Le pilotage automatique d'un avion ne concerne pas que le vol, mais peut aussi avoir lieu lors de l'atterrissage : certaines pistes sont équipées du système ILS (Instrumental Landing System) qui guide l'avion lors de l'atterrissage. Sous certaines conditions météorologiques (fort brouillard), l'ILS CAT IIIc est un atterrissage totalement géré par le pilote automatique.

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Moi non mais il faut dire que c'est ce genre de technologies qui font de l'avion le moyen de transport le plus sûr qui soit !
Justement en parlant des caisses automatique , sa bug tellement souvent que finalement on a toujours 2 ou 3 caissière qui sont la pour faire annuler l'action .
Si les armées de l'air sont équipés dans peu de temps ce sont les joueurs de jeux vidéos qui piloteront lol
Très peu , pourtant 99% des accidents ont pour cause le facteur humain !!
Voilà une anecdote qui aurait été à la pointe de l'actualité et de la technologie dans les années... 70 ! Concernant la perte d'emploi, les avions de lignes se pilotaient après guerre à 5 : deux pilotes (dont le commandant), mécanicien, radio et navigateur. Très vite il y a eu des radio-navigateurs, remplacés par la technologie et les pilotes (qui ont fait la radio). À la fin des années 80, le mécanicien navigant disparaissait progressivement dans des avions "pilotage à 2".
Suite... On sait très bien que la technologie permettrait aujourd'hui de faire voler les avions de lignes depuis le sol... Reste la sécurité, car il est évident que rien ne remplacera le "regard" du pilote dans le cokpit.
Peut-etre mais il est beaucoup plus facile d'automatiser un metro, car celui-ci ne risque pas de rencontrer d'autres usager de la route, qu'il circule sur ses propres rail (comme le tram) et aussi, qu'il est soit sous-terrain ou aeriens, donc il ne risque pas de rencontrer de pietons (a moins que celui-ci veuille se donner la mort...).
En fait les pilotes font plus de paramétrages d ordinateurs ,lors du vol ,que de pilotage à proprement dit. Ils ne déconnectent l auto pilote que quelque dizaines mètres avant de se poser !
Moins ancien que le VSV mais pas nouveau.
La disparition des pilotes n'est pas pour demain ! Le pilote garde une charge de travail très élevée dans ce type d'aterrissage. Dans ces conditions de visibilité nulle le guidage de l'avion jusqu'au sol est effectué de manière plus précise par la machine elle même. Mais le pilote reste indispensable pour déterminer la strategie d'atterrissage et surveiller que tout se passe bien. C'est à lui de reprendre le contrôle et de faire une remise de gaz au moindre écart de guidage ou instabilité !
J'en ai été témoin il y a un mois en atterisssant à Paris (brouillard incroyable), le pilote nous avait dit un petit mot là-dessus d'ailleurs !
Rien que pour t embêter je demanderais qu ils gardent les stewards et licencient les hôtesses de l air (qui ne sont pas toujours agréables (physique+caractère)) :p
Si l'on devait donner un ordre de grandeur moyen de la distance à laquelle le pilote automatique est désengagé, on parlerait plutôt d'une vingtaine de kilomètres !
Comme cela a été souligné, l'ILS est en effet une technologie très ancienne. Aujourd'hui, l'actualité porte plutôt sur les approches appelées GNSS, qui utilisent notamment le GPS pour guider l'avion jusqu'au plus près possible de la piste, soit jusqu'à 200ft (environ 70m) de hauteur au-dessus du sol. Pour l'instant, il n'y a pas d'atterrissage automatique possible en GNSS, mais on y viendra certainement (il faudra encore attendre au moins 10 ans). Il y a cependant fort à parier que les ILS resteront un moyen de secours quasi-indispensables.
Tous les aéroports commerciaux ont l'ILS non?
Dans Sciences par Cullingham, le 19 nov. 2010, 00:50
Il est connu que les avions de ligne sont équipés de pilotes automatiques, mais l'on sait moins que ceux-ci peuvent également diriger les atterrissages, et vont même jusqu'à freiner pour certains. D'ailleurs, débrayer le pilote automatique en approche finale est une manœuvre d'urgence chez certaines compagnies.
La plupart en ont un, oui. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il soit utilisé ; par exemple, il peut n'être installé que dans un seul sens d'atterrissage et les vents (critère primordial pour déterminer le sens d'atterrissage) peuvent pousser les opérateurs (contrôleurs + équipages) à faire poser l'avion dans l'autre sens.
Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces informations sont totalement publiques. Sur ce document (www.sia.aviation-civile.gouv.fr/aip/enligne/fr/..%5CPDF_AIPparSSection%5CAIP%20FRANCE%5CAD%5C1%5C1201_AD-1.5.pdf), on peut voir la liste des équipements d'aide à l'atterrissage qui équipent tous les aérodromes de France. Dès que vous voyez écrit "GP" (pour Glide Path), c'est qu'il y a un ILS (c'est en fait l'équipement de l'ILS qui permet le guidage vertical, le LOC - pour Localizer - permettant le guidage latéral).
Quasiment tous les aéroports du monde en sont équipés.
Nous sommes d'accord ;)
Sous réserve qu'il n'y ait pas trop de vent aussi.
Ça commence déjà avec les drones de l'armée américaine ! En effet ces avions sont pilotés à distances et servent pour des opérations de surveillance ou de bombardements (il me semble) ! Ils ont d'ailleurs servit lors des révolutions durant le 'Printemps Arabe' ! Qui dit que dans vingt ans cette technologie ne sera pas mise à disposition des avions de lignes ?