L'effet idéomoteur explique certains effets paranormaux

Proposé par
le
dans

Tous les commentaires (30)

a écrit : SCMB n'est pas une bulle isolée : c'est la société de manière générale qui évolue (et pas forcément en bien, on est d'accord là-dessus...).

Et bien que je sois d'accord sur le fond avec AlligatorJack, il me semble effectivement qu'il soit aujourd'hui plus nécessaire que jamai
s de faire attention à la manière de laquelle on échange avec autrui...
Chercher à convaincre n'est pas nécessairement la meilleure manière d'arriver à effectivement convaincre !
Afficher tout
Merci pour ce commentaire : on peut échanger même si on ne partage pas les mêmes convictions et l’anathème n’a jamais été un argument probant.

Je conseille à ceux qui ne supportent pas les convictions non fondées scientifiquement et les condamnent anonymement avec autant de virulence, de fréquenter les sorties d’église, de temple, de synagogue, de mosquée et tout autre lieu où l’on croit sans preuve scientifique.
Ils pourront insulter à loisir comme ils le font ici les personnes qui en sortent et qui sont apparemment d’horribles mécréants à leurs yeux.
Je leur conseille en outre de mettre des cagoules pour garder courageusement leur anonymat.

J’espère qu’ils pourront ainsi décharger leur violence et que SCMB retrouvera un peu de sérénité pour converser entre personnes tolérantes.

a écrit : Comme d'habitude les défenseurs de ce genre d'arnaque sont les premiers à ne jamais se remettre en cause et à ne jamais apporter de preuves MAIS bien entendu ce sont els autres qui n'ont pas l'esprit ouvert. Et réciproquement…

a écrit : Merci pour ce commentaire : on peut échanger même si on ne partage pas les mêmes convictions et l’anathème n’a jamais été un argument probant.

Je conseille à ceux qui ne supportent pas les convictions non fondées scientifiquement et les condamnent anonymement avec autant de virulence, de fréquenter les so
rties d’église, de temple, de synagogue, de mosquée et tout autre lieu où l’on croit sans preuve scientifique.
Ils pourront insulter à loisir comme ils le font ici les personnes qui en sortent et qui sont apparemment d’horribles mécréants à leurs yeux.
Je leur conseille en outre de mettre des cagoules pour garder courageusement leur anonymat.

J’espère qu’ils pourront ainsi décharger leur violence et que SCMB retrouvera un peu de sérénité pour converser entre personnes tolérantes.
Afficher tout
Disons que tant qu'une croyance (religieuse ou autre) ne concerne que le domaine privé et les rencontres en communauté le [compléter avec le jour de la semaine correspondant], il n'y a pas matière à s'offusquer.

Là où ça devient problématique :

- Quand des réseaux anthroposophiques imposent des pratiques relevant totalement de l'ésotérisme dans des projets d'Etat.
Exemple : l'histoire des "géobiologues" de mon premier message, ainsi que le fait de devoir mettre de la "Pneumatit" (un liquide bleu à 1000 balles la bouteille) dans les fondations d'éoliènes pour "énergiser" (ou je le sais plus quel autre verbe bullshit) le béton...

- Quand les croyances religieuses / New Age pénètrent les institutions (bien entendu laïques) à tel point que même les garants d'une rigueur scientifique, dans les institutions scientifiques versent dans l'ésotérique.
Exemple : médecins de Montpellier (l'un des deux parle publiquement du rapport à Dieu pour expliquer le mal-être de ses patients...) mais aussi la création de cursus de niveau Master dans des "disciplines" du même acabit...

- Bref, quand la méthode et la rigueur scientifique deviennent des variables ajustables dans les institutions.

a écrit : Les « gens » peuvent penser que le mouvement ne vient pas d’eux mais qu’il n’est pas volontaire (pas besoin de jurer pour autant…).

Il y a de nombreuses contractions musculaires qui ne sont pas déclenchées volontairement : toutes celles réglées par le système nerveux végétatif (respiration exceptée) par e
xemple, mais aussi les réflexes comme le réflexe myotatique qui est déclenché au niveau de la moelle épinière sans intervention du cerveau.

À noter aussi le « gate control theory » qui a donné un Prix Nobel.

Pour les baguettes de sourcier, par expérience, j’ai vérifié que ça marchait pour moi sans avoir d’explication pour autant, ce dont je me passe volontiers car je ne cherche pas d’explication à tout.

On est dans le domaine des neurosciences et il y a encore beaucoup à découvrir sans nier les phénomènes ni faire appel au paranormal.
Nota : Ne pas oublier les dystonies qui sont des maladies idiopathiques.
Afficher tout
Bien d’accord avec toi. Pas besoin de faire appel au paranormal, il y a encore beaucoup de travail restant à faire dans les neurosciences, c’est un sujet passionnant.

a écrit : Disons que tant qu'une croyance (religieuse ou autre) ne concerne que le domaine privé et les rencontres en communauté le [compléter avec le jour de la semaine correspondant], il n'y a pas matière à s'offusquer.

Là où ça devient problématique :

- Quand des réseaux anthroposoph
iques imposent des pratiques relevant totalement de l'ésotérisme dans des projets d'Etat.
Exemple : l'histoire des "géobiologues" de mon premier message, ainsi que le fait de devoir mettre de la "Pneumatit" (un liquide bleu à 1000 balles la bouteille) dans les fondations d'éoliènes pour "énergiser" (ou je le sais plus quel autre verbe bullshit) le béton...

- Quand les croyances religieuses / New Age pénètrent les institutions (bien entendu laïques) à tel point que même les garants d'une rigueur scientifique, dans les institutions scientifiques versent dans l'ésotérique.
Exemple : médecins de Montpellier (l'un des deux parle publiquement du rapport à Dieu pour expliquer le mal-être de ses patients...) mais aussi la création de cursus de niveau Master dans des "disciplines" du même acabit...

- Bref, quand la méthode et la rigueur scientifique deviennent des variables ajustables dans les institutions.
Afficher tout
Je suis d’accord avec toi sur les principes que tu évoques concernant la médecine.

Cependant, quand médicalement, les connaissances scientifiques actuelles avec la compétence des intervenants - les deux étant toujours limitées - ne permettent pas de répondre à une pathologie, parfois même à l’identifier - il est normal qu’on soit tenté de chercher ailleurs notamment sous la pression légitime du patient et de son entourage.

Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est la science progresse rapidement. Il y a 50 ans, très peu d’explorations fonctionnelles : pas de scanner, pas d’endoscopie, pas d’échographie, des anesthésies « primitives » etc … : un chirurgien opérait sans trop savoir ce qu’il allait découvrir et, dans le doute, on ouvrait toujours avec les risques inhérents. Maintenant, on a plus de connaissances et plus de moyens mais, de ce fait, les lacunes et les erreurs apparaissent mieux et en plus grand nombre.
Autrefois, où les sœurs infirmières étaient très présentes on prétend qu’elles disaient, selon le résultat, « Dieu l’a sauvé » ou « le chirurgien a raté son coup ».

D’une certaine manière, la douleur était mieux acceptée (surtout par les non-concernés !).
Aujourd’hui, elle est très mal tolérée par tous d’où, me semble-t-il, le recours à des pratiques non scientifiques mais, après tout, l’effet placebo, existe et sont reconnus statistiquement.
Pourquoi renoncer à un shamann ou à un prêtre si cela apporte un soulagement au malade à condition que cela ne substitue pas à des soins reconnus ?

Une fois, une personne fibromyalgique m’a demandé une technique plutôt efficace dans le sport mais sans qu’on en connaisse exactement le processus. Certain qu’il n’y avait aucune contradiction je la lui ai donné.
Le lendemain, elle me dit que c’est la 1ère fois depuis des années qu’elle a dormi 7 heures d’affilée : tant mieux. Je n’ai aucune idée si c’est grâce à la technique, mon accueil, ma pratique, l’effet placebo… Qu’importe !

a écrit : Je suis d’accord avec toi sur les principes que tu évoques concernant la médecine.

Cependant, quand médicalement, les connaissances scientifiques actuelles avec la compétence des intervenants - les deux étant toujours limitées - ne permettent pas de répondre à une pathologie, parfois même à l’identifier
- il est normal qu’on soit tenté de chercher ailleurs notamment sous la pression légitime du patient et de son entourage.

Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, c’est la science progresse rapidement. Il y a 50 ans, très peu d’explorations fonctionnelles : pas de scanner, pas d’endoscopie, pas d’échographie, des anesthésies « primitives » etc … : un chirurgien opérait sans trop savoir ce qu’il allait découvrir et, dans le doute, on ouvrait toujours avec les risques inhérents. Maintenant, on a plus de connaissances et plus de moyens mais, de ce fait, les lacunes et les erreurs apparaissent mieux et en plus grand nombre.
Autrefois, où les sœurs infirmières étaient très présentes on prétend qu’elles disaient, selon le résultat, « Dieu l’a sauvé » ou « le chirurgien a raté son coup ».

D’une certaine manière, la douleur était mieux acceptée (surtout par les non-concernés !).
Aujourd’hui, elle est très mal tolérée par tous d’où, me semble-t-il, le recours à des pratiques non scientifiques mais, après tout, l’effet placebo, existe et sont reconnus statistiquement.
Pourquoi renoncer à un shamann ou à un prêtre si cela apporte un soulagement au malade à condition que cela ne substitue pas à des soins reconnus ?

Une fois, une personne fibromyalgique m’a demandé une technique plutôt efficace dans le sport mais sans qu’on en connaisse exactement le processus. Certain qu’il n’y avait aucune contradiction je la lui ai donné.
Le lendemain, elle me dit que c’est la 1ère fois depuis des années qu’elle a dormi 7 heures d’affilée : tant mieux. Je n’ai aucune idée si c’est grâce à la technique, mon accueil, ma pratique, l’effet placebo… Qu’importe !
Afficher tout
Le problème, c'est que les médecins dont je parle utilisaient leurs... méthodes... en premier recours !

Que le placebo puisse avoir un effet, super.
Que le premier réflexe thérapeutique d'un médecin soit d'avoir recours à des rituels shamaniques plutôt que de voir ce qu'il est possible de faire d'un point de vue purement médical...
Et qu'il interprète comme un geste positif le fait que sa patiente ait un réflexe de raidissement quand il passe derrière à crier dans les suraigus tout en balayant le dos de la patiente de ses mains...

a écrit : Le problème, c'est que les médecins dont je parle utilisaient leurs... méthodes... en premier recours !

Que le placebo puisse avoir un effet, super.
Que le premier réflexe thérapeutique d'un médecin soit d'avoir recours à des rituels shamaniques plutôt que de voir ce qu'il est po
ssible de faire d'un point de vue purement médical...
Et qu'il interprète comme un geste positif le fait que sa patiente ait un réflexe de raidissement quand il passe derrière à crier dans les suraigus tout en balayant le dos de la patiente de ses mains...
Afficher tout
... et j'oubliais le cas de cet autre médecin amateur de psychanalyse, faisant des conférences sur le fait que les douleurs chroniques sont le fait de traumatismes de vies antérieures...
Édifiant. Le point commun de ces "thérapies" qui n'engagent que ceux qui y croient, c'est que ça renverse absolument tout :
- la souffrance n'est plus un problème mais une solution, quelle chance tout de même !
- quand ça ne marche pas, c'est évidemment parce que le patient n'en fait pas assez, pas parce que le traitement serait inefficace...
- mais quand ça marche, miracle, tout le monde en parle, ça fait vendre des bouquins, des conférences, ... Pas besoin que ça marche tout le temps, ni même régulièrement, suffit de quelques réussites hasardeuses triées sur le volet pour témoigner.

Donc oui, le placebo, c'est super... tant que c'est présenté comme tel et non comme une thérapie miracle.

a écrit : Le problème, c'est que les médecins dont je parle utilisaient leurs... méthodes... en premier recours !

Que le placebo puisse avoir un effet, super.
Que le premier réflexe thérapeutique d'un médecin soit d'avoir recours à des rituels shamaniques plutôt que de voir ce qu'il est po
ssible de faire d'un point de vue purement médical...
Et qu'il interprète comme un geste positif le fait que sa patiente ait un réflexe de raidissement quand il passe derrière à crier dans les suraigus tout en balayant le dos de la patiente de ses mains...
Afficher tout
Effectivement, cela est inadmissible comme le chirurgien pédophile, l’anesthésiste soupçonné d’assassinat (j’en passe et des meilleures…), il y a malheureusement quelques exemples connus … J’ai connu, dans mon métier des cas limites (chirurgien alcoolique, chirurgien manifestement incompétent). J’ai pu y mettre fin discrètement car c’est tout l’établissement qui en prend plein la gueule.
Je pense quand même que ça reste exceptionnel, que ça n’augmente pas mais que c’est plus visible de l’extérieur.
Dans la pratique, il y a généralement une « police » interne contre l’incompétence. Disons que le corps médical s’autocontrôle mais quand ça dépasse les bornes, des mesures sérieuses sont prises mais pas toujours connues du public. Il y a un problème de défense de l’image. Ce n’est pas si simple de saisir comme ça l’autorité supérieure ou la justice. On peut y laisser des plumes…

J’ajoute un autre problème concernant les soins fantaisistes : les soins « complémentaires » quand ils ne sont pas substitués à ceux régulièrement prescrits par un médecin et donnés en douce à l’hôpital et en ville par l’entourage, voire par des soignants.
Il arrive même que certains produits soient introduits auprès de malades âgés pour hériter plus vite.
Tout cela n’est pas fréquent mais c’est connu et on reste vigilant…