Le peintre postimpressionniste Pierre Bonnard était tellement perfectionniste qu'il lui arrivait d'aller retoucher ses toiles directement dans les musées où elles étaient exposées, à l'insu des gardiens. Ce comportement a donné le verbe "bonnarder".
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Le peintre postimpressionniste Pierre Bonnard était tellement perfectionniste qu'il lui arrivait d'aller retoucher ses toiles directement dans les musées où elles étaient exposées, à l'insu des gardiens. Ce comportement a donné le verbe "bonnarder".
Tous les commentaires (46)
Oui, et c'est pareil pour toute œuvre créatrice comme un livre, un air de musique, ou une photo, où même l'angle de prise de vue et l'éclairage sont la propriété intellectuelle du photographe - l'œuvre elle-même fût-elle dans le domaine public comme la Joconde et la Tour Eiffel de jour (la nuit, elle est éclairée de façon originale, propriété de l'éclairagiste).
Les dessins de marques et modèles, commerciaux, sont soumis à un régime différent.
Reste à se dépêtrer dans les droits quand une œuvre originale est éclairée par un spécialiste et photographiée sous un angle particulier par un autre. Il faut bien que les avocats vivent, même si tout le monde n'en voit pas la nécessité.
Klein a bien déposé son bleu ; pourquoi pas tout l'arc-en-ciel? Il n'y aurait plus eu que le noir d'utilisable sans payer de redevance. ;-)
Ouais ça existe aussi en french de France. Mes cousins s appellent bonnard, de plus l expression "c est bonnard ', égale à "ça l fait", "bon plan", à cour bien que pas énormément usité. Je crois, je crois, que ça existe aussi en littérature, "bonnard " equivalant à "débonnaire ".
Autant plutôt faire un autre morceau, le considérer comme une suite telle deux page d'un livre que l'on écrit au fur et à mesure, en plus ça permet une diversité plus grande et/ou un regard neuf.
Oui. Contrairement à la grammaire... ;)
C'est peut-être pour cela que les peintures les plus chères sont celles des auteurs disparus. Il y a pas de risque qu'il vienne nous faire chier ......
Postimpressionnant même !
Ça aurait presque pu s’appeler l'effet George Lucas.
Présent!
Cette anecdote me fait rire, le type que j'ai remplacé là où je travaille s'appelle ... Pierre Bonnard! Mais c'est sûrement pas le même ;-)
Du rock dans mes tendres années et de la psytrance ensuite ;-)
Moi je ne comprends pas. Ce sont ses oeuvres a lui. Pourquoi le faire en cachette ? Pourquoi le lui interdire ? A partir du moment ou il n'en change pas le sens, ou l'idee generale ?
Figé.
Alors que la langue française l'est ... du coup on oublie l'infinitif.
#y'enamarre #cordialement
Que compose tu ? :D
J'aimerai faire la même chose sur mes copies une fois rendues aux profs : D
Ce commentaire à été bonnarder une dizaine de fois ... non onze fois maintenant ... :)
Ca été dit plus haut, du Rock et du psytrance ; )
Ici !
J'ai tout de suite pensé à ça en lisant l anecdote mais alors la signification qui a l air plus commune là je connaissais vraiment pas du tout..
Et le nom de famille oui il y en a par chez nous en effet..
Ce n'était pas assez explicite dans mes commentaires. Mi-XIXème, les protestations devenaient de plus en plus fortes, car il n'y avait alors aucun droit d'auteur. En particulier le compositeur Ernest Bourget a gagné un procès contre le café "les Ambassadeurs" en 1847 (il refusait de payer ses consommations, puisque l'on y jouait de la musique). L'ancêtre de la SACEM a été créé en 1850. La mise en œuvre des dispositions légales fut progressive.
Il faut voir que c'est une notion relativement récente: sous l'Ancien Régime, il n'existait que le privilège du Roy, autorisation d'imprimer. Au Moyen-Age, on n'imaginait même pas de signer ses œuvres. Très longtemps, le plagiaire ne pouvait craindre que la sanction morale d'être déconsidéré s'il était reconnu, mais le siècle des Lumières a été aussi un siècle de pillages impunis.
Bonnard se cachait, soit par espièglerie, soit parce qu'il n'était pas trop sûr de soi, et de fait il portait atteinte à des biens nationaux.
Un bon résumé d'ensemble est :
fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_droit_d'auteur
Ça me rappelle Montaigne, il rajoutait ou supprimait des mots et des phrases dans ses essais.
J'en connais des élèves qui cherchent à bonnarder après l'interro.