Si vous avez déjà trouvé des escaliers inconfortables, c'est peut-être parce qu'ils ne respectent pas la loi de Blondel. Cet architecte a découvert qu’un escalier agréable à monter doit suivre une règle simple : le giron (profondeur de la marche) doit être environ deux fois plus grand que la hauteur.
C’est pourquoi certains escaliers, comme ceux en angle avec un giron réduit près de l’axe, sont plus fatigants.
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Dans le genre désagréable, ya aussi les (rares) escaliers qui n'ont pas les mêmes hauteurs de marche, oui oui, et c'est très pénible ! J'ai vécu quelques années dans un vieux bâtiment de centre ville (appartement lié à un commerce, peut être pour ça qu'ils ont fait ça à l'arrache à l'époque) baaahh autant en montant ça fait trébucher même si on le sait, et donc du coup on a vite fait de se retrouver le genoux ou le tibia dans l'arête de la marche, c'est délicieux, autant à la descente ça fait une sensation de minie chute bien stressante. Je sais pas quel est le pire.
L anecdote est l exact opposée du concept de se coucher moins bête. Elle réduit un principe a un résumé , faux qui plus est. Au lieu de développer une idée méconnue , elle l'a réduit et nous induit en erreur.
Le principe de loi de blondel est justement fait pour les escaliers singuliers : ceux qui montent de petites hauteurs (dans l espace public le plus souvent) ou de grandes hauteurs ( dans les combles par exemple) sachant que le plus important est de maintenir une ligne de foulée.
On apprend une fausse information en lisant l' anecdote car non la longueur d'une marche n'est pas environ deux fois la hauteur. Elle l' est dans bien souvent des cas mais l' intérêt d' évoquer la loi de blondel dans l' anecdote c'est justement de briser l a priori qui consiste à penser ce raccourci que tout le monde a en tête (et éviter de passer pour un idiot en voulant étaler sa science a noel)
Le minina aurait été de dire "qu'en général" une marche est ainsi faite.
L'idéal (et a fortiori le principe du site) aurait été " le giron d'une marche additionnée de deux fois sa hauteur fait entre 60 et 64 , ce qui correspond de manière générale pour les escaliers à deux fois la hauteur , une marche faisant en général maximum 16 cm (réglementation dans les établissement public) ou 17cm (réglementation dans le logement collectif ou tertiaire), mais ce n est pas toujours le cas notamment dans l espace public ou les marches font parfois 10cm de haut pour 40 cm de profondeur par exemple ce qui permet de maintenir une bonne ligne de foulée et rendre ainsi agréable la montée.
Et ces 64 cm correspondent tout simplement à la longueur d’un pas
Par rapport au questionnement si l'anecdote est bien formulée, je dirais qu'il manque deux éléments :
Que pour être agréable, il doit notamment ( la partie manquante ) respecter la loi de blondel.
Et que la loi stipule aussi une régularité des marchés.
Car au final, on peut avoir plusieurs tailles qui respectent la loi mais si on mixe ces tailles dans un seul escalier, c'est la dégringolade assurée.
Du coup, je rejoins les précédents messages, l'anecdote n'est pas fausse mais pourrait être retravaillée.
J'ai pas mesuré l'escalier ( en bois) qui me permet de rentré chez moi, mais il est très confortable, il a sûrement été fait selon les règles, mdr
Le standard ISO impose g+2h compris entre 600 et 640mm. Dans mon métier ça donne souvent 200mm de giron et 220mm de hauteur. Plus incliné a tendance a être fatiguant.
Pour ce qui est de la hauteur Max d'une volée d'escalier, elle est de 4m en cas de volée unique, et de 3m en cas de volée multiples consécutives.
Des volées consécutives doivent être séparées par une plateforme de longueur égale à la largeur de l'escalier (ou 800mm mini).
Toutes les 2 volées il faut une plateforme plus longue ou un changement de direction de 60° mini.
Tout ces critères visent à améliorer le confort et la sécurité d'utilisation. Un escalier trop long ou trop incliné est fatiguant a monter et dangereux à descente. En cas de chute il faut qu'on puisse être arrêté relativement rapidement par un plateforme ou le garde corps.