Pour ne pas faire couler le sang du calife, on le tua dans un tapis

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Lors de la prise de Bagdad par les Mongols en 1258, le calife fut capturé. Pour le mettre à mort, les Mongols enroulèrent le calife dans un tapis et la cavalerie fut chargée de le piétiner. En effet, une croyance mongole veut que si du sang royal coule sur une terre, cette dernière devienne maudite.


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Je ne retrouve plus la référence mais au moins une source de l'époque fait savoir que le calife ensaché a ensuite servi de balle de polo aux Mongols.

a écrit : Le calife ne fut pas le seul à avoir souffert lors de ce siège : les estimations basses parlent de 50.000 soldats morts, et 90.000 victimes civiles, et nombreux bâtiments (y compris la grande bibliothèque) furent rasés.
Ce n’était tout de même pas de la violence gratuite, mais une stratégie permettant de découra
ger de potentiels ennemis Afficher tout
Heu, tuer des milliers de personnes et des grands monuments dans un autre pays juste pour en dissuader un autre, c'est pas de la violence gratuite..?

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Quand on voit l'état et l'ambiance de la ville aujourd'hui, on peut penser que le tapis n'a pas suffit...

a écrit : Petite faute de français dans le texte, je crois. L'utilisation du "si" implique du conditionnel et non du subjonctif comme on pourrait le croire avec l'utilisation du pronom compétitif "que".

Cette croyance implique que la terre devienne maudite
Cette croyance implique
que si on faisait couler du sang sur la terre elle deviendrait maudite.

Hormis ça... Il leur était impossible de lui briser la nuque ou de l'empoisonner ? Ou de le noyer, le brûler, le prendre, l'étouffer, le perdre dans la mer, l'abandonner dans le désert, le laisser mourir de faim, de soif ou de faim et de soif, l'enterrer, l'écarrir ?
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écarrir ?

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a écrit : Petite faute de français dans le texte, je crois. L'utilisation du "si" implique du conditionnel et non du subjonctif comme on pourrait le croire avec l'utilisation du pronom compétitif "que".

Cette croyance implique que la terre devienne maudite
Cette croyance implique
que si on faisait couler du sang sur la terre elle deviendrait maudite.

Hormis ça... Il leur était impossible de lui briser la nuque ou de l'empoisonner ? Ou de le noyer, le brûler, le prendre, l'étouffer, le perdre dans la mer, l'abandonner dans le désert, le laisser mourir de faim, de soif ou de faim et de soif, l'enterrer, l'écarrir ?
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Il fallait bien faire quelque chose qui reste gravé dans les mémoires jusqu'à ce que ce soit inscrit sur SCMB...

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a écrit : Petite faute de français dans le texte, je crois. L'utilisation du "si" implique du conditionnel et non du subjonctif comme on pourrait le croire avec l'utilisation du pronom compétitif "que".

Cette croyance implique que la terre devienne maudite
Cette croyance implique
que si on faisait couler du sang sur la terre elle deviendrait maudite.

Hormis ça... Il leur était impossible de lui briser la nuque ou de l'empoisonner ? Ou de le noyer, le brûler, le prendre, l'étouffer, le perdre dans la mer, l'abandonner dans le désert, le laisser mourir de faim, de soif ou de faim et de soif, l'enterrer, l'écarrir ?
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Franchement c'est beaucoup plus marrant de l'enrouler dans un tapis et de le faire piétiner^^ un petit côté folklorique...

Je conseil Marco Polo, une excellente série nexflix qui fait rêver avec ses paysages

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a écrit : Je ne retrouve plus la référence mais au moins une source de l'époque fait savoir que le calife ensaché a ensuite servi de balle de polo aux Mongols. Quelle était la taille prescrite à l'époque par la Fédération Mongole de Polo? Je n'ai pas trouvé ce renseignement en lisant Marco Polo.
D'autres sources disent d'ailleurs que le calife a été enfermé dans une tour avec son or, et rien d'autre à manger, variante du supplice de Midas.
en.wikipedia.org/wiki/Siege_of_Baghdad_(1258)#Comments_on_the_destruction

Pour ceux qui s'intéressent à plus que l'anecdote et veulent comprendre pourquoi 1258 est une date très importante, un événement lourd de conséquences même pour la Chrétienté, deux articles courts:
www.lesclesdumoyenorient.com/La-chute-de-Bagdad-en-1258-entre-l.html
www.lesclesdumoyenorient.com/La-chute-de-Bagdad-entre.html

a écrit : Petite faute de français dans le texte, je crois. L'utilisation du "si" implique du conditionnel et non du subjonctif comme on pourrait le croire avec l'utilisation du pronom compétitif "que".

Cette croyance implique que la terre devienne maudite
Cette croyance implique
que si on faisait couler du sang sur la terre elle deviendrait maudite.

Hormis ça... Il leur était impossible de lui briser la nuque ou de l'empoisonner ? Ou de le noyer, le brûler, le prendre, l'étouffer, le perdre dans la mer, l'abandonner dans le désert, le laisser mourir de faim, de soif ou de faim et de soif, l'enterrer, l'écarrir ?
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Bah je serais d'accord avec toi mais à mon avis ils visaient le sensationnel en le piétinant dans un tapis, la preuve on en parle sur jmcmb !

a écrit : Pas d'accord.
Si l'on fait couler du sang sur la terre, elle devient maudite [sans condition ni hypothèse, le résultat est certain].
Cette croyance implique que la terre devient maudite [idem, indicatif de certitude et non subjonctif de doute].
Mais "ne pas impliquer que" demande u
n subjonctif puisque la conséquence n'est que possible.
Le "si" impliquerait le conditionnel (si j'aurais su ...)? Tous les énoncés mathématiques emploient l'indicatif (SI un triangle EST rectangle, alors le carré de l'hypothénuse EST égal à ... - je ne souviens plus de la suite).
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Quamquam, je me permets ce petit post parce que tu écris bien et sans faute habituellement... pour beaucoup j'ai renoncé ! ;)
Mais ton : "si j'aurais su..." est choquant venant de toi... Ça n'existe que dans le film "la guerre des boutons", et pour faire rire : "si j'aurais su, j'aurais pas venu"... On dit "Si j'avais su", bien sûr... Ou alors c'était de l'humour, auquel cas pardonnes moi je n'ai pas saisi ;)
Sinon, je suis OK avec toi sur la formulation de l'anecdote ; pas très heureuse, mais usitée et correcte à mon sens.

a écrit : Heu, tuer des milliers de personnes et des grands monuments dans un autre pays juste pour en dissuader un autre, c'est pas de la violence gratuite..? Heu, tu fais exprès ou tu ne comprends vraiment pas ce qu'il a voulu dire ?
La violence n'était pas une fin en soi mais un moyen. Ce qui n'est pas forcément l'image qu'on se fait des tribus barbares.
La violence gratuite c'est la violence pour la violence. Du style sortir dans la rue, cogner le premier type qui passe, comme ça, et rentrer à la maison.

a écrit : Quamquam, je me permets ce petit post parce que tu écris bien et sans faute habituellement... pour beaucoup j'ai renoncé ! ;)
Mais ton : "si j'aurais su..." est choquant venant de toi... Ça n'existe que dans le film "la guerre des boutons", et pour faire rire : "si j'a
urais su, j'aurais pas venu"... On dit "Si j'avais su", bien sûr... Ou alors c'était de l'humour, auquel cas pardonnes moi je n'ai pas saisi ;)
Sinon, je suis OK avec toi sur la formulation de l'anecdote ; pas très heureuse, mais usitée et correcte à mon sens.
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"Le "si" impliquerait le conditionnel (si j'aurais su ...)? "

Trois petits points dans la parenthèse + le point d'interrogation. Il s'agit en effet d'une démonstration par l'absurde (je sais pas si c'est fait pour être drôle par contre).

P.S. A l'impératif, pas de "s" à la deuxième personne du singulier pour les verbes du premier groupe. Sauf pour faire une liason. Pas la peine de corriger mes fautes, ça m'empêche pas de dormir ;)

a écrit : Pas d'accord.
Si l'on fait couler du sang sur la terre, elle devient maudite [sans condition ni hypothèse, le résultat est certain].
Cette croyance implique que la terre devient maudite [idem, indicatif de certitude et non subjonctif de doute].
Mais "ne pas impliquer que" demande u
n subjonctif puisque la conséquence n'est que possible.
Le "si" impliquerait le conditionnel (si j'aurais su ...)? Tous les énoncés mathématiques emploient l'indicatif (SI un triangle EST rectangle, alors le carré de l'hypothénuse EST égal à ... - je ne souviens plus de la suite).
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Il n'y a pas grand chose de juste. Même pas le "est égal à...", sans se mouiller sur la suite, car c'est "est égal au...".

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a écrit : Il n'y a pas grand chose de juste. Même pas le "est égal à...", sans se mouiller sur la suite, car c'est "est égal au...". ... est égale à la somme des autres côtés au carré.
C'est quoi le soucis là dedans ?

a écrit : Petite faute de français dans le texte, je crois. L'utilisation du "si" implique du conditionnel et non du subjonctif comme on pourrait le croire avec l'utilisation du pronom compétitif "que".

Cette croyance implique que la terre devienne maudite
Cette croyance implique
que si on faisait couler du sang sur la terre elle deviendrait maudite.

Hormis ça... Il leur était impossible de lui briser la nuque ou de l'empoisonner ? Ou de le noyer, le brûler, le prendre, l'étouffer, le perdre dans la mer, l'abandonner dans le désert, le laisser mourir de faim, de soif ou de faim et de soif, l'enterrer, l'écarrir ?
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De le prendre ? Joli ;)

Le rafinement a l'etat pur.

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a écrit : Quamquam, je me permets ce petit post parce que tu écris bien et sans faute habituellement... pour beaucoup j'ai renoncé ! ;)
Mais ton : "si j'aurais su..." est choquant venant de toi... Ça n'existe que dans le film "la guerre des boutons", et pour faire rire : "si j'a
urais su, j'aurais pas venu"... On dit "Si j'avais su", bien sûr... Ou alors c'était de l'humour, auquel cas pardonnes moi je n'ai pas saisi ;)
Sinon, je suis OK avec toi sur la formulation de l'anecdote ; pas très heureuse, mais usitée et correcte à mon sens.
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Bien sûr que c'était de l'humour! Juste au moment où je disais que "si" n'entraînait pas le conditionnel! Je croyais que tout le monde connaissait le "si j'aurais su, j'aurais pas venu", d'un fantaisiste jouant le rôle d'un gosse auquel l'inspecteur demande de réciter la table de multiplication; je ne sais plus si c'est dans le même numéro, mais ça commence par un retentissant "m**** alors!" - "on vous demande la table de multiplication", et non la table des matières". Peut-être dans le même encore: "je me souviens de l'air, ta-la-la, la", mais pas des paroles.
Merci d'avoir formulé ce reproche amicalement. Un bon point pour cela.

a écrit : Quamquam, je me permets ce petit post parce que tu écris bien et sans faute habituellement... pour beaucoup j'ai renoncé ! ;)
Mais ton : "si j'aurais su..." est choquant venant de toi... Ça n'existe que dans le film "la guerre des boutons", et pour faire rire : "si j'a
urais su, j'aurais pas venu"... On dit "Si j'avais su", bien sûr... Ou alors c'était de l'humour, auquel cas pardonnes moi je n'ai pas saisi ;)
Sinon, je suis OK avec toi sur la formulation de l'anecdote ; pas très heureuse, mais usitée et correcte à mon sens.
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Si je peux me permettre sans prétention aucune, mais dans la mesure où c'est l'orthographe qui est le sujet de ton post... L'impératif ne prend pas de S à la 2e pers du singulier pour les verbes du 1er groupe... "pardonne moi".

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Il me semble que Gengis Khan avait mis à mort son frère, potentiel rival pour l'accession à la suprêmatie, en lui faisant briser la colonne vertébral, n'entrainant ainsi aucune effusion de sang. Vu dans un doc arte mais pas sûr à 100% que ce soit son frère

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