Du Hans Zimmer dans les rues

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Pour sonoriser ses véhicules électriques, BMW n' a pas fait les choses à moitié : c'est le célèbre compositeur de musiques de films Hans Zimmer qui a composé les 3 "morceaux" utilisés dans les BMW i4, i4M et iX3. Cette sonorisation n'est pas qu'esthétique : depuis 2019, pour éviter les accidents, les véhicules électriques ont l'obligation d'émettre un bruit audible jusqu'à 20 km/h.


Tous les commentaires (30)

a écrit : Mouai, encore une fois je me demande ce que cela fait ici ! C’est, a mes yeux, clairement plus une pub déguisé (ou « contenu sponsorisé ») qu’une anecdote de culture générale… la vidéo est d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus commerciale !

Cela dit, ça m’aura encore une fois confirmé la hype autour de ce c
ompositeur, qui ne mérite pas autant d’engouement; ses musiques sont tout ce qu’il y a de plus simplistes et scolaires (n’importe quel élève d’écriture en 5eme année peut faire pareil) et là du coup son discours dans la vidéo est d’un ridicule… Afficher tout
La simplicité n'est pas synonyme de médiocrité, bien au contraire.

a écrit : Mouai, encore une fois je me demande ce que cela fait ici ! C’est, a mes yeux, clairement plus une pub déguisé (ou « contenu sponsorisé ») qu’une anecdote de culture générale… la vidéo est d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus commerciale !

Cela dit, ça m’aura encore une fois confirmé la hype autour de ce c
ompositeur, qui ne mérite pas autant d’engouement; ses musiques sont tout ce qu’il y a de plus simplistes et scolaires (n’importe quel élève d’écriture en 5eme année peut faire pareil) et là du coup son discours dans la vidéo est d’un ridicule… Afficher tout
www.youtube.com/watch?v=EGaGy3lH3vM

Générique de l'émission "Culture pub", ca me manque, on apprenais plein de trucs!:)

a écrit : La simplicité n'est pas synonyme de médiocrité, bien au contraire. Non en effet, raison pour laquelle j’ai écris « simpliste » et non « simple » !

Le wiktionnaire défini « simpliste » comme ceci: « Qui donne une vision simple, mais trompeuse, parce qu’elle oublie de prendre certaines choses en compte. »

Et en effet, Zimmer oubli de prendre en compte la mélodie ! Si tu arrive à siffler une seule mélodie de lui, je te tire mon chapeau ! Bon j’exagère certainement, mais moi la tout de suite, moi j’y arrive pas… là où je peux siffler sans réfléchir des mélodies de Moriconne, Williams, Nino Rota, Danny Elfman, Cosma, Howard Shore…

Quand je dis simpliste, je vois Zimmer comme un bon élève qui applique à la lettre les règles d’écriture classique et du sound-design mais sans aucune originalité, sans brio, sans caractère !

C’est comme Alexandre Desplat, aussi très largement surcôté, la musique suis l’image en ne proposant rien, en ne suggérant rien… un moment romantique et hop les violons s’emportent, une bataille ou un duel, et hop les percussions répétitives arrivent, le martial ou le solennel est de mise, hop les cuivres se gonflent… mais sans mélodie… sans prise de risque harmonique… sans talent…

a écrit : La simplicité n'est pas synonyme de médiocrité, bien au contraire. Surtout en musique, le mieux est l'ennemi du bien comme disait l'autre.

Pour faire de la musique, il faut apprendre le sens du rythme, c'est basique, enfin, ca en a l'air, mais c'est ultra précis en vrai, à la milliseconde.
Et après? ...

Ben après tu te démerde, choisis un instrument! ^^

-LA GROSSE CAISSE!!! (Oh my god, j'en étais sur...)

a écrit : Non en effet, raison pour laquelle j’ai écris « simpliste » et non « simple » !

Le wiktionnaire défini « simpliste » comme ceci: « Qui donne une vision simple, mais trompeuse, parce qu’elle oublie de prendre certaines choses en compte. »

Et en effet, Zimmer oubli de prendre en compte la mélod
ie ! Si tu arrive à siffler une seule mélodie de lui, je te tire mon chapeau ! Bon j’exagère certainement, mais moi la tout de suite, moi j’y arrive pas… là où je peux siffler sans réfléchir des mélodies de Moriconne, Williams, Nino Rota, Danny Elfman, Cosma, Howard Shore…

Quand je dis simpliste, je vois Zimmer comme un bon élève qui applique à la lettre les règles d’écriture classique et du sound-design mais sans aucune originalité, sans brio, sans caractère !

C’est comme Alexandre Desplat, aussi très largement surcôté, la musique suis l’image en ne proposant rien, en ne suggérant rien… un moment romantique et hop les violons s’emportent, une bataille ou un duel, et hop les percussions répétitives arrivent, le martial ou le solennel est de mise, hop les cuivres se gonflent… mais sans mélodie… sans prise de risque harmonique… sans talent…
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Dans ce cas, pourquoi des sons simplistes ont eu autant de succès?

Peut être parce que c'est ce qu'on demande, je me trompe? L'humanité n'est pas toute mélomane, y'a des matheux aussi, des mécaniciens... ^^

a écrit : Mouai, encore une fois je me demande ce que cela fait ici ! C’est, a mes yeux, clairement plus une pub déguisé (ou « contenu sponsorisé ») qu’une anecdote de culture générale… la vidéo est d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus commerciale !

Cela dit, ça m’aura encore une fois confirmé la hype autour de ce c
ompositeur, qui ne mérite pas autant d’engouement; ses musiques sont tout ce qu’il y a de plus simplistes et scolaires (n’importe quel élève d’écriture en 5eme année peut faire pareil) et là du coup son discours dans la vidéo est d’un ridicule… Afficher tout
L’intérêt principal de l’anecdote selon moi est d’informer qu’on ajoute des sons artificiels pour laisser penser au conducteur qu’il a un plus gros moteur qu’il ne le pense !
Par contre aucun rapport avec le bruit externe nécessaire pour les voitures élec… quelqu’un l’a déjà fait remarquer avant moi

Personnellement j’ai hâte qu’ils fassent pareil pour les motos : haut parleur dans le casque et un moteur qui fait un bruit normal plutôt que de réveiller toute une ville… je ne comprends pas qu’on tolère encore de telles nuisances sonores, mais c’est un autre débat !

a écrit : Mouai, encore une fois je me demande ce que cela fait ici ! C’est, a mes yeux, clairement plus une pub déguisé (ou « contenu sponsorisé ») qu’une anecdote de culture générale… la vidéo est d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus commerciale !

Cela dit, ça m’aura encore une fois confirmé la hype autour de ce c
ompositeur, qui ne mérite pas autant d’engouement; ses musiques sont tout ce qu’il y a de plus simplistes et scolaires (n’importe quel élève d’écriture en 5eme année peut faire pareil) et là du coup son discours dans la vidéo est d’un ridicule… Afficher tout
Et en plus , il est tellement pas sympa !!!! Je l’ai côtoyé , c’était pas joli. Donc pas de BMW pour moi …

a écrit : Dans ce cas, pourquoi des sons simplistes ont eu autant de succès?

Peut être parce que c'est ce qu'on demande, je me trompe? L'humanité n'est pas toute mélomane, y'a des matheux aussi, des mécaniciens... ^^
Pourquoi la « culture » bas de plafond se vend si bien? Oulala, vaste débat…

Quelques concepts déjà:
Philippe Muray, a théorisé l’idée que l’occident est « sorti de l’histoire » en travestissant la culture en « orgie festive ». Par cela, il entend que depuis Malraux et surtout Jacques Lang (c’est criant en France de par la place du « ministère de LA culture », mais cela se décline à tout l’occident) la culture n’est plus qu’une grande fête flattant nos passions et annihilant toute subversion. Ceci permettant à une société inepte et hors-sol de se mettre en place sans pouvoir être critiqué puisque les gens ne pensent plus et font la fête.
Muray, comme Paul Audi, comme Duchamp, estiment que les artistes ont une vocation, sinon un devoir, d’être subversifs afin de donner à voir le monde tel qu’il est et non tel qu’on nous le présente; ce sont des devoileurs en un certain sens, et à ce titre ils sont indispensables à une société saine. On se rappel le rôle du boufon, tel Triboulet, qui devait dire ses 4 vérités à un puissant pour lui garder les pieds sur terre.
Le problème aujourd’hui est que la « subversion » a été remplacé par la « transgression », ce qui est catastrophique du point de vu de la critique de la société.
On a donc des artistes qui pensent (et les institutions et le public avec) qu’en étant transgressifs ils sont dans leur rôle, mais c’est l’inverse!
Les stand-uppers vulgaire, les chanteuses à moitié à poil, les chroniqueurs acides, les comédiens trashs… tout ce petit monde pense qu’en faisant des choses « osées » il critique la société, mais en fait il ne font que la légitimer.

Bourdieu a, quand à lui, défini la « distinction » comme une théorie du goût disant grosso modo que l’on aime ce que l’ont connaît et que le goût est beaucoup plus acquis qu’inné.
L’assertion bien connu « les goûts et les couleurs ne se discutent pas » est un non-sens sociologique car cela ne tiens pas compte d’une réalité sous-jacente qui correspond à l’environnement, l’éducation, la classe sociale etc, et qu’en fait « nos goûts sont nos dégoûts du goûts des autres ».
Bourdieu dit que l’homme a du mal à parler de ses goûts car cela le mettrait trop à nu, cela le fragiliserait, alors que parler de ses dégoûts rassure et permet de se situer socialement dans un environnement donné.

Pour ma part je pense que l’on aime ce que l’on connaît, et qu’apprendre à aimer est primordial pour sortir de son habitus. On en fait d’ailleurs l’expérience toute sa vie, combien de choses nous paressent mauvaises étant enfant que l’on apprend à aimer avec le temps, le café par exemple.
Et donc si l’on se laisse construire nos goûts par les marchands de culture institutionnalisés, on apprend rien et on apprécie Maître Gims et Hanouna parce que ça rassure notre position sociale. mais si on fait l’effort de rencontrer des choses différentes, de se laisser le temps de les apprivoisés, on ouvre ses goûts et je suis persuader que n’importe qui peut aimer n’importe quoi s’il en fait l’effort, et que « les goûts et les couleurs » n’ont rien à voir la dedans…

Après je comprend Nico quand tu dis que dans la vie il y a des matheux, des mécaniciens qui n’ont pas le temps de devenir mélomanes, mais je pense qu’ils le pourraient, cela ne leur est pas fermé, c’est juste une question de temps et d’efforts !

youtu.be/0oFJUJqBnLQ?si=T_ea6JxUAf2Edond

youtu.be/LAVGQ-bXUyM?si=rOAZgwDghLJSFWx4

a écrit : Pourquoi la « culture » bas de plafond se vend si bien? Oulala, vaste débat…

Quelques concepts déjà:
Philippe Muray, a théorisé l’idée que l’occident est « sorti de l’histoire » en travestissant la culture en « orgie festive ». Par cela, il entend que depuis Malraux et surtout Jacques Lang (c’est cri
ant en France de par la place du « ministère de LA culture », mais cela se décline à tout l’occident) la culture n’est plus qu’une grande fête flattant nos passions et annihilant toute subversion. Ceci permettant à une société inepte et hors-sol de se mettre en place sans pouvoir être critiqué puisque les gens ne pensent plus et font la fête.
Muray, comme Paul Audi, comme Duchamp, estiment que les artistes ont une vocation, sinon un devoir, d’être subversifs afin de donner à voir le monde tel qu’il est et non tel qu’on nous le présente; ce sont des devoileurs en un certain sens, et à ce titre ils sont indispensables à une société saine. On se rappel le rôle du boufon, tel Triboulet, qui devait dire ses 4 vérités à un puissant pour lui garder les pieds sur terre.
Le problème aujourd’hui est que la « subversion » a été remplacé par la « transgression », ce qui est catastrophique du point de vu de la critique de la société.
On a donc des artistes qui pensent (et les institutions et le public avec) qu’en étant transgressifs ils sont dans leur rôle, mais c’est l’inverse!
Les stand-uppers vulgaire, les chanteuses à moitié à poil, les chroniqueurs acides, les comédiens trashs… tout ce petit monde pense qu’en faisant des choses « osées » il critique la société, mais en fait il ne font que la légitimer.

Bourdieu a, quand à lui, défini la « distinction » comme une théorie du goût disant grosso modo que l’on aime ce que l’ont connaît et que le goût est beaucoup plus acquis qu’inné.
L’assertion bien connu « les goûts et les couleurs ne se discutent pas » est un non-sens sociologique car cela ne tiens pas compte d’une réalité sous-jacente qui correspond à l’environnement, l’éducation, la classe sociale etc, et qu’en fait « nos goûts sont nos dégoûts du goûts des autres ».
Bourdieu dit que l’homme a du mal à parler de ses goûts car cela le mettrait trop à nu, cela le fragiliserait, alors que parler de ses dégoûts rassure et permet de se situer socialement dans un environnement donné.

Pour ma part je pense que l’on aime ce que l’on connaît, et qu’apprendre à aimer est primordial pour sortir de son habitus. On en fait d’ailleurs l’expérience toute sa vie, combien de choses nous paressent mauvaises étant enfant que l’on apprend à aimer avec le temps, le café par exemple.
Et donc si l’on se laisse construire nos goûts par les marchands de culture institutionnalisés, on apprend rien et on apprécie Maître Gims et Hanouna parce que ça rassure notre position sociale. mais si on fait l’effort de rencontrer des choses différentes, de se laisser le temps de les apprivoisés, on ouvre ses goûts et je suis persuader que n’importe qui peut aimer n’importe quoi s’il en fait l’effort, et que « les goûts et les couleurs » n’ont rien à voir la dedans…

Après je comprend Nico quand tu dis que dans la vie il y a des matheux, des mécaniciens qui n’ont pas le temps de devenir mélomanes, mais je pense qu’ils le pourraient, cela ne leur est pas fermé, c’est juste une question de temps et d’efforts !

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Je ne peux que te rejoindre, et mon com précédent n'était pas un reproche où une critique, mais, pour faire simple, quand j'écoute de la musique, c'est pour le plaisir.

Quand on me demande quel style de musique je préfère, je répond: Tous! ^^ et oui, découvrir est une bonne chose.

Après, ce n'est pas que je n'ai pas le temps d'être mélomane, c'est que j'en ai pas envie. Il en fait pour tout le monde, cela dit, j'admet qu'il y a des "styles" modernes que, de mon point de vue, sont faits avec les pieds, des ordinateurs composent même des morceaux tout seuls en suivant un algorithme, et ca marche! C'est un peu triste, mais c'est comme ça.

Rappelle toi comment comment les adultes nommaient le bon vieux rock'n'roll à ses débuts, "la musique du diable! ^^

a écrit : > les véhicules électriques ont l'obligation d'émettre un bruit audible jusqu'à 20 km/h.

Je ne suis pas sûr de comprendre : ça signifie que lorsque la voiture atteint 20 km/h, elle n'est plus tenue d'émettre un son audible ? Pourquoi ?
Deux raisons : la première c’est effectivement qu’une voiture roulant plus vite que 20kmh émet déjà suffisamment de bruit de frottement et roulement .
Et la deuxième raison, c’est aussi qu’on estime que les zones où l’on roule à + 20 km/h sont a priori des zones où le conducteur ne fréquente pas de près les piétons.

Sauf si le conducteur est un chauffard, il ne devrait normalement pas dépasser les 20kmh sur un parking de supermarché ou dans une rue semi piétonne.