Dans les années 70, boire au volant atténuait votre responsabilité

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A l heure actuelle si tu es une personne connue, un politicien ou autre la encore tu as des circonstances atténuantes :)

a écrit : Comment était on capable de vérifier l'état d'ébriété d'un conducteur à l'époque ? A l'haleine ?
Ou à la démarche tout dépend du niveau d'ébriété après
(ce sont des suppositions, mais celle de l"haleine serair assez comique à voir)

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a écrit : Lorsque Bertrand Cantat a accidentellement tué sa compagne, l'état d'ébriété à été considéré par la justice lituanienne comme une "circonstance atténuante". En France il aurait pris une peine d'autant plus lourde... Pour mauvaise conduite également...

a écrit : Sûrement qu'à cette époque les jeunes conducteurs n'avaient pas pour habitude de frôler le coma éthylique tous les week end :) Vous savez en matière de consommation d'alcool, les "jeunes" n'ont rien a envier à leurs aînés.

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Savez-vous que si après avoir trop bu vous avez l'intelligence et la présence d'esprit de vous garé dans un coin ,même entre deux véhicules pour faire un petit roupillon,vous ne serez pas à l'abri d'une grosse prune avec retrait de points ?
En effet si vous êtes assis à la place du conducteur ,vous êtes considéré comme étant potentiellement capable de le démarrer et donc dangereux.
Pour d'assoupir en toute tranquillité,il faut s'installer sur le siège passager ou arrière.
Les contrôles peuvent être effectués aussi sur un parking,UNE AIRE DE REPOS,un terrain militaire.

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a écrit : Je ne pensais pas dire ça un jour ,mais j'ai de sérieux doutes sur la véracité de cette anecdote .
À savoir que l'ordonnance de 1958 prévoit déjà 1 an de prison et 500 000 francs (anciens soit=762,25 euros) d'amende si le taux d'alcoolemie était avéré lors d'un accident grave.

> www.senat.fr/rap/l02-093/l02-0933.html

Par contre on installait les enfants dans la voiture comme on voulait ,y compris à l'avant et sans ceinture de sécurité.
Ce qui m'a sauvée ,c'est les genoux de ma mère sur lesquels j'étais installé et qu'elle a bloqué sur le tableau de bord en me serrant de toutes ses forces.
Mon père qui conduisait après un repas bien arrosé n'a pas été poursuivie parce qu'il n'était.pas en tord,en effet ,l'ironie du sort voulue que le type qui nous a explosé sur la gauche était en plus bourré que lui.
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Il n'a jamais été question de dire que l'alcool excusait tout à l'époque et que le conducteur pris en état d'ébriété ne risquait rien...

Il est simplement dit que les moeurs n'étaient pas les mêmes.
On retrouve exactement ce schéma avec les lois d'aujourd'hui : on voit régulièrement des documentaires à la télévision où des malfrats passent devant le juge. La petite voix off signale qu'il encourt X milliers d'euros d'amende et X années de prison. Ce n'est pas pour autant qu'il prend la peine max. Il s'en sort avec du sursis et basta.
Pourtant les lois existent...

Cette anecdote signale simplement que l'alcool n'était pas un élément systématiquement pris en compte pour une condamnation et pouvait même l'alléger selon les juges.

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Boire ou conduire il faut choisir mais choisir de boire c'est bien ce conduire

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a écrit : Il n'a jamais été question de dire que l'alcool excusait tout à l'époque et que le conducteur pris en état d'ébriété ne risquait rien...

Il est simplement dit que les moeurs n'étaient pas les mêmes.
On retrouve exactement ce schéma avec les lois d'aujourd'hui : on v
oit régulièrement des documentaires à la télévision où des malfrats passent devant le juge. La petite voix off signale qu'il encourt X milliers d'euros d'amende et X années de prison. Ce n'est pas pour autant qu'il prend la peine max. Il s'en sort avec du sursis et basta.
Pourtant les lois existent...

Cette anecdote signale simplement que l'alcool n'était pas un élément systématiquement pris en compte pour une condamnation et pouvait même l'alléger selon les juges.
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"- la loi n° 70-597 du 9 juillet 1970 a institué un taux légal d'alcoolémie fixé à 0,8 g d'alcool par litre de sang. Elle a fait de la conduite sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par son taux d'alcoolémie de 0,8 g à 1,2 g une contravention, la conduite sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par un taux supérieur à 1,2 g étant un délit "
Il me semble que c'est assez explicite ...

Intéressante, l'annecdote, d'une époque où il était courant de donner un petit verre de rouge aux enfants, on en servait même dans les cantines scolaires!!!
Heureusement que les moeurs ont changé.
Cela dit, au risque de provoquer une polémique, il y a un effet pervers avec les lois actuelles: si un conducteur a dépassé la limite autorisée et que quelqu'un de sobre comme un nouveau né provoque l'accident, c'est celui qui a bu qui en prendra plein la figure parce que"vous aviez bu, vous n'aurriez pas du prendre le volant et donc il n'y aurrait pas eu d'accident" . C'est arrivé a un ami. Pas de bobos, juste un refus de priorité mais bon.
Bon, la loi, c'est la loi, ok ok! mais quand même!!! A chaque fois que je prense à ça, j'espère les voitures qui se conduisent toutes seules, mais je sais que je ne les verrai jamais^^

a écrit : Comment était on capable de vérifier l'état d'ébriété d'un conducteur à l'époque ? Plein de techniques, déjà le ballon (peu fiable) existe depuis longtemps, puis la démarche du suspect, ca se reconnait facilement quelqu'un qui a un peu bu. L'haleine qui empeste l'alcool (dit plus haut) réciter l'alphabet à l'envers (USA) marcher sur une ligne droite, vérifier les cadavres de bouteilles dans la voiture...
Ce ne sont que des indices, maintenant, avec les prises de sang et les éthylomètres, on a une loi et des mesures précises. Le monde a changé.

Boire ou conduire, il faut faire les deux très vite.

a écrit : "- la loi n° 70-597 du 9 juillet 1970 a institué un taux légal d'alcoolémie fixé à 0,8 g d'alcool par litre de sang. Elle a fait de la conduite sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par son taux d'alcoolémie de 0,8 g à 1,2 g une contravention, la conduite sous l'empire d';un état alcoolique caractérisé par un taux supérieur à 1,2 g étant un délit "
Il me semble que c'est assez explicite ...
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Et ?
Je ne comprends pas votre "acharnement" à essayer de démontrer par A+B que les lois édictent telles ou telles choses...
Il existent aujourd'hui des tas de loi qui régissent notre quotidien. Ce n'est pas pour autant que les forces de l'ordre les font appliquer à la lettre. Parmi tous les gens contrôlés sur les routes, qui n'est jamais reparti sans contravention / perte de points / retrait de permis ou je ne sais quoi d'autre ? Pourtant oui les lois existent. Arrêtez donc de chercher à démontrer que l'anecdote n'est pas véridique. Les moeurs n'étaient pas les mêmes, voilà tout.

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Petit rappel :"taux d'alcoolémie " est un pléonasme.

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a écrit : Intéressante, l'annecdote, d'une époque où il était courant de donner un petit verre de rouge aux enfants, on en servait même dans les cantines scolaires!!!
Heureusement que les moeurs ont changé.
Cela dit, au risque de provoquer une polémique, il y a un effet pervers avec les lois actuelles: s
i un conducteur a dépassé la limite autorisée et que quelqu'un de sobre comme un nouveau né provoque l'accident, c'est celui qui a bu qui en prendra plein la figure parce que"vous aviez bu, vous n'aurriez pas du prendre le volant et donc il n'y aurrait pas eu d'accident" . C'est arrivé a un ami. Pas de bobos, juste un refus de priorité mais bon.
Bon, la loi, c'est la loi, ok ok! mais quand même!!! A chaque fois que je prense à ça, j'espère les voitures qui se conduisent toutes seules, mais je sais que je ne les verrai jamais^^
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Tu confonds pas avec l assurance. Si tu depasses pas le seuil legal tu n est pas poursuivi ou condamnable.
Par contre les assurances c est tolerance 0, responsable ou pas de l accident, si tu es alcoolise (meme en dessous du seuil legal) elles remboursent rien.
Et ca les gens le savent pas forcement et ca revient tres vite cher surtout quand il y a des frais medicaux.

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Désolée mais j'ai eu mon permis en 1973 et l'alcool, limité à 0,8g/l était déjà sanctionné quand le taux dépassait cette limite. Bien sûr les contrôles n'étaient pas nombreux mais déjà systématiques en cas d'accident et les juges n'étaient pas tendres et c'est normal / gens contrôlés positifs. Par contre la contestation des résultats était plus facile.
Peut-être que certains textes de loi n'avaient pas tous été modifiés et que les années 1970 à 1980 paraissent très lointaines mais il existait contrôles de vitesse et d'alcoolémie, dès le milieu de la décennie, sur les routes. Et...je ne souffre absolument pas de la maladie d'Alzheimer, pour ceux qui penseraient qu'à 59 ans on est sénile ! :-)

a écrit : Incroyable comme les mentalités changent :o
Ce raisonnement nous semble tellement improbable aujourd'hui (et c'est tant mieux!)
Les lois ont changées, les mentalités… pas toujours.