Le bois comme matériau de construction des satellites

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Pour être certain que les débris de satellites hors d'usage se désagrègent bien dans l'atmosphère, des chercheurs japonais ont eu une idée audacieuse : les construire en bois. Cette matière présente en outre l'avantage de ne pas interférer avec les signaux électromagnétiques.


Commentaires préférés (3)

a écrit : L’idée est ingénieuse je trouve, mais difficilement pratique. Je me demande comment tous les circuits électriques nécessairement en métal, pourraient être remplacés. Surtout que pour le lancement du satellite il faudrais qu’il soit assez résistant pour arriver jusqu’en atmosphère, mais pas assez pour pouvoir se désagréger quand il est hors d’usage. Afficher tout Je pense que l'idée, c'est d'avoir une structure majoritairement en bois, et de n'utiliser le métal que pour les parties où il est nécessaire (comme tu le dis, les circuits électriques par exemple).

Pour la seconde partie, le problème ne se pose pas vraiment. Lors d'un lancement, le satellite est protégé par la coiffe de la fusée, et il n'est libéré qu'une fois la fusée arrivée sur l'orbite, donc dans l'espace, là il n'y aura plus assez d'atmosphère pour que les frottements puissent le désagréger.

a écrit : L’idée est ingénieuse je trouve, mais difficilement pratique. Je me demande comment tous les circuits électriques nécessairement en métal, pourraient être remplacés. Surtout que pour le lancement du satellite il faudrais qu’il soit assez résistant pour arriver jusqu’en atmosphère, mais pas assez pour pouvoir se désagréger quand il est hors d’usage. Afficher tout Il n'est pas envoyé comme ça, brut, dans l'espace, il est dans une fusée, donc protégé.

Anecdote qui m'amuse beaucoup. Le retour sur la Lune est retardé à 2025 (pour l'Homme) à cause de la fabrication de la tenue que porteront les astronautes. Elle doit répondre à plus de critères de sécurité qu'à l'époque où, l'intérêt principal était d'arriver en premier, pas d'en revenir indemne.
Donc se dire qu'un satellite en bois pourrait voir le jour et être au dessus de nos têtes, on dirait un anachronisme.

a écrit : Je ne suis pas très spécialiste dans ce domaine, donc désolé si question bête : ils deviennent quoi le lanceur et la coiffe après libération? Ils retombent ou restent dans l'espace ?
Dans le second cas, la réduction de déchets métalliques d'une structure en bois est-il vraiment significatif par rapport
aux déchets métalliques qu'il resterait (coiffe+lanceur+éléments métalliques à l'intérieur du satellite bois) ?

Edit : cette "économie métallique" est peut-etre à mettre en relation avec le développement de lanceurs SpaceX capables de revenir sur Terre, non?
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Si on prend Ariane 6 qui est un lanceur "moyen" on a :
5 à 11,5 tonnes de charge utile (pour un GTO) pour un poids total au lancement de 530 tonnes (A62) et 860 tonnes (A64).

140 tonnes de propergols dans les boosters
140 tonnes d'ergols dans le 1er étage
35 tonnes d'ergols dans le 2e étage

A la grosse louche, on a donc 210 tonnes de métal (min) qui reviennent bruler dans l'atmosphère pour 5 tonnes de satellite (max A62).

Je te l'accorde, un satellite en bois, cela semble équivalent à éteindre sa box internet pour sauver la planète au niveau des ordres de grandeurs. Il faudrait savoir si de gros morceaux de lanceurs se désagrègent mieux qu'un petit satellite en fin de vie (sachant qu'il ne désaxe pas à la même altitude).

Cela vaut le coup d'essayer tout de même. Après on pourrait aussi réfléchir sur le besoin initial d'envoyer toujours plus de satellites mais c'est un autre débat.


Tous les commentaires (50)

L’idée est ingénieuse je trouve, mais difficilement pratique. Je me demande comment tous les circuits électriques nécessairement en métal, pourraient être remplacés. Surtout que pour le lancement du satellite il faudrais qu’il soit assez résistant pour arriver jusqu’en atmosphère, mais pas assez pour pouvoir se désagréger quand il est hors d’usage.

a écrit : L’idée est ingénieuse je trouve, mais difficilement pratique. Je me demande comment tous les circuits électriques nécessairement en métal, pourraient être remplacés. Surtout que pour le lancement du satellite il faudrais qu’il soit assez résistant pour arriver jusqu’en atmosphère, mais pas assez pour pouvoir se désagréger quand il est hors d’usage. Afficher tout Je pense que l'idée, c'est d'avoir une structure majoritairement en bois, et de n'utiliser le métal que pour les parties où il est nécessaire (comme tu le dis, les circuits électriques par exemple).

Pour la seconde partie, le problème ne se pose pas vraiment. Lors d'un lancement, le satellite est protégé par la coiffe de la fusée, et il n'est libéré qu'une fois la fusée arrivée sur l'orbite, donc dans l'espace, là il n'y aura plus assez d'atmosphère pour que les frottements puissent le désagréger.

a écrit : L’idée est ingénieuse je trouve, mais difficilement pratique. Je me demande comment tous les circuits électriques nécessairement en métal, pourraient être remplacés. Surtout que pour le lancement du satellite il faudrais qu’il soit assez résistant pour arriver jusqu’en atmosphère, mais pas assez pour pouvoir se désagréger quand il est hors d’usage. Afficher tout Il n'est pas envoyé comme ça, brut, dans l'espace, il est dans une fusée, donc protégé.

Anecdote qui m'amuse beaucoup. Le retour sur la Lune est retardé à 2025 (pour l'Homme) à cause de la fabrication de la tenue que porteront les astronautes. Elle doit répondre à plus de critères de sécurité qu'à l'époque où, l'intérêt principal était d'arriver en premier, pas d'en revenir indemne.
Donc se dire qu'un satellite en bois pourrait voir le jour et être au dessus de nos têtes, on dirait un anachronisme.

Quid de l'usure dans l'espace ?

a écrit : Je pense que l'idée, c'est d'avoir une structure majoritairement en bois, et de n'utiliser le métal que pour les parties où il est nécessaire (comme tu le dis, les circuits électriques par exemple).

Pour la seconde partie, le problème ne se pose pas vraiment. Lors d'un lancement,
le satellite est protégé par la coiffe de la fusée, et il n'est libéré qu'une fois la fusée arrivée sur l'orbite, donc dans l'espace, là il n'y aura plus assez d'atmosphère pour que les frottements puissent le désagréger. Afficher tout
Je ne suis pas très spécialiste dans ce domaine, donc désolé si question bête : ils deviennent quoi le lanceur et la coiffe après libération? Ils retombent ou restent dans l'espace ?
Dans le second cas, la réduction de déchets métalliques d'une structure en bois est-il vraiment significatif par rapport aux déchets métalliques qu'il resterait (coiffe+lanceur+éléments métalliques à l'intérieur du satellite bois) ?

Edit : cette "économie métallique" est peut-etre à mettre en relation avec le développement de lanceurs SpaceX capables de revenir sur Terre, non?

a écrit : Quid de l'usure dans l'espace ? Pas d'air, pas de frottement, pas d'usure.
Mais quid de la résistance aux impacts de micro-débrits ou aux rayonnements?

a écrit : Je ne suis pas très spécialiste dans ce domaine, donc désolé si question bête : ils deviennent quoi le lanceur et la coiffe après libération? Ils retombent ou restent dans l'espace ?
Dans le second cas, la réduction de déchets métalliques d'une structure en bois est-il vraiment significatif par rapport
aux déchets métalliques qu'il resterait (coiffe+lanceur+éléments métalliques à l'intérieur du satellite bois) ?

Edit : cette "économie métallique" est peut-etre à mettre en relation avec le développement de lanceurs SpaceX capables de revenir sur Terre, non?
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Si on prend Ariane 6 qui est un lanceur "moyen" on a :
5 à 11,5 tonnes de charge utile (pour un GTO) pour un poids total au lancement de 530 tonnes (A62) et 860 tonnes (A64).

140 tonnes de propergols dans les boosters
140 tonnes d'ergols dans le 1er étage
35 tonnes d'ergols dans le 2e étage

A la grosse louche, on a donc 210 tonnes de métal (min) qui reviennent bruler dans l'atmosphère pour 5 tonnes de satellite (max A62).

Je te l'accorde, un satellite en bois, cela semble équivalent à éteindre sa box internet pour sauver la planète au niveau des ordres de grandeurs. Il faudrait savoir si de gros morceaux de lanceurs se désagrègent mieux qu'un petit satellite en fin de vie (sachant qu'il ne désaxe pas à la même altitude).

Cela vaut le coup d'essayer tout de même. Après on pourrait aussi réfléchir sur le besoin initial d'envoyer toujours plus de satellites mais c'est un autre débat.

a écrit : Si on prend Ariane 6 qui est un lanceur "moyen" on a :
5 à 11,5 tonnes de charge utile (pour un GTO) pour un poids total au lancement de 530 tonnes (A62) et 860 tonnes (A64).

140 tonnes de propergols dans les boosters
140 tonnes d'ergols dans le 1er étage
35 tonnes d'
;ergols dans le 2e étage

A la grosse louche, on a donc 210 tonnes de métal (min) qui reviennent bruler dans l'atmosphère pour 5 tonnes de satellite (max A62).

Je te l'accorde, un satellite en bois, cela semble équivalent à éteindre sa box internet pour sauver la planète au niveau des ordres de grandeurs. Il faudrait savoir si de gros morceaux de lanceurs se désagrègent mieux qu'un petit satellite en fin de vie (sachant qu'il ne désaxe pas à la même altitude).

Cela vaut le coup d'essayer tout de même. Après on pourrait aussi réfléchir sur le besoin initial d'envoyer toujours plus de satellites mais c'est un autre débat.
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merci. Tant que tu es surta lancée, t'as moyen d'expliquer ce qu'est un ergols (et propergols). Il est vrai que je pourrai chercher, mais ça n'a pas le même charme qu'ici...

a écrit : Si on prend Ariane 6 qui est un lanceur "moyen" on a :
5 à 11,5 tonnes de charge utile (pour un GTO) pour un poids total au lancement de 530 tonnes (A62) et 860 tonnes (A64).

140 tonnes de propergols dans les boosters
140 tonnes d'ergols dans le 1er étage
35 tonnes d'
;ergols dans le 2e étage

A la grosse louche, on a donc 210 tonnes de métal (min) qui reviennent bruler dans l'atmosphère pour 5 tonnes de satellite (max A62).

Je te l'accorde, un satellite en bois, cela semble équivalent à éteindre sa box internet pour sauver la planète au niveau des ordres de grandeurs. Il faudrait savoir si de gros morceaux de lanceurs se désagrègent mieux qu'un petit satellite en fin de vie (sachant qu'il ne désaxe pas à la même altitude).

Cela vaut le coup d'essayer tout de même. Après on pourrait aussi réfléchir sur le besoin initial d'envoyer toujours plus de satellites mais c'est un autre débat.
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merci. Tant que tu es sur ta lancée, t'as moyen d'expliquer ce qu'est un ergols (et propergols). Il est vrai que je pourrai chercher, mais ça n'a pas le même charme qu'ici...

et du coup, je dois bien comprendre que le 1er + 2nd étage retombent dans l’atmosphère? Je croyais que le second étage était le contenant (des satellites dans notre cas). Du coup comment le contenu peut aller dans l'atmosphère et le contenant retomber?

a écrit : merci. Tant que tu es sur ta lancée, t'as moyen d'expliquer ce qu'est un ergols (et propergols). Il est vrai que je pourrai chercher, mais ça n'a pas le même charme qu'ici...

et du coup, je dois bien comprendre que le 1er + 2nd étage retombent dans l’atmosphère? Je croyais que le
second étage était le contenant (des satellites dans notre cas). Du coup comment le contenu peut aller dans l'atmosphère et le contenant retomber? Afficher tout
Il y a surement mieux placé que moi pour expliquer cela mais je vais essayer.

Normalement, le propergol c'est un mélange de plusieurs ergols.
Ainsi les boosters d'ariane 6 contiennent du propergol solide qui sont donc des ergols déjà mélangés, solides et inertes (polybutadiène hydroxytéléchélique + perchlorate d’ammonium + poudre d’aluminium). Tant qu'on y met pas le feu, ça ne bouge pas.

On parle d'ergols pour les étages supérieurs car ceux-ci ne sont pas "préparés et mélangés" à l'avance. On les injecte dans les réservoirs juste avant le décollage à des température très basses (-250 °C). Généralement ce sont des ergols liquides qui sont dans deux réservoirs distincts : hydrogène et oxygène. Cela permet d'allumer, d'éteindre et de rallumer le moteur vu que le mélange se fait à la combustion.

Pour les boosters, une fois que le propergol est allumé, on ne peut plus rien faire.

Pour simplifier : propergol = gâteau prêt à cuire
ergol = oeuf, lait, farine prêt à faire le gâteau en direct ^^


Pour la question sur le contenant, contenu, je n'ai pas compris. Le satellite est situé dans la coiffe qui l'emmène en orbite géostationnaire par exemple. Les boosters et les autres étages sont déjà détachés depuis longtemps et vont faire une rentrée atmosphériques. Une fois que le satellite est placé à l'orbite voulue, on désorbite le reste (coiffe et étage sup). Et il n'y a pas toujours de 2e étage à proprement parlé, cela dépend des lanceurs (mon calcul est d'ailleurs surement très faux en détail mais bon en ordre de grandeur).

a écrit : Il y a surement mieux placé que moi pour expliquer cela mais je vais essayer.

Normalement, le propergol c'est un mélange de plusieurs ergols.
Ainsi les boosters d'ariane 6 contiennent du propergol solide qui sont donc des ergols déjà mélangés, solides et inertes (polybutadiène hydroxytélé
chélique + perchlorate d’ammonium + poudre d’aluminium). Tant qu'on y met pas le feu, ça ne bouge pas.

On parle d'ergols pour les étages supérieurs car ceux-ci ne sont pas "préparés et mélangés" à l'avance. On les injecte dans les réservoirs juste avant le décollage à des température très basses (-250 °C). Généralement ce sont des ergols liquides qui sont dans deux réservoirs distincts : hydrogène et oxygène. Cela permet d'allumer, d'éteindre et de rallumer le moteur vu que le mélange se fait à la combustion.

Pour les boosters, une fois que le propergol est allumé, on ne peut plus rien faire.

Pour simplifier : propergol = gâteau prêt à cuire
ergol = oeuf, lait, farine prêt à faire le gâteau en direct ^^


Pour la question sur le contenant, contenu, je n'ai pas compris. Le satellite est situé dans la coiffe qui l'emmène en orbite géostationnaire par exemple. Les boosters et les autres étages sont déjà détachés depuis longtemps et vont faire une rentrée atmosphériques. Une fois que le satellite est placé à l'orbite voulue, on désorbite le reste (coiffe et étage sup). Et il n'y a pas toujours de 2e étage à proprement parlé, cela dépend des lanceurs (mon calcul est d'ailleurs surement très faux en détail mais bon en ordre de grandeur).
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Les lanceurs spatiaux ont en général deux étages, mais peuvent en avoir trois.
1er étage: lancement et mise en altitude spatiale mais à vitesse trop faible pour y rester (vol parabolique), c'est cet étage qui revient sur Terre pour SpaceX, on le largue, et on allume le deuxième étage, beaucoup moins puissant, pour prendre de la vitesse et encore de altitude,
Si c'est pour aller en orbite basse, cet étage pourra éventuellement retourner brûler dans l'atmosphère à condition qu'il lui reste suffisamment de carburant pour ralentir, sinon il restera en orbite pendant des siècles. Si le satellite doit aller plus loin (orbite géostationnaire), ce second étage ne redescendra jamais.

Le troisième étage, lui, sert à quitter le puis de gravité terrestre (pour atteindre celui de la Lune, de Mars où autre), il sera aussi largué quand l'engin spatial aura atteint sa vitesse de croisière et ne retombera jamais sur Terre.

Après il reste le tout petit bout de charge utile, le "vaisseau spatial" à proprement parler, ça, ben... il a son propre carburant mais essentiellement pour faire des corrections de trajectoires, pas pour accélérer ni ralentir, sauf si on cherche à les faire revenir sur Terre.

Évidemment, lorsqu'on maîtrise l'art du kigumi, tout devient plus facile pour réaliser de robustes satellites... ^^

association-toki.com/culture/kigumi-art-ancestral-assemblage-du-bois-au-japon/

Cette anecdote m'a aussi rappelé un cours de technologie où le professeur nous avait sorti, pour la définition des double hachures parallèles en dessin industriel : " Elles servent à représenter des coupes réalisées dans un métal mou, comme le bois"... Véridique !!! J'en ris encore ^^

Merci pour tous ces compléments. Le relou a une question : ne devrait-on pas écrire “pour être certainS” ?

a écrit : Je ne suis pas très spécialiste dans ce domaine, donc désolé si question bête : ils deviennent quoi le lanceur et la coiffe après libération? Ils retombent ou restent dans l'espace ?
Dans le second cas, la réduction de déchets métalliques d'une structure en bois est-il vraiment significatif par rapport
aux déchets métalliques qu'il resterait (coiffe+lanceur+éléments métalliques à l'intérieur du satellite bois) ?

Edit : cette "économie métallique" est peut-etre à mettre en relation avec le développement de lanceurs SpaceX capables de revenir sur Terre, non?
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Rien ne reste en orbite, tout retombe sur terre. Les 2 premiers étages tombent dans l'océan et le 3eme tombe plus tard et brûle dans l'atmosphère. L'intérêt est notamment de ne pas se prendre des débris de satellites vu qu'on ne sait pas toujours où ils tomberont en fin de vie, et de moins polluer également.

a écrit : Si on prend Ariane 6 qui est un lanceur "moyen" on a :
5 à 11,5 tonnes de charge utile (pour un GTO) pour un poids total au lancement de 530 tonnes (A62) et 860 tonnes (A64).

140 tonnes de propergols dans les boosters
140 tonnes d'ergols dans le 1er étage
35 tonnes d'
;ergols dans le 2e étage

A la grosse louche, on a donc 210 tonnes de métal (min) qui reviennent bruler dans l'atmosphère pour 5 tonnes de satellite (max A62).

Je te l'accorde, un satellite en bois, cela semble équivalent à éteindre sa box internet pour sauver la planète au niveau des ordres de grandeurs. Il faudrait savoir si de gros morceaux de lanceurs se désagrègent mieux qu'un petit satellite en fin de vie (sachant qu'il ne désaxe pas à la même altitude).

Cela vaut le coup d'essayer tout de même. Après on pourrait aussi réfléchir sur le besoin initial d'envoyer toujours plus de satellites mais c'est un autre débat.
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Les morceaux de lanceur ne se désagrègent pas. Pas les 2 premiers étages ni les boosters en tout cas.

a écrit : Les lanceurs spatiaux ont en général deux étages, mais peuvent en avoir trois.
1er étage: lancement et mise en altitude spatiale mais à vitesse trop faible pour y rester (vol parabolique), c'est cet étage qui revient sur Terre pour SpaceX, on le largue, et on allume le deuxième étage, beaucoup moins puissant
, pour prendre de la vitesse et encore de altitude,
Si c'est pour aller en orbite basse, cet étage pourra éventuellement retourner brûler dans l'atmosphère à condition qu'il lui reste suffisamment de carburant pour ralentir, sinon il restera en orbite pendant des siècles. Si le satellite doit aller plus loin (orbite géostationnaire), ce second étage ne redescendra jamais.

Le troisième étage, lui, sert à quitter le puis de gravité terrestre (pour atteindre celui de la Lune, de Mars où autre), il sera aussi largué quand l'engin spatial aura atteint sa vitesse de croisière et ne retombera jamais sur Terre.

Après il reste le tout petit bout de charge utile, le "vaisseau spatial" à proprement parler, ça, ben... il a son propre carburant mais essentiellement pour faire des corrections de trajectoires, pas pour accélérer ni ralentir, sauf si on cherche à les faire revenir sur Terre.
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Le 2eme étage sert a prendre de la vitesse mais peu d'altitude. Il accélère le/les satellites très horizontalement donc retombe presque aussi vite que le 1er, que ce soit pour une mise en orbite géostationnaire ou pas.

Le 3eme étage finira également par retomber même s'il mettra du temps (moins de 25 ans). Il se désagrègra dans l'atmosphère contrairement au 2 premiers. Par définition tout ce qui est en dessous de l'orbite géostationnaire retombe.

a écrit : Rien ne reste en orbite, tout retombe sur terre. Les 2 premiers étages tombent dans l'océan et le 3eme tombe plus tard et brûle dans l'atmosphère. L'intérêt est notamment de ne pas se prendre des débris de satellites vu qu'on ne sait pas toujours où ils tomberont en fin de vie, et de moins polluer également. C'est pas la première fois que tu affirme quelquechose alors que visiblement tu n'y connais absolument rien, où que t'as lu une page wiki en diagonale.

Si tu prends de la vitesse en orbite, tu prend quoi d'autre par réaction? Si tu prend un virage trop vite, qu'es ce qui se passe? Tu sors de la route. Ca s'appelle l'effet centrifuge et ca marche aussi comme ça là haut.

Devinette: Qu'es ce qu'une "orbite cimetière"?

"Par définition, tout ce qui est en orbite terrestre... tourne autour de la Terre". Ca, c'est la bonne phrase. Si ca retombe, c'est soit parce que ça va pas assez vite comme les premiers étages de fusées, soit parce que ça a ralenti(et donc qu'on la fait exprès)

a écrit : Le 2eme étage sert a prendre de la vitesse mais peu d'altitude. Il accélère le/les satellites très horizontalement donc retombe presque aussi vite que le 1er, que ce soit pour une mise en orbite géostationnaire ou pas.

Le 3eme étage finira également par retomber même s'il mettra du temps (moins d
e 25 ans). Il se désagrègra dans l'atmosphère contrairement au 2 premiers. Par définition tout ce qui est en dessous de l'orbite géostationnaire retombe. Afficher tout
Comme l’a dit dit Nico, c’est parfaitement inexact.
L’orbite géostationnaire n’a en plus rien à voir avec le fait que ça « retombe » ou pas, c’est juste que tu y met pile-poil une journée pour parcourir ton orbite, et donc que tu semble immobile dans le ciel. Bien pratique pour ne pas avoir à recaler ta parabole TV toutes les minutes.

Et pour le reste… si tu es en orbite, tu y restes. La seule exception (hormis un freinage) est si tu es bas et que tu touche un peu de molécules d’air, par exemple en dessous de 600km ça prends qq années, 800km ça se compte en décades, et à 1000km ça prend plus de 100 ans.

a écrit : C'est pas la première fois que tu affirme quelquechose alors que visiblement tu n'y connais absolument rien, où que t'as lu une page wiki en diagonale.

Si tu prends de la vitesse en orbite, tu prend quoi d'autre par réaction? Si tu prend un virage trop vite, qu'es ce qui se passe?
Tu sors de la route. Ca s'appelle l'effet centrifuge et ca marche aussi comme ça là haut.

Devinette: Qu'es ce qu'une "orbite cimetière"?

"Par définition, tout ce qui est en orbite terrestre... tourne autour de la Terre". Ca, c'est la bonne phrase. Si ca retombe, c'est soit parce que ça va pas assez vite comme les premiers étages de fusées, soit parce que ça a ralenti(et donc qu'on la fait exprès)
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Pour un mec qui traine sur un site dédié à acquérir du savoir t'as quand même beaucoup de mal a accepter les nouvelles informations.

Les débris en orbites basses perdent de la vitesse par friction dans l'atmosphère et chutent. Et les agences spatiales font en sorte que les débris de mise en orbite géostationnaire regagnent la terre en moins de 25 ans.

La présence de nuages de débris en orbite s'explique par le fait qu'on n'a pas toujours pris autant de précaution et qu'on produits des déchets plus vite qu'ils ne s'éliminent.