Les balanes, ces animaux marins qui vivent fixés sur les rochers, sont une plaie pour les navigateurs. Une fois fixés sur les coques, ils alourdissent considérablement le bateau et augmentent la trainée : elle peut être doublée, et entraîner une augmentation de 40% de la consommation de carburant.
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La raison évoquée pour la préférence des balanes pour les rorquals à bosse, les baleines noires et les baleines grises est donc que c'est probablement et en partie en raison de leur lenteur. C'est donc juste une hypothèse scientifique empirique, il n'y a pas eu de réelles études sur le sujet mais ça tient la route.
Je suis ostréiculteur et sur nos bateaux ( challans) ont en a vraiment beaucoup !
Une fois par ans nous sommes obligé de tout enlever ! C'est très difficile et embêtant !
Historiquement on utilisait des revêtements à base de plomb pour protéger les coques, plus précisément à base de minium qui est un oxyde de plomb (Pb3O4) et qui est de couleur rouge orange. C’est la raison pour laquelle la plupart des bateaux ont la carène peinte en rouge ( certes on n’utilise plus de minium mais par tradition les armateurs ont gardé le rouge).
Avec un tel antifouling au minium, lorsque un bateau sortait de carénage, la croissance des balanes faisait augmenter le coefficient de traînée de la coque d’environ 0,5% par jour, réduisant d’autant la vitesse du navire. Une opération de carénage étant très onéreuse, la solution adoptée par la plupart des marins était d’alterner entre eau douce et eau salée afin de tuer la majorité des coquillages collés à la coque sans même sortir le bateau de l’eau. On comprend donc assez bien l’essor des ports présents dans les estuaires comme par exemple bordeaux qui fut un temps premier port de France; les bateaux venaient faire du commerce tout en détachant les balanes de leur coque; deux pierres d’un coup
Tous les commentaires (28)
Entre les baleines à bosses et les bateaux, on a trouvé un fan des balanes, j'ai l'impression !
Je me pose cette question : On en trouve sur les baleines et les bateaux, mais pas sur les requins ou les dauphins ? Ils nagent trop vite, leur peau n’est pas adaptée ?
Mais les balanes, c'est pas les baleines qui sont fans de Fancis Lalanne ?!!
----> ok je sors...
Sinon, ça me fait penser au film Waterworld, dans lequel on voit un tanker assez atteint par les balanes
La raison évoquée pour la préférence des balanes pour les rorquals à bosse, les baleines noires et les baleines grises est donc que c'est probablement et en partie en raison de leur lenteur. C'est donc juste une hypothèse scientifique empirique, il n'y a pas eu de réelles études sur le sujet mais ça tient la route.
Je suis ostréiculteur et sur nos bateaux ( challans) ont en a vraiment beaucoup !
Une fois par ans nous sommes obligé de tout enlever ! C'est très difficile et embêtant !
Et les bateaux à moteur sont une plaie pour les animaux marins...
Le supplice de la "cale sous la quille" était un châtiment équivalent à la peine capitale dans la marine militaire.
La scène de la mort de Barbe Noire dans la série Black Sails est particulièrement difficile à regarder à la 3ème minute :
youtu.be/YQ6PEdz-F7w?si=vNdFCQGwZBdpNiVh
Comment viennent-ils se fixer sur les bateaux ?
Historiquement on utilisait des revêtements à base de plomb pour protéger les coques, plus précisément à base de minium qui est un oxyde de plomb (Pb3O4) et qui est de couleur rouge orange. C’est la raison pour laquelle la plupart des bateaux ont la carène peinte en rouge ( certes on n’utilise plus de minium mais par tradition les armateurs ont gardé le rouge).
Avec un tel antifouling au minium, lorsque un bateau sortait de carénage, la croissance des balanes faisait augmenter le coefficient de traînée de la coque d’environ 0,5% par jour, réduisant d’autant la vitesse du navire. Une opération de carénage étant très onéreuse, la solution adoptée par la plupart des marins était d’alterner entre eau douce et eau salée afin de tuer la majorité des coquillages collés à la coque sans même sortir le bateau de l’eau. On comprend donc assez bien l’essor des ports présents dans les estuaires comme par exemple bordeaux qui fut un temps premier port de France; les bateaux venaient faire du commerce tout en détachant les balanes de leur coque; deux pierres d’un coup
Il est temps de faire vivre l'expression "accroché comme un balane à sa coque", pour remplacer la moule à son rocher !
On a pas l'impression que les baleines soient tellement gênées par les balanes en termes d' aérodynamisme,
Peut-être pour nos futurs chercheurs, au lieu de trouver une peinture antifouling respectant la nature mais tuant les organismes s'accrochant à la coque.
Trouver un moyen de faire une coque perdant faiblement ses priorités de résistance a l'eau en incluant les balanes.
A vouloir lutter contre la nature on finit souvent perdant.