La biodiversité de la Guyane française

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La Guyane française abrite la plus grande biodiversité de France et de l'Union européenne. Son territoire est couvert à plus de 90% par une forêt tropicale dense, qui fait partie du bouclier guyanais, l'une des plus anciennes formations géologiques au monde.

On y trouve une multitude d'espèces animales et végétales endémiques, notamment des jaguars, des dauphins de rivière, et plus de 5 500 espèces végétales.


Commentaires préférés (3)

La Guyane Française est trop souvent le territoire français oublié. Elle représente 13% de l’ensemble du territoire français, il y a 300.000 habitants et le territoire a de nombreux atouts économiques. En plus d’y trouver Kourou, le lieu de lancement des fusées européennes, la forêt et les mines d’or sont également un atout économique énorme, tout comme l’accès aux pays d’Amériques du sud. On y trouve aussi notre plus grande frontière commune avec un autre pays, le Brésil. Le potentiel de développement de la Guyane est énorme et trop souvent délaissé par les politiques.

a écrit : à quel potentiel de développement penses tu ? Plusieurs. Déjà, n’en déplaise à certains, c’est la France. Y placer des satellites d’industrie de pointe métropolitaine permettrait un renforcement de relation avec le Brésil et autres pays d’Amérique du Sud de part la proximité géographique. Acheter des ressources aux voisins, transformer le produit et leur revendre, c’est un bisness où la France est bonne. Ensuite, il y a les ressources naturelles. L’exploitation raisonnable de l’or et du bois améliorerait la position du territoire sur les marchés internationaux. Ensuite, le tourisme a un potentiel très inexploité. On a un accès à l’une des plus belles biodiversité au monde et l’absence de structure ambitieuse empêche un développement de ce secteur. Aujourd’hui, la Guyane est en déficit budgétaire et c’est les transferts de l’état qui comble ce déficit. Pourtant, c’est l’une des région avec le plus de ressources naturels de France et l’une de celles avec le plus de potentiel touristique dans cette époque où les gens veulent un retour à la nature.
Souvent, les territoires riches en ressource naturelle échouent à gérer ces dernières. C’est quasi systématique et il n’y a finalement que peu d’exemple qui vont contre. C’est aussi la situation où se trouve la Guyane par manque de volonté politique. On pourrait y faire tellement mieux.

a écrit : La Guyane Française est trop souvent le territoire français oublié. Elle représente 13% de l’ensemble du territoire français, il y a 300.000 habitants et le territoire a de nombreux atouts économiques. En plus d’y trouver Kourou, le lieu de lancement des fusées européennes, la forêt et les mines d’or sont également un atout économique énorme, tout comme l’accès aux pays d’Amériques du sud. On y trouve aussi notre plus grande frontière commune avec un autre pays, le Brésil. Le potentiel de développement de la Guyane est énorme et trop souvent délaissé par les politiques. Afficher tout C'est précisément parce que ce territoire est « délaissé » que c'est l'un des plus gros réservoir de biodiversité du pays, et de nos plus gros puits de carbone. À quoi bon le développement pour le développement ?


Tous les commentaires (22)

La Guyane Française est trop souvent le territoire français oublié. Elle représente 13% de l’ensemble du territoire français, il y a 300.000 habitants et le territoire a de nombreux atouts économiques. En plus d’y trouver Kourou, le lieu de lancement des fusées européennes, la forêt et les mines d’or sont également un atout économique énorme, tout comme l’accès aux pays d’Amériques du sud. On y trouve aussi notre plus grande frontière commune avec un autre pays, le Brésil. Le potentiel de développement de la Guyane est énorme et trop souvent délaissé par les politiques.

a écrit : La Guyane Française est trop souvent le territoire français oublié. Elle représente 13% de l’ensemble du territoire français, il y a 300.000 habitants et le territoire a de nombreux atouts économiques. En plus d’y trouver Kourou, le lieu de lancement des fusées européennes, la forêt et les mines d’or sont également un atout économique énorme, tout comme l’accès aux pays d’Amériques du sud. On y trouve aussi notre plus grande frontière commune avec un autre pays, le Brésil. Le potentiel de développement de la Guyane est énorme et trop souvent délaissé par les politiques. Afficher tout à quel potentiel de développement penses tu ?

a écrit : à quel potentiel de développement penses tu ? C'est clair ! À quel développement il pense ?
Mon frère y a vécu, mon beau frère aussi...et ils n'y retourneront pour rien au monde. C'est loin de tout, c'est difficile d'y vivre, de s'y acclimater...la vie y coûte très cher...et à chaque fois que tu sors, tu risques presque ta vie...

a écrit : à quel potentiel de développement penses tu ? Plusieurs. Déjà, n’en déplaise à certains, c’est la France. Y placer des satellites d’industrie de pointe métropolitaine permettrait un renforcement de relation avec le Brésil et autres pays d’Amérique du Sud de part la proximité géographique. Acheter des ressources aux voisins, transformer le produit et leur revendre, c’est un bisness où la France est bonne. Ensuite, il y a les ressources naturelles. L’exploitation raisonnable de l’or et du bois améliorerait la position du territoire sur les marchés internationaux. Ensuite, le tourisme a un potentiel très inexploité. On a un accès à l’une des plus belles biodiversité au monde et l’absence de structure ambitieuse empêche un développement de ce secteur. Aujourd’hui, la Guyane est en déficit budgétaire et c’est les transferts de l’état qui comble ce déficit. Pourtant, c’est l’une des région avec le plus de ressources naturels de France et l’une de celles avec le plus de potentiel touristique dans cette époque où les gens veulent un retour à la nature.
Souvent, les territoires riches en ressource naturelle échouent à gérer ces dernières. C’est quasi systématique et il n’y a finalement que peu d’exemple qui vont contre. C’est aussi la situation où se trouve la Guyane par manque de volonté politique. On pourrait y faire tellement mieux.

a écrit : La Guyane Française est trop souvent le territoire français oublié. Elle représente 13% de l’ensemble du territoire français, il y a 300.000 habitants et le territoire a de nombreux atouts économiques. En plus d’y trouver Kourou, le lieu de lancement des fusées européennes, la forêt et les mines d’or sont également un atout économique énorme, tout comme l’accès aux pays d’Amériques du sud. On y trouve aussi notre plus grande frontière commune avec un autre pays, le Brésil. Le potentiel de développement de la Guyane est énorme et trop souvent délaissé par les politiques. Afficher tout C'est précisément parce que ce territoire est « délaissé » que c'est l'un des plus gros réservoir de biodiversité du pays, et de nos plus gros puits de carbone. À quoi bon le développement pour le développement ?

a écrit : Plusieurs. Déjà, n’en déplaise à certains, c’est la France. Y placer des satellites d’industrie de pointe métropolitaine permettrait un renforcement de relation avec le Brésil et autres pays d’Amérique du Sud de part la proximité géographique. Acheter des ressources aux voisins, transformer le produit et leur revendre, c’est un bisness où la France est bonne. Ensuite, il y a les ressources naturelles. L’exploitation raisonnable de l’or et du bois améliorerait la position du territoire sur les marchés internationaux. Ensuite, le tourisme a un potentiel très inexploité. On a un accès à l’une des plus belles biodiversité au monde et l’absence de structure ambitieuse empêche un développement de ce secteur. Aujourd’hui, la Guyane est en déficit budgétaire et c’est les transferts de l’état qui comble ce déficit. Pourtant, c’est l’une des région avec le plus de ressources naturels de France et l’une de celles avec le plus de potentiel touristique dans cette époque où les gens veulent un retour à la nature.
Souvent, les territoires riches en ressource naturelle échouent à gérer ces dernières. C’est quasi systématique et il n’y a finalement que peu d’exemple qui vont contre. C’est aussi la situation où se trouve la Guyane par manque de volonté politique. On pourrait y faire tellement mieux.
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Il y a déjà une exploitation du bois et de l'or guyanais. Et pour une fois, on est resté raisonnable avec une exploitation maitrisée. On pourrait bien sûr faire une exploitation du bois à la brésilienne et de l'or à la sud-africaine mais après, faudra pas se plaindre que les espèces disparaissent à la chaine.

Sur le tourisme, c'est vrai qu'on pourrait développer le tourisme vert mais attention à ne pas se laisser submerger. On a cité nombres d'exemples sur SCMB de sites touristiques dévasté par le tourisme de masse. De plus, je ne suis pas sûr que l'arrivée importante (sans même parler de tourisme de masse) de touristes soient au goût de tous les Guyanais.
Et pour finir, il y a quand même de gros problèmes de sécurité à résoudre avant d'y penser.

J'ai fait cette publication parce que j'ai vécu en Guyane et ce département me tient à cœur.

D'ailleurs, j'ai toujours entendu dire que la Guyane, on l'aime ou on la déteste, il n'y a pas de juste milieu. Certaines personnes claustrophobes se sont senties mal là-bas, car la forêt est très dense, rien à voir avec les forêts métropolitaines. Et comme mentionné dans l'anecdote, la forêt représente 90 % du territoire.

Par ailleurs, pour répondre aux commentaires concernant la sécurité : il est vrai qu'en Guyane, il existe un important trafic illégal d'or et de cocaïne. Cependant, si l'on n'est pas lié à ces trafics, la Guyane n'est pas plus dangereuse que Paris, Marseille, etc. Je n'ai jamais eu de problème là-bas, alors qu'il m'est déjà arrivé de me sentir en insécurité dans une petite ville comme Angoulême.

a écrit : C'est clair ! À quel développement il pense ?
Mon frère y a vécu, mon beau frère aussi...et ils n'y retourneront pour rien au monde. C'est loin de tout, c'est difficile d'y vivre, de s'y acclimater...la vie y coûte très cher...et à chaque fois que tu sors, tu risques presque ta vie...
C'est quand même pas l'Australie !!! Quoique...^^

Dommage que les ressources en or soient pillées par l’orpaillage illégale, sans parler de la pollution des sols et des cours d’eau que cela engendre.

Néanmoins, si on aime la nature et l’aventure, c’est un territoire formidable.
C’est vrai que le coup des produits de première nécessité peut en rebuter certains , mais je confirme que le potentiel de développement est énorme, si on est motivé et impliqué.
Sans parler de la population cosmopolite, très tolérante et accueillante, tant qu’on ne les prends pas de « haut ».
Concernant le climat, on apprend à s’y accoutumer et à faire avec (il fait chaud toute l’année).

Si vous préférez une petite vie confortable, oubliez cette destination.
Concernant la sécurité, c’est comme partout. On évite les quartiers qui craignent et on fait preuve de bon sens.

a écrit : Il y a déjà une exploitation du bois et de l'or guyanais. Et pour une fois, on est resté raisonnable avec une exploitation maitrisée. On pourrait bien sûr faire une exploitation du bois à la brésilienne et de l'or à la sud-africaine mais après, faudra pas se plaindre que les espèces disparaissent à la chaine.

Sur le tourisme, c'est vrai qu'on pourrait développer le tourisme vert mais attention à ne pas se laisser submerger. On a cité nombres d'exemples sur SCMB de sites touristiques dévasté par le tourisme de masse. De plus, je ne suis pas sûr que l'arrivée importante (sans même parler de tourisme de masse) de touristes soient au goût de tous les Guyanais.
Et pour finir, il y a quand même de gros problèmes de sécurité à résoudre avant d'y penser.
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Toujours est il que la Guyane est aujourd’hui une région délaissée gangrenée par la violence et le chômage et qui est en déficit financier. Le problème c’est que ne pas vouloir y toucher c’est condamner les habitants à continuer à vivre dans les mêmes conditions. Il y a 85.000km2 et 300.000 personnes qui sont délaissées au nom de l’écologie du « on ne touche à rien ». Se laisser submerger par le tourisme ? C’est la chance d’avoir des importations net de tout le continent américain. Préserver la forêt ? Il faut faire la différence entre ne toucher à rien et tirer profit de son environnement, il n’y a pas que les champs de soja comme solution. À ma connaissance, aucun gouvernement de ces dernières décennies n’a mis en place de projet ambitieux pour rentre la Guyane bénéficiaire au cours des 50 dernières années. A la place, on en a fait une région sous perfusion. Même les guyanais eux même, ils en pensent quoi d’être une région qui ne peut survivre que parce que Bercy y envoie de l’argent ? Que dire aux Guyanais qui subissent un chômage plus de deux, presque trois fois plus important qu’en métropole ? Je n’irais pas sacraliser la forêt guyanaise au détriment des habitants. C’est une région fantastique où vivent trop de sacrifiés

Une façon de comprendre cette ancienne colonie est de lire « Au bagne » écrit par Albert Londres en 1923.

fr.wikisource.org/wiki/Au_bagne

Et savez-vous que la « Quille » qui désignait chez les soldats appelés du continent la fin du service militaire vient du nom du bateau qui, avant 1939, venait chercher à Cayenne les bagnards à la fin de leur peine.

a écrit : Toujours est il que la Guyane est aujourd’hui une région délaissée gangrenée par la violence et le chômage et qui est en déficit financier. Le problème c’est que ne pas vouloir y toucher c’est condamner les habitants à continuer à vivre dans les mêmes conditions. Il y a 85.000km2 et 300.000 personnes qui sont délaissées au nom de l’écologie du « on ne touche à rien ». Se laisser submerger par le tourisme ? C’est la chance d’avoir des importations net de tout le continent américain. Préserver la forêt ? Il faut faire la différence entre ne toucher à rien et tirer profit de son environnement, il n’y a pas que les champs de soja comme solution. À ma connaissance, aucun gouvernement de ces dernières décennies n’a mis en place de projet ambitieux pour rentre la Guyane bénéficiaire au cours des 50 dernières années. A la place, on en a fait une région sous perfusion. Même les guyanais eux même, ils en pensent quoi d’être une région qui ne peut survivre que parce que Bercy y envoie de l’argent ? Que dire aux Guyanais qui subissent un chômage plus de deux, presque trois fois plus important qu’en métropole ? Je n’irais pas sacraliser la forêt guyanaise au détriment des habitants. C’est une région fantastique où vivent trop de sacrifiés Afficher tout Je vous rappelle que pour notre cher président actuel la Guyane est une île.
Quant à la violence elle est présente partout sur le territoire français , métropolitain ou ultramarin. Des puissances étrangères financent des groupes séparatistes sur fond de décolonisation pour déstabiliser l’état français, permettant aux trafiquants et mafias de prospérer.
Il ne faut pas non plus voir tout par l’aspect rentabilité, la Guyane a des intérêts géo stratégique très important qui valent l’investissement.

Certains commentaires me font froid dans le dos... Le profit, toujours le profit, encore le profit...
L'espèce humaine à déjà bien assez dévalisé la planète de ses ressources, fait disparaître et continue de faire disparaître des espèces animales, et pourtant, elle ne retient toujours pas la leçon et ne voit que par l'argent... toujours plus...

"Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée , quand le dernier poisson aura été péché, alors on saura que l'argent ne se mange pas.”
Geronimo

Il est vrai que le tourisme apporterait énormément a la Guyane et lui permettrait sûrement d’être beaucoup plus autonome, maintenant développer le tourisme en Amérique du Sud c’est forcément développer le trafic aérien, que l’on n’arrête pas de matraquer a cause de sa pollution.
La solution ne paraît pas évidente, mais c’est vrai qu’en tant que territoire stratégique, la région mérite qu’on y fasse un peu plus attention

a écrit : Il est vrai que le tourisme apporterait énormément a la Guyane et lui permettrait sûrement d’être beaucoup plus autonome, maintenant développer le tourisme en Amérique du Sud c’est forcément développer le trafic aérien, que l’on n’arrête pas de matraquer a cause de sa pollution.
La solution ne paraît pas évident
e, mais c’est vrai qu’en tant que territoire stratégique, la région mérite qu’on y fasse un peu plus attention Afficher tout
Et oui, ton exemple illustre bien les divisions politiques en France. La décroissance et donc une plus grande pauvreté pour « sauver la planète » ( bien que cette phrase n’ait aucun sens , pourquoi ne pas dire « préserver la nature ») ou une fuite en avant vers la croissance économique pour élever le niveau de vie des français.

a écrit : Toujours est il que la Guyane est aujourd’hui une région délaissée gangrenée par la violence et le chômage et qui est en déficit financier. Le problème c’est que ne pas vouloir y toucher c’est condamner les habitants à continuer à vivre dans les mêmes conditions. Il y a 85.000km2 et 300.000 personnes qui sont délaissées au nom de l’écologie du « on ne touche à rien ». Se laisser submerger par le tourisme ? C’est la chance d’avoir des importations net de tout le continent américain. Préserver la forêt ? Il faut faire la différence entre ne toucher à rien et tirer profit de son environnement, il n’y a pas que les champs de soja comme solution. À ma connaissance, aucun gouvernement de ces dernières décennies n’a mis en place de projet ambitieux pour rentre la Guyane bénéficiaire au cours des 50 dernières années. A la place, on en a fait une région sous perfusion. Même les guyanais eux même, ils en pensent quoi d’être une région qui ne peut survivre que parce que Bercy y envoie de l’argent ? Que dire aux Guyanais qui subissent un chômage plus de deux, presque trois fois plus important qu’en métropole ? Je n’irais pas sacraliser la forêt guyanaise au détriment des habitants. C’est une région fantastique où vivent trop de sacrifiés Afficher tout OK, mais tu dis ça comme si la question était simple à régler. On sent bien que tu as une attache particulière à ce territoire mais c'est très difficile pour un état d'interagir dans ses territoires lointains. Tu donnes du pognon, c'est perçu comme de la mise sous perfusion. Tu y fais implanter des entreprises, c'est de l'exploitation métropolitaine. Tu laisses les autochtones se gérer, c'est de l'abandon. Tu pilotes le développement, c'est de l'ingérence. Il est où le bon équilibre? C'est facile, il y en a pas.

Regarde la Nouvelle-Calédonie qui semblait être une réussite économique avec un taux de chômage le plus bas des ex DOM-TOM. Bon ben visiblement, la belle réussite a pris une claque. Même si l'histoire des ces 2 territoires est différente, cela montre que la relation entre un pouvoir central et des territoires lointains et pauvres est extrêmement compliqué à solutionner.

Qu'on se comprenne bien, je ne cherche pas à légitimer telle ou telle politique publique. Ce que j'essaie de dire, c'est que quelque soit le choix, il faut bien avoir en tête le revers de la médaille avec les effets néfastes et les mécontents qui sont toujours ceux qu'on entend le plus.

Et dernier rappel, la France a quand même lâché plus d'1 milliard dans des infrastructures en Guyane il y a quelques années. Ce n'est peut-etre pas assez, mais suffisant pour dire qu'il est faux de dire que rien n'est fait. Je sais qu'il y a aussi le projet de désenclavement, mais j'avoue de pas en savoir plus ni même s'il est commencé, en cours ou achevé.

a écrit : Plusieurs. Déjà, n’en déplaise à certains, c’est la France. Y placer des satellites d’industrie de pointe métropolitaine permettrait un renforcement de relation avec le Brésil et autres pays d’Amérique du Sud de part la proximité géographique. Acheter des ressources aux voisins, transformer le produit et leur revendre, c’est un bisness où la France est bonne. Ensuite, il y a les ressources naturelles. L’exploitation raisonnable de l’or et du bois améliorerait la position du territoire sur les marchés internationaux. Ensuite, le tourisme a un potentiel très inexploité. On a un accès à l’une des plus belles biodiversité au monde et l’absence de structure ambitieuse empêche un développement de ce secteur. Aujourd’hui, la Guyane est en déficit budgétaire et c’est les transferts de l’état qui comble ce déficit. Pourtant, c’est l’une des région avec le plus de ressources naturels de France et l’une de celles avec le plus de potentiel touristique dans cette époque où les gens veulent un retour à la nature.
Souvent, les territoires riches en ressource naturelle échouent à gérer ces dernières. C’est quasi systématique et il n’y a finalement que peu d’exemple qui vont contre. C’est aussi la situation où se trouve la Guyane par manque de volonté politique. On pourrait y faire tellement mieux.
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Je trouve ton raisonnement un peu limite, il y a des richesses, alors allons prendre les richesses. Comme si les bénéficiaires seraient les Guyanais.
Alors là c'est le pompon du neocolonialisme.

a écrit : Je trouve ton raisonnement un peu limite, il y a des richesses, alors allons prendre les richesses. Comme si les bénéficiaires seraient les Guyanais.
Alors là c'est le pompon du neocolonialisme.
Ben non, pour moi le pire c’est d’en faire une région sous assistanat. Il y a des richesses, il faut les exploiter. En plus, il y a une chance c’est que la métropole est un pays qui achète ses richesses et les transforme, ça veut dire qu’en plus de les extraire, on sait les valoriser. De plus, étant voisin du Brésil, c’est tout le marché de l’Amérique du Sud qui s’offre à la Guyane. Avec tout ça, c’est dommage de dire aux gens « ben voilà, vous êtes sous perfusion de Paris donc ne vous plaignez pas, la violence atteint des sommets et votre chômage est 3 fois plus élevé que dans le reste de la France mais no stress, vous restez une région française ».

a écrit : OK, mais tu dis ça comme si la question était simple à régler. On sent bien que tu as une attache particulière à ce territoire mais c'est très difficile pour un état d'interagir dans ses territoires lointains. Tu donnes du pognon, c'est perçu comme de la mise sous perfusion. Tu y fais implanter des entreprises, c'est de l'exploitation métropolitaine. Tu laisses les autochtones se gérer, c'est de l'abandon. Tu pilotes le développement, c'est de l'ingérence. Il est où le bon équilibre? C'est facile, il y en a pas.

Regarde la Nouvelle-Calédonie qui semblait être une réussite économique avec un taux de chômage le plus bas des ex DOM-TOM. Bon ben visiblement, la belle réussite a pris une claque. Même si l'histoire des ces 2 territoires est différente, cela montre que la relation entre un pouvoir central et des territoires lointains et pauvres est extrêmement compliqué à solutionner.

Qu'on se comprenne bien, je ne cherche pas à légitimer telle ou telle politique publique. Ce que j'essaie de dire, c'est que quelque soit le choix, il faut bien avoir en tête le revers de la médaille avec les effets néfastes et les mécontents qui sont toujours ceux qu'on entend le plus.

Et dernier rappel, la France a quand même lâché plus d'1 milliard dans des infrastructures en Guyane il y a quelques années. Ce n'est peut-etre pas assez, mais suffisant pour dire qu'il est faux de dire que rien n'est fait. Je sais qu'il y a aussi le projet de désenclavement, mais j'avoue de pas en savoir plus ni même s'il est commencé, en cours ou achevé.
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Tu cites la nouvelle Calédonie, mais ton analyse est biaisée, la crise actuelle est institutionnelle et concerne la gestion de la démocratie et de la souveraineté.