D'où vient le symbole x en mathématiques ?

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En mathématiques, le symbole X apparaît au XIIe siècle pour désigner une inconnue (ou une variable). Il résulte de la traduction espagnole abrégé "Xay" du mot "chaï" ("chose" en arabe), présent dans le premier traité d’algèbre du mathématicien Al-Khwârizmî au IXe siècle.

Le Xay sera ensuite abrégé par la lettre grec Chi (équivalent à notre X) par René Descartes pour écrire des équations (avec le Y et le Z) et deviendra petit à petit le symbole de tout ce qui est "inconnu".


Commentaires préférés (3)

À noter que les traités de mathématiques ont longtemps été écrits dans la langue courante : plutôt que "2x = 4", on écrivait "on cherche une quantité telle que multipliée par deux, elle soit égale à quatre.
Quant il s'agit de méthode de résolution graphique d'équations du 2nd ou 3e degré, la moindre ligne algébrique devenait un copieux paragraphe !

a écrit : À noter que les traités de mathématiques ont longtemps été écrits dans la langue courante : plutôt que "2x = 4", on écrivait "on cherche une quantité telle que multipliée par deux, elle soit égale à quatre.
Quant il s'agit de méthode de résolution graphique d'équations du 2nd ou 3e degré,
la moindre ligne algébrique devenait un copieux paragraphe ! Afficher tout
Heureusement que ca a changé... Je n'aurais jamais apprécié les maths sinon ! Et d'ailleurs les maths n'auraient pas pu se développer correctement sans ça : les notions d'algèbre, d'analyse ou de topologie usuelles ont besoin d'une forme d'expression compacte, rapides à écrire et bien définies pour pouvoir être utilisables, sinon on perd le fil de la démonstration.

a écrit : Heureusement que ca a changé... Je n'aurais jamais apprécié les maths sinon ! Et d'ailleurs les maths n'auraient pas pu se développer correctement sans ça : les notions d'algèbre, d'analyse ou de topologie usuelles ont besoin d'une forme d'expression compacte, rapides à écrire et bien définies pour pouvoir être utilisables, sinon on perd le fil de la démonstration. Afficher tout Certes, mais la version en langage parlée est parfois beaucoup plus parlante.
Prends l’équation de Maxwell-Faraday en électromagnétisme par exemple, dans son écriture locale :

∇×E = = −∂t/∂B

Même en connaissant les symboles ce n’est pas parlant, c’est statique et impersonnel.

Alors que « Le rotationnel du champ électrique est proportionnel à la variation du champ magnétique au cours du temps. » c’est beaucoup plus clair, du moins je trouve.

Je suis désolé de donner (encore) un de mes liens, mais j’ai fait cet éxercice de verbalisation des formules pour les 4 équations de Maxwell là : couleur-science.eu/?d=c7f412--les-equations-de-maxwell-expliquees-simplement

Je pense que des cours scolaires sur la signification des équations en physique et une lecture « verbale » des équations pourrait aider beaucoup d’étudiants…

(Pour les lycéens : en sup, après le bac, on utilise *beaucoup* de math en cours de physique et même chimie. Au lycée, les maths sont encore décorrélés de la physique. Les équations en physique se limitent parfois à la dérivée (d/dt) mais c’est tout. En sup, on bouffe de ça tous les jours, faut le savoir).

J’ai plusieurs livres de physiques centenaire chez moi et je les adore justement parce qu’on y explique les choses verbalement.


Tous les commentaires (13)

À noter que les traités de mathématiques ont longtemps été écrits dans la langue courante : plutôt que "2x = 4", on écrivait "on cherche une quantité telle que multipliée par deux, elle soit égale à quatre.
Quant il s'agit de méthode de résolution graphique d'équations du 2nd ou 3e degré, la moindre ligne algébrique devenait un copieux paragraphe !

a écrit : À noter que les traités de mathématiques ont longtemps été écrits dans la langue courante : plutôt que "2x = 4", on écrivait "on cherche une quantité telle que multipliée par deux, elle soit égale à quatre.
Quant il s'agit de méthode de résolution graphique d'équations du 2nd ou 3e degré,
la moindre ligne algébrique devenait un copieux paragraphe ! Afficher tout
Heureusement que ca a changé... Je n'aurais jamais apprécié les maths sinon ! Et d'ailleurs les maths n'auraient pas pu se développer correctement sans ça : les notions d'algèbre, d'analyse ou de topologie usuelles ont besoin d'une forme d'expression compacte, rapides à écrire et bien définies pour pouvoir être utilisables, sinon on perd le fil de la démonstration.

a écrit : À noter que les traités de mathématiques ont longtemps été écrits dans la langue courante : plutôt que "2x = 4", on écrivait "on cherche une quantité telle que multipliée par deux, elle soit égale à quatre.
Quant il s'agit de méthode de résolution graphique d'équations du 2nd ou 3e degré,
la moindre ligne algébrique devenait un copieux paragraphe ! Afficher tout
Ça vient de là,le poncif "ceux qui sont bons en maths sont bons en français" ???

Les maths et la physique m'ont permis d'apprendre l'alphabet grec (majuscules et minuscules) !!! :)

a écrit : Ça vient de là,le poncif "ceux qui sont bons en maths sont bons en français" ??? C'est aussi parce qu'une fois arrivé à un certain niveau de mathématiques, les nombres se font de plus en plus rares dans les formules. ^^

a écrit : Ça vient de là,le poncif "ceux qui sont bons en maths sont bons en français" ??? Malheureusement, non. Je ne suis clairement pas un cador en maths, mais je m'y suis toujours bien débrouillé et en général c'est la matière qui me fournissait la plus grande partie de mes points lors des concours ou examens. Par contre le français est la matière qui m'a toujours le plus pénalisé...

a écrit : Ça vient de là,le poncif "ceux qui sont bons en maths sont bons en français" ??? Si tu étudies la théorie des langages formels ça peut aider ^^
fr.m.wikipedia.org/wiki/Langage_formel
Perso j'étais nul en français (et le suis toujours... Mais un peu moins) mais pas mal en maths, comme quoi faut tjs une exception pour confirmer une règle. ;)

a écrit : Heureusement que ca a changé... Je n'aurais jamais apprécié les maths sinon ! Et d'ailleurs les maths n'auraient pas pu se développer correctement sans ça : les notions d'algèbre, d'analyse ou de topologie usuelles ont besoin d'une forme d'expression compacte, rapides à écrire et bien définies pour pouvoir être utilisables, sinon on perd le fil de la démonstration. Afficher tout Certes, mais la version en langage parlée est parfois beaucoup plus parlante.
Prends l’équation de Maxwell-Faraday en électromagnétisme par exemple, dans son écriture locale :

∇×E = = −∂t/∂B

Même en connaissant les symboles ce n’est pas parlant, c’est statique et impersonnel.

Alors que « Le rotationnel du champ électrique est proportionnel à la variation du champ magnétique au cours du temps. » c’est beaucoup plus clair, du moins je trouve.

Je suis désolé de donner (encore) un de mes liens, mais j’ai fait cet éxercice de verbalisation des formules pour les 4 équations de Maxwell là : couleur-science.eu/?d=c7f412--les-equations-de-maxwell-expliquees-simplement

Je pense que des cours scolaires sur la signification des équations en physique et une lecture « verbale » des équations pourrait aider beaucoup d’étudiants…

(Pour les lycéens : en sup, après le bac, on utilise *beaucoup* de math en cours de physique et même chimie. Au lycée, les maths sont encore décorrélés de la physique. Les équations en physique se limitent parfois à la dérivée (d/dt) mais c’est tout. En sup, on bouffe de ça tous les jours, faut le savoir).

J’ai plusieurs livres de physiques centenaire chez moi et je les adore justement parce qu’on y explique les choses verbalement.

a écrit : Certes, mais la version en langage parlée est parfois beaucoup plus parlante.
Prends l’équation de Maxwell-Faraday en électromagnétisme par exemple, dans son écriture locale :

∇×E = = −∂t/∂B

Même en connaissant les symboles ce n’est pas parlant, c’est statique et impersonnel.

Alors que « Le rotationnel du champ électrique est proportionnel à la variation du champ magnétique au cours du temps. » c’est beaucoup plus clair, du moins je trouve.

Je suis désolé de donner (encore) un de mes liens, mais j’ai fait cet éxercice de verbalisation des formules pour les 4 équations de Maxwell là : couleur-science.eu/?d=c7f412--les-equations-de-maxwell-expliquees-simplement

Je pense que des cours scolaires sur la signification des équations en physique et une lecture « verbale » des équations pourrait aider beaucoup d’étudiants…

(Pour les lycéens : en sup, après le bac, on utilise *beaucoup* de math en cours de physique et même chimie. Au lycée, les maths sont encore décorrélés de la physique. Les équations en physique se limitent parfois à la dérivée (d/dt) mais c’est tout. En sup, on bouffe de ça tous les jours, faut le savoir).

J’ai plusieurs livres de physiques centenaire chez moi et je les adore justement parce qu’on y explique les choses verbalement.
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Oui, comprendre une équation au départ demande souvent une certaine forme de verbalisation ou pour ma part de représentation.
Le défaut de l'enseignement sur ces types d'équations est le manque de compréhension des opérateurs mathématiques utilisés. Quand on sait se représenter mentalement un opérateur, l'équation fait nettement moins peur.
C'est comme les matrices, le pourcentage d'étudiants qui les 'voient' en mathématiques et savent machinalement faire calculs mais qui ne savent pas utiliser ce formalisme pour l'utiliser en physique ou en informatique m'a toujours laissé sur le culcul...

Par exemple je ne compte plus le nombre de personnes que je vois faire des résolution type moindres carrés pour faire une décomposition sur une base orthonormale alors qu'un bête produit scalaire donne directement le résultat...

a écrit : Oui, comprendre une équation au départ demande souvent une certaine forme de verbalisation ou pour ma part de représentation.
Le défaut de l'enseignement sur ces types d'équations est le manque de compréhension des opérateurs mathématiques utilisés. Quand on sait se représenter mentalement un opérateur,
l'équation fait nettement moins peur.
C'est comme les matrices, le pourcentage d'étudiants qui les 'voient' en mathématiques et savent machinalement faire calculs mais qui ne savent pas utiliser ce formalisme pour l'utiliser en physique ou en informatique m'a toujours laissé sur le culcul...

Par exemple je ne compte plus le nombre de personnes que je vois faire des résolution type moindres carrés pour faire une décomposition sur une base orthonormale alors qu'un bête produit scalaire donne directement le résultat...
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Nom d'un chien, j'ai absolument rien compris, ca me manquais!

(référence a trouver, un euro x10² multiplié par la taille du grand mat de la Pinta transposé en livre sterling a la personne qui donne la bonne réponse.)

Je plaisante hein, je sais que c'est sérieux, tous ces trucs, je me moque gentillement :)

a écrit : Nom d'un chien, j'ai absolument rien compris, ca me manquais!

(référence a trouver, un euro x10² multiplié par la taille du grand mat de la Pinta transposé en livre sterling a la personne qui donne la bonne réponse.)

Je plaisante hein, je sais que c'est sérieux, tous ces trucs, je me moque gentillement :)
Kaamelott

Donc, tu me dois :
1x100x15,7*x1,17** = 1836,9 euros

* Je suis sympa je prends la hauteur depuis le pont :D
** Cours a l'heure de cette réponse

Balance ton mail que je t'envoie mon RIB

XD

a écrit : Les maths et la physique m'ont permis d'apprendre l'alphabet grec (majuscules et minuscules) !!! :) Très utile en voyage en Grèce, avec le Guide du Routard : le guide donnait les noms des endroits recommandés et l'adresse avec le nom de la rue écrits en alphabet latin alors que les enseignes et les plaques de rues étaient bien sûr écrits en alphabet grec ! (je n'ai jamais compris pourquoi ils n'avaient pas pensé à reproduire les noms écrits avec l'alphabet grec directement dans le guide). Alors il fallait reconnaître la forme des lettres et les convertir grâce aux souvenirs de physique pour savoir si la plaque de rue correspondait à la rue écrite en alphabet latin dans le guide. Toutes les utilisations en physique onr été très utiles : la longueur d'onde qui m'avait appris le lambda, la petite variation pour epsilon, etc.

a écrit : Kaamelott

Donc, tu me dois :
1x100x15,7*x1,17** = 1836,9 euros

* Je suis sympa je prends la hauteur depuis le pont :D
** Cours a l'heure de cette réponse

Balance ton mail que je t'envoie mon RIB

XD
Perdu, c'est le Colonel O'Neil dans Stargate, quand Daniel Jackson refait son apparition en chair et en os.

Merci d'avoir joué au "Qui perd, perd", vous nous devez 100 francs, bonne journée et au revoir. :)