Les Inuits doivent beaucoup à une météorite

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La météorite du cap York qui a heurté la Terre il y a environ 10 000 ans, était composée à 92% de fer. Elle a permis aux Inuits d'entrer dans l'âge du fer et a assuré le développement et la survie d'un grand nombre d'Inuits durant des siècles. Les fragments (pesant jusqu'à 31 tonnes) furent en effet utilisés pour fabriquer des armes et des outils.

Lorsque les Occidentaux découvrirent leur existence, ils organisèrent des expéditions pour les retrouver. Ils furent presque tous rapportés dans des musées.


Tous les commentaires (67)

a écrit : Pourquoi me contredire alors que j'ai déjà expliqué tout ça (expérience, confiance dans la qualité, etc.) dans mes commentaires précédents et que je l'ai résumé dans ce commentaire par maîtriser les calculs ? Tu crois qu'il aurait pu maîtriser les calculs avec peu d'expérience et sans être sûr de la qualité et qu'elle serait constante. Le principe de maîtriser les calculs c'est d'être sûr que le résultat sera aussi solide que prévu par les calculs. Ou alors tu penses qu'on pourrait prétendre qu'on maîtrise les calculs sur un matériau qu'on ne connaît pas bien ? Afficher tout Pas la peine d'être systématiquement dans l'opposition je ne suis pas là pour ça. Je corrige une inexactitude. Ca n'est pas une histoire de maitrise de calculs. Si tu ne veux pas être corrigé devient irréprochable... mais il sera plus simple de se détendre face aux commentaires.

Les outils de calculs qu'ils ont utilisé ne sont pas bien différents de ceux qu'on utilise encore. Les lois de la physique, les règles de géométrie, les lois de comportement des matériaux, les calculs de résistance des matériaux et les principes de conception de structures métalliques n'ont pas où peu changé depuis. Bref l'art et la manière de calculer existait déjà.

Et on avait déjà inventé les essais de traction donc on savait caractériser les propriétés des alliages métalliques.

Si on a la méthode de calcul et qu'on a les valeurs à prendre en compte dans les calculs, on a tout ce qu'il faut pour faire des calculs précis.

Le paramètre hasardeux côté calcul venait de la nature hétérogène et anisotrope du Fer puddlé. Un problème qu'ils ont su appréhender côté conception et calcul. Passer à l'Acier qui est un matériau homogène et isotrope n'est pas du tout un challenge, au contraire, ça lève des incertitudes et simplifie les choses.

Après il y a avait d'autres incertitudes ailleurs comme en qualité et homogénéité de production d'Acier, mais ça n'est pas du calcul, donc c'est une autre histoire.

Je pense qu’elle était composée à 92,8654 exactement

a écrit : Pas la peine d'être systématiquement dans l'opposition je ne suis pas là pour ça. Je corrige une inexactitude. Ca n'est pas une histoire de maitrise de calculs. Si tu ne veux pas être corrigé devient irréprochable... mais il sera plus simple de se détendre face aux commentaires.

Les outils d
e calculs qu'ils ont utilisé ne sont pas bien différents de ceux qu'on utilise encore. Les lois de la physique, les règles de géométrie, les lois de comportement des matériaux, les calculs de résistance des matériaux et les principes de conception de structures métalliques n'ont pas où peu changé depuis. Bref l'art et la manière de calculer existait déjà.

Et on avait déjà inventé les essais de traction donc on savait caractériser les propriétés des alliages métalliques.

Si on a la méthode de calcul et qu'on a les valeurs à prendre en compte dans les calculs, on a tout ce qu'il faut pour faire des calculs précis.

Le paramètre hasardeux côté calcul venait de la nature hétérogène et anisotrope du Fer puddlé. Un problème qu'ils ont su appréhender côté conception et calcul. Passer à l'Acier qui est un matériau homogène et isotrope n'est pas du tout un challenge, au contraire, ça lève des incertitudes et simplifie les choses.

Après il y a avait d'autres incertitudes ailleurs comme en qualité et homogénéité de production d'Acier, mais ça n'est pas du calcul, donc c'est une autre histoire.
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Tu me contredis en jouant sur les mots mais c'est moi qui suis dans l'opposition. Il y avait des incertitudes sur le matériau qui l'empêchaient d'être sûr du résultat mais il maîtrisait quand même les calculs sur ce matériau... Décidément tu as une logique bien particulière. Tu me fais penser à l'ingénieur X-ponts de la blague, dont le pont s'écroule mais qui sait pourquoi, contrairement à l'ingénieur issu d'une école moins prestigieuse dont le pont ne s'écroule pas et qui ne sait pas pourquoi ! Puisque tu as des conseils a donner, tu peux aussi essayer de les appliquer sur toi, pour voir si ça marche : tu pourrais par exemple te détendre pour ne pas me reprendre comme si j'avais dit une énormité quand tu n'es pas d'accord sur une formulation.

a écrit : Je pense qu’elle était composée à 92,8654 exactement Tu le penses ou en es-tu certain ?

a écrit : Tu le penses ou en es-tu certain ? De 1 a 7, il en est certain, de 8 à 24, il pense que la virgule doit être remplacée par un point, et de 25 à 91, zbabaraj'dans dans le grenier. ^^

a écrit : Tu me contredis en jouant sur les mots mais c'est moi qui suis dans l'opposition. Il y avait des incertitudes sur le matériau qui l'empêchaient d'être sûr du résultat mais il maîtrisait quand même les calculs sur ce matériau... Décidément tu as une logique bien particulière. Tu me fais penser à l�39;ingénieur X-ponts de la blague, dont le pont s'écroule mais qui sait pourquoi, contrairement à l'ingénieur issu d'une école moins prestigieuse dont le pont ne s'écroule pas et qui ne sait pas pourquoi ! Puisque tu as des conseils a donner, tu peux aussi essayer de les appliquer sur toi, pour voir si ça marche : tu pourrais par exemple te détendre pour ne pas me reprendre comme si j'avais dit une énormité quand tu n'es pas d'accord sur une formulation. Afficher tout Je ne sais même pas pourquoi je te parle. Comme d'habitude t'es dans le déni. Désolé de te faire remarquer que les mots ont un sens. Lorsque tu dis qu'il ne savait pas calculer, c'est faux. La notion de calcul est peut-être vague pour toi mais pas pour tout le monde. En général au lieu de s'offusquer d'être repris lorsque on n'utilise pas les bons termes on dit "je me suis mal exprimé" et le sujet et clos.

a écrit : Je ne sais même pas pourquoi je te parle. Comme d'habitude t'es dans le déni. Désolé de te faire remarquer que les mots ont un sens. Lorsque tu dis qu'il ne savait pas calculer, c'est faux. La notion de calcul est peut-être vague pour toi mais pas pour tout le monde. En général au lieu de s'offusquer d'être repris lorsque on n'utilise pas les bons termes on dit "je me suis mal exprimé" et le sujet et clos. Afficher tout En effet c'est faux de dire qu'il ne savait pas calculer. Et ça tombe bien : ce n'est pas ce que j'ai écrit. Tes commentaires sont risibles. Apparemment tu ne connais pas la parabole de la paille et de la poutrelle en fer dans l'oeil ! Pour quelqu'un qui prétend que c'est moi qui suis dans le déni, qui me conseille d'être précis, irréprochable, détendu, et j'en passe, et qui a même le culot de m'expliquer que les mots ont un sens, prétendre que j'aurais dit qu'il ne savait pas calculer, alors que je parlais de maîtriser... Tu ne vois vraiment pas la différence entre savoir faire un calcul et le maîtriser suffisamment pour avoir confiance dans la construction d'une tour basée sur ces calculs ?
Arrête de me répondre, ça vaudra mieux en effet, tu t'enfonces tout seul. Et garde tes "Je me suis mal exprimé" pour ton propre usage, tu en as plus besoin que moi.

a écrit : En effet c'est faux de dire qu'il ne savait pas calculer. Et ça tombe bien : ce n'est pas ce que j'ai écrit. Tes commentaires sont risibles. Apparemment tu ne connais pas la parabole de la paille et de la poutrelle en fer dans l'oeil ! Pour quelqu'un qui prétend que c'est moi qui suis dans le déni, qui me conseille d'être précis, irréprochable, détendu, et j'en passe, et qui a même le culot de m'expliquer que les mots ont un sens, prétendre que j'aurais dit qu'il ne savait pas calculer, alors que je parlais de maîtriser... Tu ne vois vraiment pas la différence entre savoir faire un calcul et le maîtriser suffisamment pour avoir confiance dans la construction d'une tour basée sur ces calculs ?
Arrête de me répondre, ça vaudra mieux en effet, tu t'enfonces tout seul. Et garde tes "Je me suis mal exprimé" pour ton propre usage, tu en as plus besoin que moi.
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"Gustave Eiffel n'avait pas d'expérience dans les calculs avec l'Acier"

C'est moche le déni.. ^^

a écrit : "Gustave Eiffel n'avait pas d'expérience dans les calculs avec l'Acier"

C'est moche le déni.. ^^
Donc pour toi quand tu lis "il n'avait pas d'expérience dans les calculs sur l'acier" ou "il ne maitrisait pas les calculs sur l'acier", tu comprends "il ne savait pas calculer" car ça voudrait dire exactement la même chose ? Et c'est toi qui me ponds des tirades sur "les mots ont un sens", "il faut être irréprochable", l'exactitude, et même sur le déni ! Contrairement à toi, je ne m'avancerais pas jusqu'à dire que ton entêtement ridicule est du déni alors qu'il pourrait aussi être dû, en toute bonne foi, à un manque de vocabulaire ou de logique ou même un épisode de confusion passager.

a écrit : L'invention du haut fourneau coïncide avec celle de la métallurgie. C'est quand on a compris qu'en empilant "charbon/minerai/charbon/minerai/etc." dans un tube en terre cuite et qu'en y mettant feu on obtenait un jolie morceau de métal brillant (du Fer métallique chargé en carbone qu'on appellera Fonte) que tout ça est né.

Sinon oui un haut fourneau est haut ! Il faut pouvoir empiler les couches sur la hauteur pour générer la chaleur nécessaire à la fonte du minerai :)
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C'est pas faux mais ce n'est pas non plus toute la vérité...

Avant le haut fourneau il y a eu le bas fourneau et le bas fourneau a permis de produire de l'acier aussi, et même de manière plus ou moins maîtrisée, quoique moins bien comprise que la métallurgie moderne. En fait au départ l'apparition de l'acier c'est toujours l'affaire d'un accident : au début de l'âge du fer en Europe on remarque que certains minerais sont dur et font Bing Bing quand on tape dessus alors on essaie d'appliquer la même chose que ce qu'on faisait pour le bronze jusque là, et on jette le minerai dans la fournaise par dessus des charbons de bois.

Bien sûr contrairement au haut fourneau ces fours primitifs ne chauffent pas assez pour liquéfier totalement le métal mais le ramollissent suffisamment pour qu'on puisse taper dessus avec un marteau et lui donner la forme d'un outil. Le truc c'est qu'à partir du moment où on réduit du minerai de fer avec un combustible qui contient du carbone, comme le charbon de bois ou la houille, forcément, une petite proportion de ce carbone va se diffuser dans le fer. Mais comme le fer ne fond pas vraiment, le carbone n'est pas diffusé de manière uniforme. Tellement peu uniforme en fait, qu'on voit très vite dans le gros bloc de métal solide qu'on sort du four, qu'il y a différents endroits avec différentes couleurs. Et en sélectionnant les morceaux les plus clairs, les plus brillants, on a un métal avec des propriétés mécaniques intéressantes, et on peut sélectionner ces morceaux et les forger ensemble pour fabriquer un objet. Ce métal, bien qu'on ne le comprenne pas vraiment à l'époque, c'est un vrai acier avec un haut pourcentage de carbone. Au début il reste rare, et les premiers objets en acier que l'on a retrouvé sont donc des objets de luxe, principalement de bijoux. Puis très rapidement on remarque sans doute sa dureté et on l'utilise pour le tranchant de certaines épées dont le coeur de la lame est en fer, faute d'avoir suffisamment de matériau pour des épées entièrement en acier.

Cela viendra plus tard durant l'Antiquité et le moyen âge à force d'expérimentation, même si ce n'est qu'à l'epoque moderne qu'on comprendra vraiment que ce qu'on cherchait à contrôler depuis tant de siècles était surtout le taux de carbone dans le matériau final et son homogénéité.

a écrit : Juste une question: la Tour Eiffel, elle est en fer, où en acier?

J'aime bien quand tu chipote, scientifiquement parlant tu a raison je l'admet, mais dans le monde normal, du fil de fer, c'est pas du fil d'acier, sinon ca s'appellerai du fil d'acier. ;)

C'est
marrant parce que j'ai récemment acheté un sabre katana, et que la personne qui m'a conseillé m'a appris plein de trucs sur la dureté de l'acier, celui du fil est différent du corps de la lame, celui à l'arrière de la lame est différent du reste, l'acier, c'est du fer, mais le fer, ce n'est pas forcément de l'acier, en tout cas c'est ce que j'ai compris.

D'ailleurs cette météorite, un alliage de fer et de nickel, donc c'est pas du fer, mais c'est quoi? du fekel?

Tu vois, je suis bon aussi pour chipoter! ^^
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Puisque tu parles ici du katana j'en profite pour relier mon commentaire d'au dessus, il est intéressant de noter que le procédé traditionnel de fabrication du katana utilise un bas fourneau, le tatara, qui produit le tamahagane, un gros morceau d'acier pas du tout homogène dans lequel le forgeron sélectionne les bons morceaux. C'est somme toute un fourneau assez archaïque. Ces bons morceaux sont ensuite forgés pour faire le katana mais à aucun moment ne sont fondus. C'est seulement à ce moment que le procédé diffère énormément de ce qu'on a pu voir dès le début de l'âge du fer : d'aborder le forgeron traditionnel plie l'acier des dizaines voire des centaines de fois pour homogénéiser le plus possible la teneur en carbone et chasser les poches d'impuretés. Ensuite il donne sa forme à la lame, toujours en gardant le métal ductile mais non liquide. Puis il chauffe l'ensemble de la lame et la refroidit brutalement en la trempant dans l'eau. Et ce qu'on appelle du coup l'acier trempé, ça a carrément une structure cristalline différente de l'acier non trempé, les atomes sont arrangés différemment. Si on laisse l'acier refroidir doucement, le fer cherche à chasser le carbone de sa structure cristalline et le carbone se retrouve du coup concentré dans des poches de matériaux dur, séparées par des veines de fer quasi pur qui est plus mou. Globalement les propriétés mécaniques de cet acier sont donc bien, mais pas top. Quand on le trempe et que les cristaux se contractent très vite cependant, le carbone se retrouve piégé dans ces cristaux et le matériau obtenu est alors très dur du fait des tensions internes. Cette dureté permet de garder la lame aiguisée plus longtemps, mais ces tensions internes ont aussi le facheux effet de rendre l'acier cassant, ce qui pour une épée n'est pas souhaitable. C'est là que les forgerons japonais et européens avaient recours à une tactique différente.

Les japonnais ont choisi de garder l'acier sous la forme la plus dure possible pour le tranchant de la lame, mais pour empêcher l'épée de casser en deux ils ne durcissent pas l'acier autant pour le reste de la lame. L'arrière est couvert d'argile lors du trempage pour qu'il refroidisse plus lentement et durcisse moins, ce qui permet au forgeron de "peindre" une motif de vague élégant en appliquant l'argile, lequel sera visible sur la lame (le tranchant est généralement plus brillant que l'arrière). Le coeur de la lame est même traditionnellement en fer quasi pur et donc très mou.

Les Européens en revanche avaient recours pour leurs épées à un autre procédé après le trempage : ils rechauffaient légèrement l'acier à une température contrôlée et pour un temps contrôlé, ce qui enlevait à l'acier un tout petit peu de sa dureté mais permettait aussi de le rendre plus souple et à permis à force d'expérimentation de le rendre élastique, on avait donc des lames qui pouvaient se plier et revenir à leur forme initiale. Ces épées pouvaient donc encaisser des chocs incroyables et étaient globalement plus résistantes.

a écrit : Donc pour toi quand tu lis "il n'avait pas d'expérience dans les calculs sur l'acier" ou "il ne maitrisait pas les calculs sur l'acier", tu comprends "il ne savait pas calculer" car ça voudrait dire exactement la même chose ? Et c'est toi qui me ponds des tirades sur "les mots ont un sens", "il faut être irréprochable", l'exactitude, et même sur le déni ! Contrairement à toi, je ne m'avancerais pas jusqu'à dire que ton entêtement ridicule est du déni alors qu'il pourrait aussi être dû, en toute bonne foi, à un manque de vocabulaire ou de logique ou même un épisode de confusion passager. Afficher tout Nan mais sens que t'es vexé. Toutes ces petites attaques pathétiques.. C'est pas grave de se tromper ;) Le reste de ton explication était top.

a écrit : C'est pas faux mais ce n'est pas non plus toute la vérité...

Avant le haut fourneau il y a eu le bas fourneau et le bas fourneau a permis de produire de l'acier aussi, et même de manière plus ou moins maîtrisée, quoique moins bien comprise que la métallurgie moderne. En fait au départ l'
;apparition de l'acier c'est toujours l'affaire d'un accident : au début de l'âge du fer en Europe on remarque que certains minerais sont dur et font Bing Bing quand on tape dessus alors on essaie d'appliquer la même chose que ce qu'on faisait pour le bronze jusque là, et on jette le minerai dans la fournaise par dessus des charbons de bois.

Bien sûr contrairement au haut fourneau ces fours primitifs ne chauffent pas assez pour liquéfier totalement le métal mais le ramollissent suffisamment pour qu'on puisse taper dessus avec un marteau et lui donner la forme d'un outil. Le truc c'est qu'à partir du moment où on réduit du minerai de fer avec un combustible qui contient du carbone, comme le charbon de bois ou la houille, forcément, une petite proportion de ce carbone va se diffuser dans le fer. Mais comme le fer ne fond pas vraiment, le carbone n'est pas diffusé de manière uniforme. Tellement peu uniforme en fait, qu'on voit très vite dans le gros bloc de métal solide qu'on sort du four, qu'il y a différents endroits avec différentes couleurs. Et en sélectionnant les morceaux les plus clairs, les plus brillants, on a un métal avec des propriétés mécaniques intéressantes, et on peut sélectionner ces morceaux et les forger ensemble pour fabriquer un objet. Ce métal, bien qu'on ne le comprenne pas vraiment à l'époque, c'est un vrai acier avec un haut pourcentage de carbone. Au début il reste rare, et les premiers objets en acier que l'on a retrouvé sont donc des objets de luxe, principalement de bijoux. Puis très rapidement on remarque sans doute sa dureté et on l'utilise pour le tranchant de certaines épées dont le coeur de la lame est en fer, faute d'avoir suffisamment de matériau pour des épées entièrement en acier.

Cela viendra plus tard durant l'Antiquité et le moyen âge à force d'expérimentation, même si ce n'est qu'à l'epoque moderne qu'on comprendra vraiment que ce qu'on cherchait à contrôler depuis tant de siècles était surtout le taux de carbone dans le matériau final et son homogénéité.
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Tu as tout à fait raison. Je n'avais pas pour ambition de résumer l'histoire de la fonderie en 50 mots ^^ mais tes clarifications sont les bienvenues.

a écrit : Puisque tu parles ici du katana j'en profite pour relier mon commentaire d'au dessus, il est intéressant de noter que le procédé traditionnel de fabrication du katana utilise un bas fourneau, le tatara, qui produit le tamahagane, un gros morceau d'acier pas du tout homogène dans lequel le forgeron sélectionne les bons morceaux. C'est somme toute un fourneau assez archaïque. Ces bons morceaux sont ensuite forgés pour faire le katana mais à aucun moment ne sont fondus. C'est seulement à ce moment que le procédé diffère énormément de ce qu'on a pu voir dès le début de l'âge du fer : d'aborder le forgeron traditionnel plie l'acier des dizaines voire des centaines de fois pour homogénéiser le plus possible la teneur en carbone et chasser les poches d'impuretés. Ensuite il donne sa forme à la lame, toujours en gardant le métal ductile mais non liquide. Puis il chauffe l'ensemble de la lame et la refroidit brutalement en la trempant dans l'eau. Et ce qu'on appelle du coup l'acier trempé, ça a carrément une structure cristalline différente de l'acier non trempé, les atomes sont arrangés différemment. Si on laisse l'acier refroidir doucement, le fer cherche à chasser le carbone de sa structure cristalline et le carbone se retrouve du coup concentré dans des poches de matériaux dur, séparées par des veines de fer quasi pur qui est plus mou. Globalement les propriétés mécaniques de cet acier sont donc bien, mais pas top. Quand on le trempe et que les cristaux se contractent très vite cependant, le carbone se retrouve piégé dans ces cristaux et le matériau obtenu est alors très dur du fait des tensions internes. Cette dureté permet de garder la lame aiguisée plus longtemps, mais ces tensions internes ont aussi le facheux effet de rendre l'acier cassant, ce qui pour une épée n'est pas souhaitable. C'est là que les forgerons japonais et européens avaient recours à une tactique différente.

Les japonnais ont choisi de garder l'acier sous la forme la plus dure possible pour le tranchant de la lame, mais pour empêcher l'épée de casser en deux ils ne durcissent pas l'acier autant pour le reste de la lame. L'arrière est couvert d'argile lors du trempage pour qu'il refroidisse plus lentement et durcisse moins, ce qui permet au forgeron de "peindre" une motif de vague élégant en appliquant l'argile, lequel sera visible sur la lame (le tranchant est généralement plus brillant que l'arrière). Le coeur de la lame est même traditionnellement en fer quasi pur et donc très mou.

Les Européens en revanche avaient recours pour leurs épées à un autre procédé après le trempage : ils rechauffaient légèrement l'acier à une température contrôlée et pour un temps contrôlé, ce qui enlevait à l'acier un tout petit peu de sa dureté mais permettait aussi de le rendre plus souple et à permis à force d'expérimentation de le rendre élastique, on avait donc des lames qui pouvaient se plier et revenir à leur forme initiale. Ces épées pouvaient donc encaisser des chocs incroyables et étaient globalement plus résistantes.
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T'es sûr du coup de la trempe à l'eau ? Parce qu'à priori un trempe à l'eau c'est la casse assurée.

a écrit : Nan mais sens que t'es vexé. Toutes ces petites attaques pathétiques.. C'est pas grave de se tromper ;) Le reste de ton explication était top. Et maintenant c'est moi qui ai attaqué... Décidément quel grand seigneur tu fais en m'excusant de tes bévues sur mon bout de phrase sorti de son contexte.

a écrit : Puisque tu parles ici du katana j'en profite pour relier mon commentaire d'au dessus, il est intéressant de noter que le procédé traditionnel de fabrication du katana utilise un bas fourneau, le tatara, qui produit le tamahagane, un gros morceau d'acier pas du tout homogène dans lequel le forgeron sélectionne les bons morceaux. C'est somme toute un fourneau assez archaïque. Ces bons morceaux sont ensuite forgés pour faire le katana mais à aucun moment ne sont fondus. C'est seulement à ce moment que le procédé diffère énormément de ce qu'on a pu voir dès le début de l'âge du fer : d'aborder le forgeron traditionnel plie l'acier des dizaines voire des centaines de fois pour homogénéiser le plus possible la teneur en carbone et chasser les poches d'impuretés. Ensuite il donne sa forme à la lame, toujours en gardant le métal ductile mais non liquide. Puis il chauffe l'ensemble de la lame et la refroidit brutalement en la trempant dans l'eau. Et ce qu'on appelle du coup l'acier trempé, ça a carrément une structure cristalline différente de l'acier non trempé, les atomes sont arrangés différemment. Si on laisse l'acier refroidir doucement, le fer cherche à chasser le carbone de sa structure cristalline et le carbone se retrouve du coup concentré dans des poches de matériaux dur, séparées par des veines de fer quasi pur qui est plus mou. Globalement les propriétés mécaniques de cet acier sont donc bien, mais pas top. Quand on le trempe et que les cristaux se contractent très vite cependant, le carbone se retrouve piégé dans ces cristaux et le matériau obtenu est alors très dur du fait des tensions internes. Cette dureté permet de garder la lame aiguisée plus longtemps, mais ces tensions internes ont aussi le facheux effet de rendre l'acier cassant, ce qui pour une épée n'est pas souhaitable. C'est là que les forgerons japonais et européens avaient recours à une tactique différente.

Les japonnais ont choisi de garder l'acier sous la forme la plus dure possible pour le tranchant de la lame, mais pour empêcher l'épée de casser en deux ils ne durcissent pas l'acier autant pour le reste de la lame. L'arrière est couvert d'argile lors du trempage pour qu'il refroidisse plus lentement et durcisse moins, ce qui permet au forgeron de "peindre" une motif de vague élégant en appliquant l'argile, lequel sera visible sur la lame (le tranchant est généralement plus brillant que l'arrière). Le coeur de la lame est même traditionnellement en fer quasi pur et donc très mou.

Les Européens en revanche avaient recours pour leurs épées à un autre procédé après le trempage : ils rechauffaient légèrement l'acier à une température contrôlée et pour un temps contrôlé, ce qui enlevait à l'acier un tout petit peu de sa dureté mais permettait aussi de le rendre plus souple et à permis à force d'expérimentation de le rendre élastique, on avait donc des lames qui pouvaient se plier et revenir à leur forme initiale. Ces épées pouvaient donc encaisser des chocs incroyables et étaient globalement plus résistantes.
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Merci, je pourrai expliquer pourquoi il y a des "vagues" sur le coté fil de la lame de mon sabre à un pote qui croit s'y connaitre en fabrication de katanas ^^

Il m'a sorti que c'était une imitation d'acier damassé, pour les touristes... nom d'un Victorinox, l'acier, c'est vraiment une science!

J'ai essayé de lui expliquer que les lames des katanas ne doivent pas être trop dures sinon elles sont cassantes, il l'a légèrement courbée sur son genou en forçant comme un dingue, elle a repris sa forme (elle rentre nickel dans le fourreau, parfaitement droite) et m'a dit que c'est de la merde ^^ BREF. Un peu têtu, comme moi! ^^

J'apprends...

a écrit : Merci, je pourrai expliquer pourquoi il y a des "vagues" sur le coté fil de la lame de mon sabre à un pote qui croit s'y connaitre en fabrication de katanas ^^

Il m'a sorti que c'était une imitation d'acier damassé, pour les touristes... nom d'un Victorinox, l'acier,
c'est vraiment une science!

J'ai essayé de lui expliquer que les lames des katanas ne doivent pas être trop dures sinon elles sont cassantes, il l'a légèrement courbée sur son genou en forçant comme un dingue, elle a repris sa forme (elle rentre nickel dans le fourreau, parfaitement droite) et m'a dit que c'est de la merde ^^ BREF. Un peu têtu, comme moi! ^^

J'apprends...
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Hé non rien à voir avec le damassé ! D'ailleurs, le damassé moderne n'a rien à voir non plus avec le "vrai" acier de Damas historique qu'il cherche à imiter visuellement. Dans le damassé moderne le forgeron alterne des couches sombres et claires d'aciers différents, avec des taux de carbone différents. Le motif est donc contrôlé et volontaire, joli mais sans propriétés mécaniques intéressantes.

Le vrai acier de Damas lui est très particulier. Il n'était pas fait dans un haut fourneau ni dans un bas fourneau mais dans un creuset. Le creuset était un récipient fixé au dessus d'un feu qui ne chauffait pas assez pour fondre l'acier, à l'instar du bas fourneau. Cependant il chauffait assez pour liquéfier la fonte, dont le très haut taux de carbone abaisse le point de fusion. On trempait ensuite dans cette fonte du fer quasi dépourvu de carbone qui devenait mou, s'enrichissant ainsi par diffusion du carbone. Le motif final était dû à l'utilisation de ce procédé mais aussi et surtout à la composition particulière du minerai utilisé et notamment à la présence de vanadium. Pour les forgerons de l'époque bien sûr, cela était un mystère. C'est pour ça sans doute qu'on dit souvent que l'acier de Damas a disparu parce que les techniques de production ont été perdues (dans le fléau de Valyria) alors qu'en vérité c'est probablement à cause d'un épuisement du minerai original.

Attention cependant même le vrai acier de Damas n'est pas magiquement tranchant léger et incassable comme l'acier Valyrien de Game of Thrones. Même si certains des meilleurs spécimens de sabres conservés sont de très bonne facture et redoutables, la plupart de ces lames étaient probablement assez moyenne, tout comme les épées européennes et japonnaise d'alors, et pour les mêmes raisons : bien que les artisans avaient une idée de comment procéder pour arriver à un bon résultat, les raisons scientifiques et les facteurs exacts derrière ce résultat n'étaient pas précisément compris, c'est cette compréhension qui nous permet aujourd'hui d'atteindre un grand degré de maîtrise et un résultat constant avec peu de ratés.

a écrit : Tu as tout à fait raison. Je n'avais pas pour ambition de résumer l'histoire de la fonderie en 50 mots ^^ mais tes clarifications sont les bienvenues. Et je suis parti dans une telle tangente que j'en ai oublié ce que m'a fait penser l'anecdote au départ : en obtenant par le biais de cette météorite du fer pur déjà raffiné, les Inuits sont entrés dans l'âge du fer mais se sont ainsi éloignés de "l'âge de l'acier" dans lequel les autres civilisations entraient forcément par accident en jouant avec un bas fourneau rudimentaire et un caillou qui fait bing quand on tape dessus.

a écrit : Merci, je pourrai expliquer pourquoi il y a des "vagues" sur le coté fil de la lame de mon sabre à un pote qui croit s'y connaitre en fabrication de katanas ^^

Il m'a sorti que c'était une imitation d'acier damassé, pour les touristes... nom d'un Victorinox, l'acier,
c'est vraiment une science!

J'ai essayé de lui expliquer que les lames des katanas ne doivent pas être trop dures sinon elles sont cassantes, il l'a légèrement courbée sur son genou en forçant comme un dingue, elle a repris sa forme (elle rentre nickel dans le fourreau, parfaitement droite) et m'a dit que c'est de la merde ^^ BREF. Un peu têtu, comme moi! ^^

J'apprends...
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Après ça dépend, le fait d'avoir des vagues dessinées sur ta lame (le hamon) ne dit rien sur sa qualité. Les copies bas de gamme sont aussi pourvues de vagues.

Sur les Katanas de qualité (forgés, dans les règles) les vagues sont irrégulières puisqu'elles sont le fruit de l'application de l'argile protecteur lors de la trempe du tranchant. (C'est d'ailleurs ce traitement thermique asymétrique qui donne sa courbure au sabre)

Sur les lames bas de gamme le dessin ne vient pas de la trempe (pas plus que la courbure du sabre) mais d'un traitement à l'acide, décoratif.

Si les vagues sont régulières et avec une longueur d'onde courte (comme un couteau à pain) c'est sûrement de la camelote. Irrégulières et grande longueur d'onde, sûrement forgé et de qualité.

a écrit : Après ça dépend, le fait d'avoir des vagues dessinées sur ta lame (le hamon) ne dit rien sur sa qualité. Les copies bas de gamme sont aussi pourvues de vagues.

Sur les Katanas de qualité (forgés, dans les règles) les vagues sont irrégulières puisqu'elles sont le fruit de l'application de l&#
039;argile protecteur lors de la trempe du tranchant. (C'est d'ailleurs ce traitement thermique asymétrique qui donne sa courbure au sabre)

Sur les lames bas de gamme le dessin ne vient pas de la trempe (pas plus que la courbure du sabre) mais d'un traitement à l'acide, décoratif.

Si les vagues sont régulières et avec une longueur d'onde courte (comme un couteau à pain) c'est sûrement de la camelote. Irrégulières et grande longueur d'onde, sûrement forgé et de qualité.
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Que de connaissances sur ce sujet. Ton métier est-il en rapport avec lui ?