Le premier rôle de Robert de Niro en tant que figure italienne ne fut pas dans un film, mais dans une publicité pour voiture (l'AMC Ambassador). Tournée en 1970 dans Little Italy, elle concentre tous les clichés possibles et vante une voiture qui "a juste l'air chère, mais qui ne l'est pas".
Commentaires préférés (3)
Quel peut donc être le cachet d'un acteur à la renommée internationale déjà faite, pour un film ?
... Et pour une publicité ?
Prenons le cas de George Clooney et sa Nespresso.
Il est estimé que le cachet pour le premier spot, fut de 5 à 6 millions de $, montant aux alentours de 10, pour les suivants.
Si, en quelques jours de tournage publicitaire, une Star du cinéma peut gagner tout autant -voire plus ! - qu'un rôle dans un film pouvant nécessiter plusieurs semaines, le compte est très vite fait !
Publicité pour Chanel N° 5, protagonisée par Nicole Kidman: 12 millions de $. 1/3 du budget total.
Pour une publicité diffusée à l'échelle "mondiale", l'inversion peut être vraiment rentable... Tant pour l'image de marque de la multinationale que de l'acteur en soi.
Les plus grands réalisateurs de ciné, ne sont pas en reste...
Tous les plus grands réalisateurs du cinéma Hollywoodien... Ont trouvé dans cette voie, une financiation extra pour un futur long-métrage.
De plus, le placement d'autres produits au sein même d'un film, sous forme de publicité plus ou moins déguisée, permet une source extra de revenus.
Peter Weir, dans le film "Le show de Truman", parodie superbement cette pratique.
Tous les commentaires (14)
Ce qui me turlupine le plus ce n’est pas tant ceux qui ont commencé par jouer dans des publicités, après tout il faut bien de l’alimentaire. Mais plutôt ceux qui y retournent…
Ce type (Robert de Niro) est déprimant... Même dans une pub à deux balles, il est bon !!!...
Même si la star est bien payé pour le faire c'est quelque part finalement de la charité, car sans lui tu n'aurais peut être pas été convaincu, et tu aurais loupé quelque chose d'essentiel.
Quel peut donc être le cachet d'un acteur à la renommée internationale déjà faite, pour un film ?
... Et pour une publicité ?
Prenons le cas de George Clooney et sa Nespresso.
Il est estimé que le cachet pour le premier spot, fut de 5 à 6 millions de $, montant aux alentours de 10, pour les suivants.
Si, en quelques jours de tournage publicitaire, une Star du cinéma peut gagner tout autant -voire plus ! - qu'un rôle dans un film pouvant nécessiter plusieurs semaines, le compte est très vite fait !
Publicité pour Chanel N° 5, protagonisée par Nicole Kidman: 12 millions de $. 1/3 du budget total.
Pour une publicité diffusée à l'échelle "mondiale", l'inversion peut être vraiment rentable... Tant pour l'image de marque de la multinationale que de l'acteur en soi.
Les plus grands réalisateurs de ciné, ne sont pas en reste...
Tous les plus grands réalisateurs du cinéma Hollywoodien... Ont trouvé dans cette voie, une financiation extra pour un futur long-métrage.
De plus, le placement d'autres produits au sein même d'un film, sous forme de publicité plus ou moins déguisée, permet une source extra de revenus.
Peter Weir, dans le film "Le show de Truman", parodie superbement cette pratique.
Le recours à des Stars, pour venter un produit, n'est plus une pratique aussi répandue qu'elle ne le fut.
Les publicistes se sont rendus compte que la notoriété de l'interprète... Peut reléguer le produit au second plan.
Il y a un cas assez célèbre en Espagne: "le chauve de la Loterie de Noël", apparu en 1998.
Interprété par un illustre inconnu Britannique, l'acteur principal devint rapidement une star, signant l'année suivante, un contrat pour dix ans. En contrepartie, il devait se tenir à une clause d'exclusivité. Son salaire était de 120 000 €uros annuels.
En 2005, patatras. La société des Loteries résilie le contrat avec quatre années d'anticipation, car l'image donnée par l'acteur, commence à être négative pour l'entreprise. Le recours à certaines émotions est tel, que la société ne peut plus faire évoluer sa communication.
Bref, le consommateur ne pouvait plus s'imaginer ce personnage principal dans un autre style de pub, pour le même produit.
Les sept pubs sont certes très belles, mais tu pourrais toutes les voir à la suite, croyant qu'il ne s'agit que de la même.
Voici la première, de 1998:
youtu.be/x2yfVXPvmB4
Quelques autres erreurs:
Croire que la Star est parfaite pour venter le produit...
Que la qualité et performance du produit, correspondent à la perfection véhiculée par l'acteur...
Que le produit (ou gamme) venté par le jeu de l'acteur, correspond au style de la Star.
Sans parler de sociétés qui ont fait exploser leur budget publicité pour contracter une Star... Mais n'avaient plus assez d'argent pour payer les encarts publicitaires.
I’acteur fait un job honnête, il loue son corp pour de l’argent. on lui propose un salaire jugé correct pour ce qu‘il propose. Où es le problème? L‘art?
Ca me rappelle la scène de la publicité avec Bill Murray dans Lost in Translation... Qui est une forme de satire de ce monde et de ces liens d'argent entre publicitaires et célébrités.
Sur une touche plus humoristique, je vous conseille de regarder le passage de la cérémonie AFI en hommage à Meryl Streep où Jim Carrey imite 3 célébrités dans des spots de pubs (De Niro, Dern et Nicholson) j'ai trouvé ça excellent
Voici le lien pour la cérémonie AFI pour les curieux :
youtu.be/NhPnTJP-_vU?t=115
Moi ce qui me turlupine vraiment c'est les montants pharamineux dédiés à la pub et au marketing, argent qui pourrait être employé de bien meilleure façon à mon sens.