L’histoire de Pinocchio ne se finit pas très bien

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Grâce au dessin animé de Walt Disney, ou à ses différentes autres adaptations, nous croyons tous bien connaître l’histoire de Pinocchio. Pourtant, dans l’histoire originelle, celui-ci est exécuté par pendaison en punition de ses mauvaises actions et rend son dernier souffle sur ces mots : « Oh, mon père  ! Si tu avais pu être là  ! »


Commentaires préférés (3)

On peut généraliser l'ensemble de l'anecdote à la quasi totalité des histoires pour enfants connues (cendrillon, blanche-neige, hansel et gretel, etc...). Toutes les premières versions sont destinées à "rendre les enfants plus sages" et elles sont toutes à peu de choses près violentes, macabre ou se terminant mal (les soeurs de cendrillon qui se tranchent les orteils, le prince de la belle au bois dormant qui la viole et la fait tomber enceinte, etc...).
Bref il fallait des histoires percutantes pour que les enfants se tiennent à carreaux. Puis Disney est arrivé et en a fait des "contes de fée" pour enfants. Ce n'est d'ailleurs pas forcément mieux car certains en gardent une vision de la vie et de l'amour très édulcoré et très éloigné de la dur réalité des relations humaines (non les hommes ne sont pas des princes charmants qui sauvent les pauvres femmes fragiles).

Je note toutefois le côté assez comique de pendre une marionnette en bois (qui n'a ni poumons, ni trachée...).

Dans le roman originel, il me semble que Pinocchio buvait énormément aussi , la preuve, il avait une continuelle gueule de bois ^^

Pinocchio est le 2e long métrage d’animation de Walt Disney, et à l’époque (1940) il le destinait à un public d’adultes.
Ce n’est que bien plus tard que les dessins animés sont devenus un spectacle destiné aux enfants.
Comme il fait partie des classiques Disney, on croit pouvoir le regarder facilement avec ses enfants, mais je vous déconseille de mettre un bambin trop jeune devant, certaines scènes sont assez sombres…


Tous les commentaires (37)

On peut généraliser l'ensemble de l'anecdote à la quasi totalité des histoires pour enfants connues (cendrillon, blanche-neige, hansel et gretel, etc...). Toutes les premières versions sont destinées à "rendre les enfants plus sages" et elles sont toutes à peu de choses près violentes, macabre ou se terminant mal (les soeurs de cendrillon qui se tranchent les orteils, le prince de la belle au bois dormant qui la viole et la fait tomber enceinte, etc...).
Bref il fallait des histoires percutantes pour que les enfants se tiennent à carreaux. Puis Disney est arrivé et en a fait des "contes de fée" pour enfants. Ce n'est d'ailleurs pas forcément mieux car certains en gardent une vision de la vie et de l'amour très édulcoré et très éloigné de la dur réalité des relations humaines (non les hommes ne sont pas des princes charmants qui sauvent les pauvres femmes fragiles).

Je note toutefois le côté assez comique de pendre une marionnette en bois (qui n'a ni poumons, ni trachée...).

Dans le roman originel, il me semble que Pinocchio buvait énormément aussi , la preuve, il avait une continuelle gueule de bois ^^

Pinocchio est le 2e long métrage d’animation de Walt Disney, et à l’époque (1940) il le destinait à un public d’adultes.
Ce n’est que bien plus tard que les dessins animés sont devenus un spectacle destiné aux enfants.
Comme il fait partie des classiques Disney, on croit pouvoir le regarder facilement avec ses enfants, mais je vous déconseille de mettre un bambin trop jeune devant, certaines scènes sont assez sombres…

a écrit : On peut généraliser l'ensemble de l'anecdote à la quasi totalité des histoires pour enfants connues (cendrillon, blanche-neige, hansel et gretel, etc...). Toutes les premières versions sont destinées à "rendre les enfants plus sages" et elles sont toutes à peu de choses près violentes, macabre ou se terminant mal (les soeurs de cendrillon qui se tranchent les orteils, le prince de la belle au bois dormant qui la viole et la fait tomber enceinte, etc...).
Bref il fallait des histoires percutantes pour que les enfants se tiennent à carreaux. Puis Disney est arrivé et en a fait des "contes de fée" pour enfants. Ce n'est d'ailleurs pas forcément mieux car certains en gardent une vision de la vie et de l'amour très édulcoré et très éloigné de la dur réalité des relations humaines (non les hommes ne sont pas des princes charmants qui sauvent les pauvres femmes fragiles).

Je note toutefois le côté assez comique de pendre une marionnette en bois (qui n'a ni poumons, ni trachée...).
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N'était-il pas devenu un véritable enfant quand il a été pendu ?

a écrit : N'était-il pas devenu un véritable enfant quand il a été pendu ? J'y ai pensé, mais à priori il ne se change pas en humain dans les premières histoires de Carlo Collodi, mais bon un pantin qui marche, parle, probablement respire ... ça doit aussi pouvoir mourir ... d'ailleurs en parlant de ça: et le meurtre de Jiminy Cricket au marteau, on en parle? :)

a écrit : Pinocchio est le 2e long métrage d’animation de Walt Disney, et à l’époque (1940) il le destinait à un public d’adultes.
Ce n’est que bien plus tard que les dessins animés sont devenus un spectacle destiné aux enfants.
Comme il fait partie des classiques Disney, on croit pouvoir le regarder facilement avec
ses enfants, mais je vous déconseille de mettre un bambin trop jeune devant, certaines scènes sont assez sombres… Afficher tout
Je confirme, étant petit, j’étais au bord des larmes pendant certaines scènes. Pas de tristesse, mais un énorme malaise, comme dans certains films d’horreur où la tension est mise en avant, sans forcément qu’on ne voie qui que ce soit mourir.

a écrit : On peut généraliser l'ensemble de l'anecdote à la quasi totalité des histoires pour enfants connues (cendrillon, blanche-neige, hansel et gretel, etc...). Toutes les premières versions sont destinées à "rendre les enfants plus sages" et elles sont toutes à peu de choses près violentes, macabre ou se terminant mal (les soeurs de cendrillon qui se tranchent les orteils, le prince de la belle au bois dormant qui la viole et la fait tomber enceinte, etc...).
Bref il fallait des histoires percutantes pour que les enfants se tiennent à carreaux. Puis Disney est arrivé et en a fait des "contes de fée" pour enfants. Ce n'est d'ailleurs pas forcément mieux car certains en gardent une vision de la vie et de l'amour très édulcoré et très éloigné de la dur réalité des relations humaines (non les hommes ne sont pas des princes charmants qui sauvent les pauvres femmes fragiles).

Je note toutefois le côté assez comique de pendre une marionnette en bois (qui n'a ni poumons, ni trachée...).
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Je ne pense pas les contes aient autant d'influence. Peut-être qu'à une époque, dans des familles "rigoureuses" qui protègaient leurs enfants contre le monde extérieur, c'était le cas (et encore..), ces histoires avaient un rôle dans l'éducation. Aujourd'hui il me semble qu'internet, les réseaux sociaux, les écoles... et même les valeurs modernes d'éducation enlèvent vite "l'innocence" de nos enfants. Comme pour le père Noël, les licornes et Harry Potter, je doute fort que certains, comme tu l'écris, en gardent une vision de la vie jusqu'à l'âge d'être responsable.

a écrit : Je ne pense pas les contes aient autant d'influence. Peut-être qu'à une époque, dans des familles "rigoureuses" qui protègaient leurs enfants contre le monde extérieur, c'était le cas (et encore..), ces histoires avaient un rôle dans l'éducation. Aujourd'hui il me semble qu'internet, les réseaux sociaux, les écoles... et même les valeurs modernes d'éducation enlèvent vite "l'innocence" de nos enfants. Comme pour le père Noël, les licornes et Harry Potter, je doute fort que certains, comme tu l'écris, en gardent une vision de la vie jusqu'à l'âge d'être responsable. Afficher tout Dans mon exemple ici, croire que l'homme vient à chaque fois sauver la femme en détresse, ce n'est pas de "l'innocence", c'est une vision erronée du monde.
Et plus je vieillis, plus j'ai tendance à croire que nous sommes tous des enfants plus ou moins équilibrés avec un masque factice d'adulte sur la tête. Et énormément d'éléments de nos 15 premières années conditionnent nos rapports à l'autre, nos comportements et notre sensibilité générale.

a écrit : On peut généraliser l'ensemble de l'anecdote à la quasi totalité des histoires pour enfants connues (cendrillon, blanche-neige, hansel et gretel, etc...). Toutes les premières versions sont destinées à "rendre les enfants plus sages" et elles sont toutes à peu de choses près violentes, macabre ou se terminant mal (les soeurs de cendrillon qui se tranchent les orteils, le prince de la belle au bois dormant qui la viole et la fait tomber enceinte, etc...).
Bref il fallait des histoires percutantes pour que les enfants se tiennent à carreaux. Puis Disney est arrivé et en a fait des "contes de fée" pour enfants. Ce n'est d'ailleurs pas forcément mieux car certains en gardent une vision de la vie et de l'amour très édulcoré et très éloigné de la dur réalité des relations humaines (non les hommes ne sont pas des princes charmants qui sauvent les pauvres femmes fragiles).

Je note toutefois le côté assez comique de pendre une marionnette en bois (qui n'a ni poumons, ni trachée...).
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"Rendre les enfants plus sages" est une expression un peu réductrice (j'ai toutefois bien noté que tu avais mis ces mots entre guillemets).
Les contes, qu'ils soient écrits ou issus de tradition orale, ont universellement un rôle de formation, d'accompagnement vers l'âge adulte.
Le conte du chaperon rouge a par exemple pour but d'apprendre aux jeunes filles à se méfier des hommes (et pas des loups) et de leurs appétits sexuels parfois démesurés.

a écrit : Je ne pense pas les contes aient autant d'influence. Peut-être qu'à une époque, dans des familles "rigoureuses" qui protègaient leurs enfants contre le monde extérieur, c'était le cas (et encore..), ces histoires avaient un rôle dans l'éducation. Aujourd'hui il me semble qu'internet, les réseaux sociaux, les écoles... et même les valeurs modernes d'éducation enlèvent vite "l'innocence" de nos enfants. Comme pour le père Noël, les licornes et Harry Potter, je doute fort que certains, comme tu l'écris, en gardent une vision de la vie jusqu'à l'âge d'être responsable. Afficher tout Les films Disney "de princesse" et internet correspondent tout simplement à 2 époques différentes : les années 50 à 90 (voire fin 2000) pour les contes princes/princesses. Depuis les années 2000, on ne peut pas dire que les films Disney présentent le femme comme "une pauvre petite princesse qui attend son sauveur mâle".
La portée était aussi différente. Avant, il sortait 1 Disney par an (voire moins), c'était un évènement, tout le monde allait le voir. Maintenant, il en sort 10 par an, l'impact n'est pas le même.

a écrit : "Rendre les enfants plus sages" est une expression un peu réductrice (j'ai toutefois bien noté que tu avais mis ces mots entre guillemets).
Les contes, qu'ils soient écrits ou issus de tradition orale, ont universellement un rôle de formation, d'accompagnement vers l'âge adulte.
/> Le conte du chaperon rouge a par exemple pour but d'apprendre aux jeunes filles à se méfier des hommes (et pas des loups) et de leurs appétits sexuels parfois démesurés. Afficher tout
si si ! Ne pas oublier qu'un enfant dépressif est un enfant sage ! (ref a chercher pour les joueurs)

a écrit : Je ne pense pas les contes aient autant d'influence. Peut-être qu'à une époque, dans des familles "rigoureuses" qui protègaient leurs enfants contre le monde extérieur, c'était le cas (et encore..), ces histoires avaient un rôle dans l'éducation. Aujourd'hui il me semble qu'internet, les réseaux sociaux, les écoles... et même les valeurs modernes d'éducation enlèvent vite "l'innocence" de nos enfants. Comme pour le père Noël, les licornes et Harry Potter, je doute fort que certains, comme tu l'écris, en gardent une vision de la vie jusqu'à l'âge d'être responsable. Afficher tout Si si, j'ai des élèves de 2nde à 2 ème année post bac, et certains vivent dans un monde de "Bisounours". Mais je pense aussi que ce sont ceux qui ont une vie "parfaite", sans trop de chamboulement dans leur vie.

Et ma belle-sœur a "grandi avec" Harry Potter, et elle garde une vision de la vie un peu...féerique...

a écrit : Si si, j'ai des élèves de 2nde à 2 ème année post bac, et certains vivent dans un monde de "Bisounours". Mais je pense aussi que ce sont ceux qui ont une vie "parfaite", sans trop de chamboulement dans leur vie.

Et ma belle-sœur a "grandi avec" Harry Potter, et elle garde une vision de la vie un peu...féerique...
Dans un autre registre, c'est un débat que j'ai eu avec ma femme qui ne voulait pas montrer à mes enfants le roi lion et bambi car il y avait des "morts". Je n'étais pas du tout d'accord avec le fait d'occulter la notion de mort. Elle est appréciable et envisageable à tous âge avec les explications qui vont bien (et les gamins comprennent beaucoup plus de choses qu'on ne croit).
Et oui c'est triste, mufasa meurt. Il "va" au ciel ou dans les étoiles si on veut mais en tout cas "il n'est plus" et simba est bien tout seul pour apprendre la vie. Et que l'on ait 5 ans ou 20 ans, c'est la même chose, c'est un fait inéluctable qu'il faut appréhender.

C'est en sachant que la mort existe qu'on apprécie la vie et qu'on regarde avant de traverser ^^.

PS : finalement je me rend compte par rapport à l'anecdote que les films que mes enfants préfèrent sont ceux pas trop édulcorés justement avec des scènes "qui font peur" comme le roi lion (avec les hyènes), la princesse et la grenouille (avec les esprits vaudou), coco (avec les squelettes), etc...

Ma version préférée reste celle de Gotlib dans RàB, «Les aventures de Pinokenstein», dans laquelle Pinokenstein, à qui une fée délurée a donné la vie, mène une existence dissolue, fume, boit,... et a souvent la gueule de bois.
A chaque fois qu'il fait une connerie - c'est-à-dire souvent - Gepetto le tance en lui disant qu'un jour, il finira «dans le cabinet noir de Monsieur Jean-Henri».
Vient enfin le jour où Pinokenstein dépasse vraiment les limites. Gepetto le conduit alors chez le fameux «Jean-Henri», qui jette Pinokenstein dans une malle toute sombre et lance à Gepetto : «Merci, elles vont se régaler!»

Sur le couvercle de la malle, on peut lire : «Jean-Henri Fabre Entomologiste - Termites Tropicales»

a écrit : Dans un autre registre, c'est un débat que j'ai eu avec ma femme qui ne voulait pas montrer à mes enfants le roi lion et bambi car il y avait des "morts". Je n'étais pas du tout d'accord avec le fait d'occulter la notion de mort. Elle est appréciable et envisageable à tous âge avec les explications qui vont bien (et les gamins comprennent beaucoup plus de choses qu'on ne croit).
Et oui c'est triste, mufasa meurt. Il "va" au ciel ou dans les étoiles si on veut mais en tout cas "il n'est plus" et simba est bien tout seul pour apprendre la vie. Et que l'on ait 5 ans ou 20 ans, c'est la même chose, c'est un fait inéluctable qu'il faut appréhender.

C'est en sachant que la mort existe qu'on apprécie la vie et qu'on regarde avant de traverser ^^.

PS : finalement je me rend compte par rapport à l'anecdote que les films que mes enfants préfèrent sont ceux pas trop édulcorés justement avec des scènes "qui font peur" comme le roi lion (avec les hyènes), la princesse et la grenouille (avec les esprits vaudou), coco (avec les squelettes), etc...
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Va d'ailleurs falloir qu'on commence à réfléchir aux dessins animés qu'on va montrer aux enfants. Pour l'instant notre aîné de 3 ans et demi n'est allé qu'une fois au cinéma, et il n'a jamais vu de dessin animé chez nous (pas de TV, pas internet chez nous, on n'ouvre les PC qu'une fois les enfants endormis). Apparemment à l'école il a vu des dessins animés. Ça me plaît moyen, mais bon.
Bref, des conseils de films et dessins animés à montrer à un enfant de 3 ans et demi ? Et ne me répondez pas les Pat' Patrouille !

a écrit : Les films Disney "de princesse" et internet correspondent tout simplement à 2 époques différentes : les années 50 à 90 (voire fin 2000) pour les contes princes/princesses. Depuis les années 2000, on ne peut pas dire que les films Disney présentent le femme comme "une pauvre petite princesse qui attend son sauveur mâle".
La portée était aussi différente. Avant, il sortait 1 Disney par an (voire moins), c'était un évènement, tout le monde allait le voir. Maintenant, il en sort 10 par an, l'impact n'est pas le même.
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Il ne fait pas confondre le groupe, avec notamment plein de studios de production (marvel, Lucasfilm, pixar) et le studio d'animation "historique" Disney (la reine des neiges). Disney est maintenant une entreprise avec une production conséquente, mais la "marque" qui produit les contes "à l'ancienne" n'est quand même pas aussi prolifique. Elle a aussi changé (avec des héroïnes en perso principal) mais il ya toujours la même recette :le bien et le mal, le graphisme avec les codes (la proportion physique des personnages) définie par Walt, la reprise de mythologie existante, les accompagnateurs du personnage principale (souvent des animaux), les singles et le marketing associé... Je ne sais pas vraiment si la distinction est aussi nette (un peu comme producteur et réalisateur) mais comme "client" je vois bien les "vrais" disney

a écrit : Va d'ailleurs falloir qu'on commence à réfléchir aux dessins animés qu'on va montrer aux enfants. Pour l'instant notre aîné de 3 ans et demi n'est allé qu'une fois au cinéma, et il n'a jamais vu de dessin animé chez nous (pas de TV, pas internet chez nous, on n'ouvre les PC qu�39;une fois les enfants endormis). Apparemment à l'école il a vu des dessins animés. Ça me plaît moyen, mais bon.
Bref, des conseils de films et dessins animés à montrer à un enfant de 3 ans et demi ? Et ne me répondez pas les Pat' Patrouille !
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Tous les films des studios ghibli. Je pense que le préféré de mes enfants est ponyo sur la falaise.

Bon c’est certain qu’il y a mille degrés de lecture dans ce genre de film mais les enfants en ont quelques un à leur manière.
youtu.be/eC0JThNWT2A

a écrit : Dans mon exemple ici, croire que l'homme vient à chaque fois sauver la femme en détresse, ce n'est pas de "l'innocence", c'est une vision erronée du monde.
Et plus je vieillis, plus j'ai tendance à croire que nous sommes tous des enfants plus ou moins équilibrés avec un masque
factice d'adulte sur la tête. Et énormément d'éléments de nos 15 premières années conditionnent nos rapports à l'autre, nos comportements et notre sensibilité générale. Afficher tout
Tout comme la vision du monde que veut nous imposer Disney sur ses dernières productions mais c'est un autre débat.

a écrit : Si si, j'ai des élèves de 2nde à 2 ème année post bac, et certains vivent dans un monde de "Bisounours". Mais je pense aussi que ce sont ceux qui ont une vie "parfaite", sans trop de chamboulement dans leur vie.

Et ma belle-sœur a "grandi avec" Harry Potter, et elle garde une vision de la vie un peu...féerique...
Harry Potter, féérique ? Le gamin a vu ses parents de faire assassiner alors qu'il n'avait même pas 2 ans, il a été recueilli par des gens qui le méprisaient et le faisaient dormir dans un placard.
Y'a sûrement mieux pour démarrer dans la vie.

a écrit : "Rendre les enfants plus sages" est une expression un peu réductrice (j'ai toutefois bien noté que tu avais mis ces mots entre guillemets).
Les contes, qu'ils soient écrits ou issus de tradition orale, ont universellement un rôle de formation, d'accompagnement vers l'âge adulte.
/> Le conte du chaperon rouge a par exemple pour but d'apprendre aux jeunes filles à se méfier des hommes (et pas des loups) et de leurs appétits sexuels parfois démesurés. Afficher tout
Un enfant "sage" et dépressif est aussi un enfant qui peut se pointer dans son lycée avec un fusil d'assaut...