L’effet idéomoteur est un mouvement musculaire commandé par le cerveau mais dont on n’a pas conscience. Il serait la cause de nombreux phénomènes souvent attribués au paranormal, tels que l’écriture automatique ou les planches ouija.
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L’effet idéomoteur est un mouvement musculaire commandé par le cerveau mais dont on n’a pas conscience. Il serait la cause de nombreux phénomènes souvent attribués au paranormal, tels que l’écriture automatique ou les planches ouija.
Tous les commentaires (30)
Merci pour ce commentaire : on peut échanger même si on ne partage pas les mêmes convictions et l’anathème n’a jamais été un argument probant.
Je conseille à ceux qui ne supportent pas les convictions non fondées scientifiquement et les condamnent anonymement avec autant de virulence, de fréquenter les sorties d’église, de temple, de synagogue, de mosquée et tout autre lieu où l’on croit sans preuve scientifique.
Ils pourront insulter à loisir comme ils le font ici les personnes qui en sortent et qui sont apparemment d’horribles mécréants à leurs yeux.
Je leur conseille en outre de mettre des cagoules pour garder courageusement leur anonymat.
J’espère qu’ils pourront ainsi décharger leur violence et que SCMB retrouvera un peu de sérénité pour converser entre personnes tolérantes.
Et réciproquement…
Disons que tant qu'une croyance (religieuse ou autre) ne concerne que le domaine privé et les rencontres en communauté le [compléter avec le jour de la semaine correspondant], il n'y a pas matière à s'offusquer.
Là où ça devient problématique :
- Quand des réseaux anthroposophiques imposent des pratiques relevant totalement de l'ésotérisme dans des projets d'Etat.
Exemple : l'histoire des "géobiologues" de mon premier message, ainsi que le fait de devoir mettre de la "Pneumatit" (un liquide bleu à 1000 balles la bouteille) dans les fondations d'éoliènes pour "énergiser" (ou je le sais plus quel autre verbe bullshit) le béton...
- Quand les croyances religieuses / New Age pénètrent les institutions (bien entendu laïques) à tel point que même les garants d'une rigueur scientifique, dans les institutions scientifiques versent dans l'ésotérique.
Exemple : médecins de Montpellier (l'un des deux parle publiquement du rapport à Dieu pour expliquer le mal-être de ses patients...) mais aussi la création de cursus de niveau Master dans des "disciplines" du même acabit...
- Bref, quand la méthode et la rigueur scientifique deviennent des variables ajustables dans les institutions.
Bien d’accord avec toi. Pas besoin de faire appel au paranormal, il y a encore beaucoup de travail restant à faire dans les neurosciences, c’est un sujet passionnant.
Je suis d’accord avec toi sur les principes que tu évoques concernant la médecine.
Cependant, quand médicalement, les connaissances scientifiques actuelles avec la compétence des intervenants - les deux étant toujours limitées - ne permettent pas de répondre à une pathologie, parfois même à l’identifier - il est normal qu’on soit tenté de chercher ailleurs notamment sous la pression légitime du patient et de son entourage.
Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est la science progresse rapidement. Il y a 50 ans, très peu d’explorations fonctionnelles : pas de scanner, pas d’endoscopie, pas d’échographie, des anesthésies « primitives » etc … : un chirurgien opérait sans trop savoir ce qu’il allait découvrir et, dans le doute, on ouvrait toujours avec les risques inhérents. Maintenant, on a plus de connaissances et plus de moyens mais, de ce fait, les lacunes et les erreurs apparaissent mieux et en plus grand nombre.
Autrefois, où les sœurs infirmières étaient très présentes on prétend qu’elles disaient, selon le résultat, « Dieu l’a sauvé » ou « le chirurgien a raté son coup ».
D’une certaine manière, la douleur était mieux acceptée (surtout par les non-concernés !).
Aujourd’hui, elle est très mal tolérée par tous d’où, me semble-t-il, le recours à des pratiques non scientifiques mais, après tout, l’effet placebo, existe et sont reconnus statistiquement.
Pourquoi renoncer à un shamann ou à un prêtre si cela apporte un soulagement au malade à condition que cela ne substitue pas à des soins reconnus ?
Une fois, une personne fibromyalgique m’a demandé une technique plutôt efficace dans le sport mais sans qu’on en connaisse exactement le processus. Certain qu’il n’y avait aucune contradiction je la lui ai donné.
Le lendemain, elle me dit que c’est la 1ère fois depuis des années qu’elle a dormi 7 heures d’affilée : tant mieux. Je n’ai aucune idée si c’est grâce à la technique, mon accueil, ma pratique, l’effet placebo… Qu’importe !
Le problème, c'est que les médecins dont je parle utilisaient leurs... méthodes... en premier recours !
Que le placebo puisse avoir un effet, super.
Que le premier réflexe thérapeutique d'un médecin soit d'avoir recours à des rituels shamaniques plutôt que de voir ce qu'il est possible de faire d'un point de vue purement médical...
Et qu'il interprète comme un geste positif le fait que sa patiente ait un réflexe de raidissement quand il passe derrière à crier dans les suraigus tout en balayant le dos de la patiente de ses mains...
... et j'oubliais le cas de cet autre médecin amateur de psychanalyse, faisant des conférences sur le fait que les douleurs chroniques sont le fait de traumatismes de vies antérieures...
Édifiant. Le point commun de ces "thérapies" qui n'engagent que ceux qui y croient, c'est que ça renverse absolument tout :
- la souffrance n'est plus un problème mais une solution, quelle chance tout de même !
- quand ça ne marche pas, c'est évidemment parce que le patient n'en fait pas assez, pas parce que le traitement serait inefficace...
- mais quand ça marche, miracle, tout le monde en parle, ça fait vendre des bouquins, des conférences, ... Pas besoin que ça marche tout le temps, ni même régulièrement, suffit de quelques réussites hasardeuses triées sur le volet pour témoigner.
Donc oui, le placebo, c'est super... tant que c'est présenté comme tel et non comme une thérapie miracle.
Effectivement, cela est inadmissible comme le chirurgien pédophile, l’anesthésiste soupçonné d’assassinat (j’en passe et des meilleures…), il y a malheureusement quelques exemples connus … J’ai connu, dans mon métier des cas limites (chirurgien alcoolique, chirurgien manifestement incompétent). J’ai pu y mettre fin discrètement car c’est tout l’établissement qui en prend plein la gueule.
Je pense quand même que ça reste exceptionnel, que ça n’augmente pas mais que c’est plus visible de l’extérieur.
Dans la pratique, il y a généralement une « police » interne contre l’incompétence. Disons que le corps médical s’autocontrôle mais quand ça dépasse les bornes, des mesures sérieuses sont prises mais pas toujours connues du public. Il y a un problème de défense de l’image. Ce n’est pas si simple de saisir comme ça l’autorité supérieure ou la justice. On peut y laisser des plumes…
J’ajoute un autre problème concernant les soins fantaisistes : les soins « complémentaires » quand ils ne sont pas substitués à ceux régulièrement prescrits par un médecin et donnés en douce à l’hôpital et en ville par l’entourage, voire par des soignants.
Il arrive même que certains produits soient introduits auprès de malades âgés pour hériter plus vite.
Tout cela n’est pas fréquent mais c’est connu et on reste vigilant…
Le combat contre les superstitions et l'obscurantisme est un combat de tous les jours, il est sans fin
les naïfs et les crédules se convainquent les uns les autres, ils sont intolérants, car s'ils admettaient leurs faiblesses, ils se dévaloriseraient trop à leurs propres yeux...
secouchermoinsbete.fr/97278-l-atoll-de-faaite-a-vecu-un-delire-mystique