le même, sauf qu'on l'utilise pour depolluer des zones, par exemple un ancien site industrielle, une ancienne mine. Les metaux contenus dans le sol peuvent être valorisés et la chaleur de la combustion peut être valorisée, ce qui réduit le coût de l'opération.
Du coup, certains sites ont préféré se cantonner à végétaliser le site en se disant que la pollution disparaitra dans le temps.
Après, c'était il y a 10 ans et la valeur "végétalisation de site" avait moins de valeur qu'aujourd'hui... mais je ne suis pas sûr que ce se soit vraiment développé.
Autre complément + en rapport avec l'anecdote : Fusarium oxysporum est un champignon très connu en agriculture car il provoque des maladies, appelée fusariose, sur de très nombreuses cultures : tomate, courges, haricots... (il y en a des dizaines, autant s'arrêter là)
Malheureusement, cela ne veut pas dire qu'on a de l'or dans nos sous-sols :(
Cette histoire de végétaux dépollueurs pourrait être rentable un jour...
L'avenir, c'est peut être utiliser la nature aussi pour qu'elle nous aide à réparer nos conneries, j'aime à le penser en tout cas. :)
Charlie Chaplin en Australie ça a de la gueule