Les PFAS sont un problème de santé mondiale

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Les PFAS appelés "polluants éternels" sont une famille de produits chimiques dont l'origine est liée aux activités humaines. On en retrouverait aujourd'hui dans toutes les eaux de pluie de la planète et comme leur nom l'indique, ils ont tout leur temps pour s'accumuler dans les organismes et environnements pollués.

Regroupant 4700 molécules aux propriétés hydrophiles, ignifuges ou antiadhésives, les PFAS sont utilisés majoritairement dans l'agroalimentaire et le textile. Provocant cancer, infertilité, problèmes endocriniens et immunitaires, ils représentent actuellement un problème majeur de santé publique.


Tous les commentaires (30)

a écrit : On parle beaucoup ici de l'eau utilisée pour boire, mais qu'en est-il des cultures ? Car la pluie arrose nos aliments "élevés en plein air", mais l'eau du robinet aussi. Je me pose cette question depuis que j'ai entendu parler de ça (même si comme dit par plusieurs commentaires, ça fait des années qu'on le sait, mais qu'on le silencie. Bah ouais c'est trop pratique les poêles anti adhésion !)

Du coup, ces composants problématiques sont-ils transmis aux cultures ? Si c'est le cas, j'ai limite envie de dire, pas la peine de se faire chier à filtrer son eau du robinet...
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C'est tout a fait vrai. Ces polluants se stockent dans le vivant, et... beh il faut bien manger quelquechose qui a été vivant même si c'est surgelé et bien emballé (on a essayé les cailloux mais ca marche moyen^^)!

Je crois que, pour faire plus simple, il faudrait dire que quand on dit qu'on empoisonne la planète avec nos activités, on empoisonne TOUTE la planète, tout ce qui la compose, quoi. Et nous, on en est un composant, qu'on le veuille où non. :)

Merci pour cette anecdote qui s’est révélée très instructive. Au vu des commentaires je pense que la plupart des lecteurs l’ont appréciée autant que moi :)
J’ai bien assimilé le concept et les informations qui vont avec, mais globalement est ce qu’un expert pourrait nous donner une liste des choses à faire ou ne pas faire, à acheter ou pas? Exemple:
-Filtrer l’eau du robinet au charbon actif (3 filtres apparemment, ou un seul filtrage Brita)
-Filtrer encore plus l’eau de pluie
-Ne pas acheter de produits avec emballages alimentaires
-…?

Autre question: qu’en est-il du risque dans les pays où le taux est très élevé? A-t-on une incidence de cancer plus importante? J’ai vu un commentaire disant qu’aux US la limite était 10x celle de l’UE, mais sans grande conséquence…?

Ce sujet m’effraie un peu, j’avais dans l’idée que vivant dans la nature, avec mon potager, mon eau de pluie et mes panneaux solaires à basse empreinte carbone j’étais à peu près clean. Me voilà rattrapé par un autre poison…
À lire vos impressions.

a écrit : Je suis pas sur de comprendre votre conversation et m’en excuse mais d’après ce que je crois comprendre, l’eau du robinet (que je consomme régulièrement après l’avoir mise au frigo durant plusieurs heures) serait pollué et donc néfaste pour la santé ? Elle pourrait provoquer des cancers et d’autres maladies ? V’là que je commence à mettre en doute ma consommation d’eau :/ Afficher tout Si tu pensais opter pour une autre boisson ( part tout hasard de la bière :) ), c'est raté, puisque les producteurs utilisent de l'eau déjà contaminé, tu le retrouves dans ta boisson finale.

a écrit : On parle beaucoup ici de l'eau utilisée pour boire, mais qu'en est-il des cultures ? Car la pluie arrose nos aliments "élevés en plein air", mais l'eau du robinet aussi. Je me pose cette question depuis que j'ai entendu parler de ça (même si comme dit par plusieurs commentaires, ça fait des années qu'on le sait, mais qu'on le silencie. Bah ouais c'est trop pratique les poêles anti adhésion !)

Du coup, ces composants problématiques sont-ils transmis aux cultures ? Si c'est le cas, j'ai limite envie de dire, pas la peine de se faire chier à filtrer son eau du robinet...
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La pollution pour l'eau de pluie est réel, mais ça reste nettement moins impactant que les intrants qui sont mis dans les sols.
Un exemple pas très connu :
Les boues de stations d'épuration pour épandre dans les champs. L'idée est bien et s'inscrit dans une idée d'économie circulaire mais dans les boues d'épuration, il y a aussi tout les polluants qui passent aux travers du traitement :
Métaux lourd, hormones, microplastique,...
Bref pas top
Le problème avec les hormones est même visible sur la proportion de mâle chez les poissons de rivières, en effet, les œufs sont vulnerable aux hormones lors de l'attribution du sexe, les hormones favorisent les femelles.
Je sens une sorte de fatalisme dans les messages, je tiens à dire que des solutions écologiques et capable de séquestrations durable des polluants y en a pleins. Il y a la phytoremediation, la mycoremediation, la chelation,...
Il y a bien plus de solutions que de problème.
Si vous êtes intéressé et ou en besoin de positivisme, je peux vous conseiller plusieurs livres qui vont vous retourner le cerveau et vous remplir vos batteries d'optimisme et de volonté d'agir !
L'économie bleue de Gunter Pauli, Liberez votre cerveau et L'économie de la connaissance de Idriss Aberkane et enfin Biomimetisme de Janine Benyus.
Pour le côté agraire, il y a le Land Institute.
Et enfin pour tenter de cataloguer toutes ces merveilleuses innovations il y a un site qui en regroupe une grande partie. Il est possible de trier et de trouver des innovations Biomimetique pour son application. Par contre je ne le retrouve plus.. :/
Bonne lecture :)

a écrit : La pollution pour l'eau de pluie est réel, mais ça reste nettement moins impactant que les intrants qui sont mis dans les sols.
Un exemple pas très connu :
Les boues de stations d'épuration pour épandre dans les champs. L'idée est bien et s'inscrit dans une idée d'économie circul
aire mais dans les boues d'épuration, il y a aussi tout les polluants qui passent aux travers du traitement :
Métaux lourd, hormones, microplastique,...
Bref pas top
Le problème avec les hormones est même visible sur la proportion de mâle chez les poissons de rivières, en effet, les œufs sont vulnerable aux hormones lors de l'attribution du sexe, les hormones favorisent les femelles.
Je sens une sorte de fatalisme dans les messages, je tiens à dire que des solutions écologiques et capable de séquestrations durable des polluants y en a pleins. Il y a la phytoremediation, la mycoremediation, la chelation,...
Il y a bien plus de solutions que de problème.
Si vous êtes intéressé et ou en besoin de positivisme, je peux vous conseiller plusieurs livres qui vont vous retourner le cerveau et vous remplir vos batteries d'optimisme et de volonté d'agir !
L'économie bleue de Gunter Pauli, Liberez votre cerveau et L'économie de la connaissance de Idriss Aberkane et enfin Biomimetisme de Janine Benyus.
Pour le côté agraire, il y a le Land Institute.
Et enfin pour tenter de cataloguer toutes ces merveilleuses innovations il y a un site qui en regroupe une grande partie. Il est possible de trier et de trouver des innovations Biomimetique pour son application. Par contre je ne le retrouve plus.. :/
Bonne lecture :)
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Je croyais que les boues de stations d'épuration étaient stockées dans des décharges contrôlées pour être éventuellement retraitées, vraiment hein, tu m'en apprend une belle!

Ils balancent tout dans la nature! Okay... Okay... en fait, ca sert a rien, les stations d'épuration... ils filtrent et ils balancent tout dans la forêt? ... c'est moi qui ai loupé un épisode où y'a vraiment un truc qui déconne? En fait, c'est des fosses septiques géantes, quoi, ca marche pas mieux, mais ca coute plus cher.

Okay! Okay! Non mais 10 DOLLARS pour une PUTAIN D'ASPIRINE... (y'a une ref a trouver, mais rien à gagner, désolé, c'est la crise)^^

a écrit : La pollution pour l'eau de pluie est réel, mais ça reste nettement moins impactant que les intrants qui sont mis dans les sols.
Un exemple pas très connu :
Les boues de stations d'épuration pour épandre dans les champs. L'idée est bien et s'inscrit dans une idée d'économie circul
aire mais dans les boues d'épuration, il y a aussi tout les polluants qui passent aux travers du traitement :
Métaux lourd, hormones, microplastique,...
Bref pas top
Le problème avec les hormones est même visible sur la proportion de mâle chez les poissons de rivières, en effet, les œufs sont vulnerable aux hormones lors de l'attribution du sexe, les hormones favorisent les femelles.
Je sens une sorte de fatalisme dans les messages, je tiens à dire que des solutions écologiques et capable de séquestrations durable des polluants y en a pleins. Il y a la phytoremediation, la mycoremediation, la chelation,...
Il y a bien plus de solutions que de problème.
Si vous êtes intéressé et ou en besoin de positivisme, je peux vous conseiller plusieurs livres qui vont vous retourner le cerveau et vous remplir vos batteries d'optimisme et de volonté d'agir !
L'économie bleue de Gunter Pauli, Liberez votre cerveau et L'économie de la connaissance de Idriss Aberkane et enfin Biomimetisme de Janine Benyus.
Pour le côté agraire, il y a le Land Institute.
Et enfin pour tenter de cataloguer toutes ces merveilleuses innovations il y a un site qui en regroupe une grande partie. Il est possible de trier et de trouver des innovations Biomimetique pour son application. Par contre je ne le retrouve plus.. :/
Bonne lecture :)
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Merci pour les réponses et les lectures. Tu sais, le fait de savoir qu'il y a des solutions, a l'heure actuelle, ça n'aide pas trop le positivisme : y a plein de solutions pour aider à diminuer le réchauffement climatique (oui, il est probablement naturel mais on l'accélère quand même beaucoup), et pourtant nos dirigeants, les entreprises, tous ceux qui ont un poids, ne font rien pour agir.

L'argent gouverne notre monde, et je t'avoue que savoir qu'il y a des solutions ne m'aide pas à positiver, car je sais que si ça coûte trop cher, nos élus seront peu enclins à les faire appliquer, et les entreprises peu volontaires à le faire d'elles mêmes...

a écrit : On parle beaucoup ici de l'eau utilisée pour boire, mais qu'en est-il des cultures ? Car la pluie arrose nos aliments "élevés en plein air", mais l'eau du robinet aussi. Je me pose cette question depuis que j'ai entendu parler de ça (même si comme dit par plusieurs commentaires, ça fait des années qu'on le sait, mais qu'on le silencie. Bah ouais c'est trop pratique les poêles anti adhésion !)

Du coup, ces composants problématiques sont-ils transmis aux cultures ? Si c'est le cas, j'ai limite envie de dire, pas la peine de se faire chier à filtrer son eau du robinet...
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Merci pour m'avoir appris un verbe que je ne connaissais pas !!!
Silencieux : verbe transitif didactique
Réduire (qqn) au silence. Silencier et invisibiliser les minorités.
Faire taire (qqch.). Silencier nos désirs.

dictionnaire.lerobert.com/definition/silencier#:~:text=D%C3%A9finition%20de%20silencier%20%E2%80%8B%E2%80%8B,verbe%20transitif&text=R%C3%A9duire%20(qqn)%20au%20silence.,Silencier%20nos%20d%C3%A9sirs.

JMCVMB

a écrit : Merci pour les réponses et les lectures. Tu sais, le fait de savoir qu'il y a des solutions, a l'heure actuelle, ça n'aide pas trop le positivisme : y a plein de solutions pour aider à diminuer le réchauffement climatique (oui, il est probablement naturel mais on l'accélère quand même beaucoup), et pourtant nos dirigeants, les entreprises, tous ceux qui ont un poids, ne font rien pour agir.

L'argent gouverne notre monde, et je t'avoue que savoir qu'il y a des solutions ne m'aide pas à positiver, car je sais que si ça coûte trop cher, nos élus seront peu enclins à les faire appliquer, et les entreprises peu volontaires à le faire d'elles mêmes...
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Le plus marrant dans toutes ces histoires, c'est que la majorité des solutions techniques actuelles "écologiques" se base sur une exploitation minière déjà saturée. Ainsi, le développement de bon nombre de solutions "écologiques" risque de causer un impact environnemental bien plus important que la somme des avantages données par la solution.

a écrit : Merci pour m'avoir appris un verbe que je ne connaissais pas !!!
Silencieux : verbe transitif didactique
Réduire (qqn) au silence. Silencier et invisibiliser les minorités.
Faire taire (qqch.). Silencier nos désirs.

dictionnaire.lerobert.com/definition/silencier#:~:text=D%
C3%A9finition%20de%20silencier%20%E2%80%8B%E2%80%8B,verbe%20transitif&text=R%C3%A9duire%20(qqn)%20au%20silence.,Silencier%20nos%20d%C3%A9sirs.

JMCVMB
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C'est drôle parce que je crois que tu as le même problème que moi, qui fait que j'ai même douté au moment où j'ai écris mon commentaire : ton correcteur ne connait pas le verbe silencier, et l'a remplacé par silencieux :)

a écrit : C'est drôle parce que je crois que tu as le même problème que moi, qui fait que j'ai même douté au moment où j'ai écris mon commentaire : ton correcteur ne connait pas le verbe silencier, et l'a remplacé par silencieux :) Exact !!! Je ne me suis pas relu. C'est bien le verbe silencier que je ne connaissais pas (et l'auto-correcteur-qui-fait-ce-qu'il-veut-de-manière-péremptoire aussi).
Merci d'avoir corrigé la chose :)