La nature d'une particule change si on l'observe

Proposé par
Invité
le
dans

Tous les commentaires (88)

a écrit : Faudrais revoir l'anecdote, Elle est fausse. Ce qui est vrais en revanche, c'est qu'il est impossible d'observer une particule sans changer son comportement, un exemple: les physiciens ont toujours voulut pouvoir localiser avec précision la position et la vitesse d'un électron, car au moment d'utiliser un instrument pour mesurer sa vitesse, il l'influence et change la donne, ceci est connu sous le nom du chat de schrodinger: imagine un chat dans une boite, on sais pas s'il est vivant ou mort, et si on ouvre la boite il meut sur le champ, il est impossible de savoir avec certitude s'il est mort ou vivant. Afficher tout "...imagine un chat dans une boite, on sais pas s'il est vivant ou mort, et si on ouvre la boite il meurt sur le champ, il est impossible de savoir avec certitude s'il est mort ou vivant."

Si si on peut savoir ! Il est mort, c'est sûr : il suffit de le laisser assez longtemps dans la boite sans rien à bouffer ;-)

a écrit : Aye aye aye...
L'anecdote n'est pas fausse. Elle est (très) mal formulée.
( D'un point de vu autant scientifique que grammatical d'ailleurs )

Et comme elle touche à des notions de physique quantique, beaucoup de personnes maniant les formules sont persuadé d'être des sp
écialistes, mais n'y comprennent pas grand chose non plus sur les fondements et principes.

C'est effectivement l'observation qui change le comportement de la particule. Et l'anecdote parle bien de changement de comportement, pas de nature.

( Et si. L'observation change sont comportement... J'ai lu certains "spécialistes" qui n'ont pas compris qu'il ne s'agit pas que "d'indétermination", et d'observation qui lèverai le doute... )


C'est un des principes de base en physique quantique. Il est impossible d'observer quelque chose sans faire nous même partit de l'expérience, et donc de la perturber par notre présence.

C'est une des choses qui a le plus bouleversé la science, car jusqu'à présent, tout le formalisme expérimental partait du principe de l'observation passive des expériences. (On déclenche le truc au début. On regarde le résultat à la fin, et on n'intervient pas entre les deux)

OR il s'avère que l'observation va nécessairement changer le résultat.


Je note aussi dans les commentaires des "spécialistes" un grand nombre de réticences au principe d'indétermination (et d'état quantique plutot)

Pendant longtemps, les scientifiques pensait pareil. Que la particule n'avait pas DEUX états, mais un seul indéterminé.
( Que le chat était soit mort, sois vivant )

Or en physique quantique, la particule a bel et bien les deux états --en même temps--. Mais cette nature est difficile à préserver dans notre milieux naturel.
Et elle nous est inconcevable car totalement non-instinctive.
Mais les faits sont là.
C'est notre instinct qui doit être revu.
Les particules "coulent" bien dans deux états différent en même temps, et l'observation (la détermination de leur état) les "fondent" dans un état qu'elles ne peuvent plus quitter par la suite.

Par la suite... Et même avant. Car en physique quantique, le temps aussi n'est pas forcément linéaire. Cf les expérience de téléportation d'information, ou de "messages" envoyé dans le passé.

Les éléments maintenu dans un état quantiques peuvent voir des effets précéder les causes.

Ça aussi, c'est totalement contre instinctif. Dans un état quantique, le "présent" est dense, et la notion de "destin" s'entend sur toute la durée pendant lequel l'état quantique est maintenu.

Que des notions que les physiciens classique ont énormément de mal à accepter. ( Et la plupart de ceux qui étudient la physique quantique sont, de fait, des physiciens classique... Car toute leur éducation scientifique a d'abord été classique avant d'aborder la physique quantique. )

:)
Afficher tout
Mais alors, c est pourquoi donc que quand on l observe ça change tout? Que se passe t il physiquement qui fige la "particule" dans un état ou l autre alors qu elle serait les deux, ou plutôt qu elle serait quelque chose qu on ne sait qu interpréter comme étant un mélange de deux choses ( j ai bon? )?

a écrit : Si quelqu'un pouvait expliquer simplement pourquoi ce phénomène arrive ça serait génial je reste un peu sur ma faim là ^^ Simplement cest impossible

Posté le

android

(0)

Répondre

J'ai l'impression que tous mes petits génies qui commentent ont oublié un élément de base : ces théorie sont des modélisations permettant de prédire le comportement de ce qui nous entoure, pas la réalité.
La lumière n'est pas une onde ou une particule, son comportement peut par contre être expliqué en la considérant comme une onde ou une particule.
Il ne faut pas confondre la carte et le territoire.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : J'ai l'impression que tous mes petits génies qui commentent ont oublié un élément de base : ces théorie sont des modélisations permettant de prédire le comportement de ce qui nous entoure, pas la réalité.
La lumière n'est pas une onde ou une particule, son comportement peut par contre être expli
qué en la considérant comme une onde ou une particule.
Il ne faut pas confondre la carte et le territoire.
Afficher tout
Qui a dit que la démarche scientifique vise à définir la réalité? Elle se contente de partir d'observations, de proposer un modèle qui en rend compte, prédictif de résultats vérifiables d'autres observations, qui confirmeront ou infirmeront celui-ci.
Personne n'a jamais prouvé "qu'en réalité" c'est la terre qui tourne autour de soleil plutôt que l'inverse, c'est impossible. On ne le dit que par commodité de langage, comme inversement "le soleil se lève". Mais les modèles seraient extrêmement complexes, alors on préfère ce qui donne des calculs relativement simples.
C'est très modeste, mais autrement plus efficace que toute autre méthode, comme celles qui prétendent atteindre une vérité par la seule pensée, sans humilité devant l'expérience, comme la métaphysique, ou la croyance en une foi révélée.

Écrire que "La lumière n'est pas une onde ni une particule, mais son comportement peut être expliqué en la considérant comme une onde ou une particule.", c'est n'avoir compris ni la nature de la science (elle n'explique rien), ni la mécanique quantique, qui modèlise le photon et les autres "particules élémentaires" - encore une pure commodité d'expression - ni comme une onde (comme l'eau d'une mare où l'on jette une pierre), ni comme une particule (comme une petite bille), mais par autre chose de plus abstrait, de nature mathématique complètement différente, qui défie le bon sens usuel mais remarquablement efficace.

Par ailleurs, le photon (la lumière donc) est aussi une particule à dualité onde-corpuscule: dans le cas de la couleur des objets à corps chauds (seulement la chaleur), il s'agit de l'aspect corpusculaire qui est pris en compte et pas celui ondulaire

- Il y a une différence entre le texte d'une anecdote et un commentaire.
- Il y a une différence entre des fautes d'orthographe et des erreurs de formulation.


Le "le comportement dépend selon que l'on observe ou non..." N'est tout simplement pas français.
Même phonétiquement.

Et pire, elle rend la phrase incompréhensible.
Que je le dise avec des fautes ne change rien à la vérité. Je ne le dis pas pour me "vanter" je me fous de faire plus de fautes que l'annecdote, et je me fiche de l'orthographe des gens tant que le sens reste clair.

Ce qui m'embête, c'est quand la formulation est tellement mauvaise que ces fautes introduisent des erreurs de compréhension.
Ça m'embête encore plus quand ceux qui se trompent reçoivent une masse de pouces positifs, entrainant toute la populace dans leurs propres erreurs.

Pour ce qui est du contenu scientifiques des commentaires, oui. Il y a de nombreuses erreurs. Et même d'énormes contresens.

Ce sont les erreurs habituelles de ceux appréhendant la physique quantique avec un esprit scientifique classique. Mais ça reste des erreurs.

Pour information j'ai fais mes études sur ce domaine. Et la physique quantique est un de mes domaines de prédilection. Donc je sais de quoi je parle, même si je peux en parler sans emberlificoter qui que ce soit avec des notions mathématiques.

Quelqu'un qui a du mal à parler de qqchose sans utiliser de math, c'est qu'il ne l'a pas bien comprise. Même s'il est capable de le calculer. Or l'école se fiche de la compréhension, et ne sélectionne que que la capacité à calculer...

C'est assez triste, car ça contribue à la difficulté de compréhension de ces notions. Qui sont "nouvelles" et contre-instinctive, mais en réalité pas si compliquée que ça, si on arrive à les accepter.

( Comme "la terre est ronde" ou "le soleil tourne autours de la terre" n'est pas si compliqué que ça, du moment qu'on arrive à accepter que notre intuition avait tord. )

:-/

a écrit : Mais alors, c est pourquoi donc que quand on l observe ça change tout? Que se passe t il physiquement qui fige la "particule" dans un état ou l autre alors qu elle serait les deux, ou plutôt qu elle serait quelque chose qu on ne sait qu interpréter comme étant un mélange de deux choses ( j ai bon? )? Je vais te répondre en deux étapes. Si la deuxième est trop perturbante, reste sur la première ;)
1)
En fait, pour observer quelque chose, il faut le contraindre à avoir une conséquence qui sera durable et observable.
À laisser une trace quelque part.

Or contraindre une particule à laisser une trace va forcément déterminer la particule.
"Forcer le destin" en quelque sorte. Et il est impossible d'observer une particule sans la forcer à laisser une trace.

2)
Pour aller un peu plus loin.
Ce qui est difficile à comprendre, et à accepter pour les scientifiques classique, c'est que la particule est en réalité "partout et tout le temps".

Elle "comprend" la totalité de l'expérience qu'on lui expose. (Qu'on lui fait subir)

Même si tu essaye de faire passer une particule à travers deux trous séparés de plusieurs dizaines de cm, elle "sait" qu'il y a deux trous, et ça changera son comportement.

Même si tu essaye de déterminer ta particule 1h aprés son passage qq part, elle "sait" ce qu'il va se passer 1h après, et ça changera son comportement.

C'est un peu ce qu'il se passe avec la téléportation d'information.
Deux photons qui sont envoyés à perpet. Si on détermine l'un à un endroit, l'autre va se retrouver instantanément dans l'état opposé... Comme si le passé avait été ré-écrit. (Ou l'information téléportée, ou envoyé dans le passé)

C'est encore du domaine de la recherche, donc les choses sont encore assez mal modélisés.
Mais il semble que c'est la "causalité" elle même qui est entrain d'être remise en cause, dans les états quantique.
( Causalité = Le fait que le temps soit forcément linéaire. Avec les cause avant les conséquences. )

a écrit : - Il y a une différence entre le texte d'une anecdote et un commentaire.
- Il y a une différence entre des fautes d'orthographe et des erreurs de formulation.


Le "le comportement dépend selon que l'on observe ou non..." N'est tout simplement pas français.
me phonétiquement.

Et pire, elle rend la phrase incompréhensible.
Que je le dise avec des fautes ne change rien à la vérité. Je ne le dis pas pour me "vanter" je me fous de faire plus de fautes que l'annecdote, et je me fiche de l'orthographe des gens tant que le sens reste clair.

Ce qui m'embête, c'est quand la formulation est tellement mauvaise que ces fautes introduisent des erreurs de compréhension.
Ça m'embête encore plus quand ceux qui se trompent reçoivent une masse de pouces positifs, entrainant toute la populace dans leurs propres erreurs.

Pour ce qui est du contenu scientifiques des commentaires, oui. Il y a de nombreuses erreurs. Et même d'énormes contresens.

Ce sont les erreurs habituelles de ceux appréhendant la physique quantique avec un esprit scientifique classique. Mais ça reste des erreurs.

Pour information j'ai fais mes études sur ce domaine. Et la physique quantique est un de mes domaines de prédilection. Donc je sais de quoi je parle, même si je peux en parler sans emberlificoter qui que ce soit avec des notions mathématiques.

Quelqu'un qui a du mal à parler de qqchose sans utiliser de math, c'est qu'il ne l'a pas bien comprise. Même s'il est capable de le calculer. Or l'école se fiche de la compréhension, et ne sélectionne que que la capacité à calculer...

C'est assez triste, car ça contribue à la difficulté de compréhension de ces notions. Qui sont "nouvelles" et contre-instinctive, mais en réalité pas si compliquée que ça, si on arrive à les accepter.

( Comme "la terre est ronde" ou "le soleil tourne autours de la terre" n'est pas si compliqué que ça, du moment qu'on arrive à accepter que notre intuition avait tord. )

:-/
Afficher tout
Plutôt que d'affirmer qu'il y a de nombreuses erreurs et d'énormes contre-sens sans les expliciter, ne serait-il pas plus crédible et utile de les souligner pour les corriger?
Ce devrait être simple, puisque l'on pourrait expliquer la physique quantique sans mathématiques (je demande à voir!).

a écrit : Plutôt que d'affirmer qu'il y a de nombreuses erreurs et d'énormes contre-sens sans les expliciter, ne serait-il pas plus crédible et utile de les souligner pour les corriger?
Ce devrait être simple, puisque l'on pourrait expliquer la physique quantique sans mathématiques (je demande à voir!).
En plus de tout le travail de julien bobrof tu peux chercher la bd de thibault damour qui te plongera dans l'univers quantique.
Deux exemples de chercheurs qui te montrerons que les maths ne sont pas nécessaires pour expliquer la physique quantique.
Bonnes fêtes

a écrit : En plus de tout le travail de julien bobrof tu peux chercher la bd de thibault damour qui te plongera dans l'univers quantique.
Deux exemples de chercheurs qui te montrerons que les maths ne sont pas nécessaires pour expliquer la physique quantique.
Bonnes fêtes
J'ai regardé la conférence de Julien Bobrof, qui connaît son affaire quoiqu'il ait eu quelques distractions et approximations - "il faut me croire sur parole, c'est Rabi qui l'a dit". Il admet lui-même qu'il faut comprendre l'équation de Schrödinger, mais, après énormément d'efforts avec tous les corps de métiers, avoue qu'il est incapable de l'expliquer sans maths (autour de la minute 54 et après).
Son état quantique est donc, comme prévisible, | ψ ⟩ = a 1 | ψ 1 ⟩ + a 2 | ψ 2 ⟩ , entre savoir mathématique et vulgarisation, dans un état second ou plutôt tiers.
Néanmoins effort louable de secouer les esprits, qui peut réussir sur des enfants ou de ceux qui ont gardé un esprit très jeune.

Merci d'avoir apporté de l'eau à notre moulin. ;D

a écrit : Et encore un (sans compter l'admin qui a validé cette anecdote) qui n'a rien comprit. Allez voir les sources, norement le blog et la chaine YT de ScienceEtonnante, en general il fait du bon taf.
Là, c'est juste ridicule.
Très très bonne chaîne, je conseille plutôt ses articles ecrits

a écrit : Plutôt que d'affirmer qu'il y a de nombreuses erreurs et d'énormes contre-sens sans les expliciter, ne serait-il pas plus crédible et utile de les souligner pour les corriger?
Ce devrait être simple, puisque l'on pourrait expliquer la physique quantique sans mathématiques (je demande à voir!).
Je comprend la remarque.
Mais je n'aime pas trop attaquer les gens directement, quand ils ne sont pas directement responsable (et plusieurs ^^).
Quand il s'agit d'un domaine encore assez fluctuant, donc pas vraiment posé clairement.
Ou quand certaines remarques étaient encore en débat il y a quelques décénies.
Etc...

J'ai aussi un peu sur-réagis à certaines erreurs. Qui n'ont pas été faites par tous.

Une des erreurs principales, qui m'a fait réagir, c'est ceux qui disent que l'anecdote est fausse. Et vont jusqu'à dire que l'observation ne change pas le comportement.
( C'est la plus grosse. Mais c'est aussi une erreur de compréhension de la formulation de l'anecdote. F'in on va dire... )

D'autres, mais c'est plus subtil, qui disent que l'état de superposition quantique n'est qu'un "manque d'information" mais que la particule est /forcément/ dans un de ces états.
( Ce qui n'est pas vraiment exact )

Alors, c'est vrai que le chat de shrodinguer serait effectivement sois mort, soit vivant.
Car il est impensable d'amener et de maintenir un objet macroscopique (qui plus est vivant, donc à température ambiante) dans un état d'indétermination quantique complet, sur chacune de ses particules.
C'est une tentative de vulgarisation ou de test de pensée, pour essayer de rendre compte de ce que serait un état quantique dans notre monde macroscopique.

Mais dans l'idée le chat serait -réellement- dans les deux états en même temps.
Il ne s'agit pas -seulement- d'une indétermination, levée quand on ouvre la boite.

De nombreuses expériences montrent que les particules ne sont pas "seulement" non déterminée jusqu'à ce qu'on le sache.
Beaucoup de comportements observés seraient simplement impossible si les états étaient seulement "inconnus mais déterminé quand même quelque part" ( comme la téléportation d'information par exemple. Ou même plus simple, l'effet tunnel. )

Il y a même des applications aujourd'hui, comme les calculateurs quantiques qui se servent de cette superposition d'état.

Donc si ! Les concepts du monde quantique, qui semblent si fou, ne sont pas que des "modélisations mathématiques", même si c'est plus facile à accepter comme ça.

Galillé n'a pas fait qu'une "modélisation mathématique" en plaçant le soleil au centre de son système... C'était juste plus facile à accepter comme ça à l'époque.

La même chose se passe encore un peu aujourd'hui.
( Il y a peut être aussi, caché, la peur des "chamans" et autres spiritueux qui en profitent pour re-justifier toutes leur théories fumeuse à base de "ta gueule c'est quantique"... )

Mais effectivement, la causalité (par exemple) est remise en cause.
Et beaucoup des dogmes scientifiques sur lesquels tout a été bâtis. Donc il y a de quoi être un peu réticent. ^^

La physique quantique ouvre beaucoup de perspectives.
Mais il va falloir du temps (et beaucoup d'artistes) avant de rendre ces concepts plus acceptable, et plus "humainement compréhensibles".
:)

a écrit : Je comprend la remarque.
Mais je n'aime pas trop attaquer les gens directement, quand ils ne sont pas directement responsable (et plusieurs ^^).
Quand il s'agit d'un domaine encore assez fluctuant, donc pas vraiment posé clairement.
Ou quand certaines remarques étaient encore en débat i
l y a quelques décénies.
Etc...

J'ai aussi un peu sur-réagis à certaines erreurs. Qui n'ont pas été faites par tous.

Une des erreurs principales, qui m'a fait réagir, c'est ceux qui disent que l'anecdote est fausse. Et vont jusqu'à dire que l'observation ne change pas le comportement.
( C'est la plus grosse. Mais c'est aussi une erreur de compréhension de la formulation de l'anecdote. F'in on va dire... )

D'autres, mais c'est plus subtil, qui disent que l'état de superposition quantique n'est qu'un "manque d'information" mais que la particule est /forcément/ dans un de ces états.
( Ce qui n'est pas vraiment exact )

Alors, c'est vrai que le chat de shrodinguer serait effectivement sois mort, soit vivant.
Car il est impensable d'amener et de maintenir un objet macroscopique (qui plus est vivant, donc à température ambiante) dans un état d'indétermination quantique complet, sur chacune de ses particules.
C'est une tentative de vulgarisation ou de test de pensée, pour essayer de rendre compte de ce que serait un état quantique dans notre monde macroscopique.

Mais dans l'idée le chat serait -réellement- dans les deux états en même temps.
Il ne s'agit pas -seulement- d'une indétermination, levée quand on ouvre la boite.

De nombreuses expériences montrent que les particules ne sont pas "seulement" non déterminée jusqu'à ce qu'on le sache.
Beaucoup de comportements observés seraient simplement impossible si les états étaient seulement "inconnus mais déterminé quand même quelque part" ( comme la téléportation d'information par exemple. Ou même plus simple, l'effet tunnel. )

Il y a même des applications aujourd'hui, comme les calculateurs quantiques qui se servent de cette superposition d'état.

Donc si ! Les concepts du monde quantique, qui semblent si fou, ne sont pas que des "modélisations mathématiques", même si c'est plus facile à accepter comme ça.

Galillé n'a pas fait qu'une "modélisation mathématique" en plaçant le soleil au centre de son système... C'était juste plus facile à accepter comme ça à l'époque.

La même chose se passe encore un peu aujourd'hui.
( Il y a peut être aussi, caché, la peur des "chamans" et autres spiritueux qui en profitent pour re-justifier toutes leur théories fumeuse à base de "ta gueule c'est quantique"... )

Mais effectivement, la causalité (par exemple) est remise en cause.
Et beaucoup des dogmes scientifiques sur lesquels tout a été bâtis. Donc il y a de quoi être un peu réticent. ^^

La physique quantique ouvre beaucoup de perspectives.
Mais il va falloir du temps (et beaucoup d'artistes) avant de rendre ces concepts plus acceptable, et plus "humainement compréhensibles".
:)
Afficher tout
Ce commentaire est un peu confus, mais le reprendre point par point n'intéresserait personne.
Il faut rendre hommage au Professeur Bobroff d'essayer de faire passer le message, mais comme le souligne sarcastiquement photophobia en donnant sans explication la formule de superposition d'états, il ne peut réussir en langage ordinaire sans faire des impasses ni commettre quelques erreurs, dont il est certainement conscient.
Pour ne pas être choqué des conceptions, qui pourtant ont près d'un siècle, il faut avoir eu la chance rare de naître dans un milieu très évolué scientifiquement, qui prévient la déformation de l'enseignement ordinaire, puis d'être assez bon en maths pour comprendre la formalisation.

Conceptions pourtant évidentes, comme la physique relativiste ou les bases mathématiques façon Bourbaki, lorsque l'on n'a pas, encore, été déformé. La référence à "Tout smouales étaient les Borogroves", de Lewis Padgett, était très pertinente.

Bon, le Père Noël a dû passer, et je suis impatient de savoir l'état des fonctions d'onde matérialisées dans mes chaussons.

a écrit : J'ai regardé la conférence de Julien Bobrof, qui connaît son affaire quoiqu'il ait eu quelques distractions et approximations - "il faut me croire sur parole, c'est Rabi qui l'a dit". Il admet lui-même qu'il faut comprendre l'équation de Schrödinger, mais, après énormément d';efforts avec tous les corps de métiers, avoue qu'il est incapable de l'expliquer sans maths (autour de la minute 54 et après).
Son état quantique est donc, comme prévisible, | ψ ⟩ = a 1 | ψ 1 ⟩ + a 2 | ψ 2 ⟩ , entre savoir mathématique et vulgarisation, dans un état second ou plutôt tiers.
Néanmoins effort louable de secouer les esprits, qui peut réussir sur des enfants ou de ceux qui ont gardé un esprit très jeune.

Merci d'avoir apporté de l'eau à notre moulin. ;D
Afficher tout
Il est certain que pour comprendre tout en détail d'un domaine et le maitriser parfaitement il n'est pas possible de faire l'impasse sur les bases de celui-ci et notamment les mathématiques pour la physique. Cependant pour comprendre l'anecdote, les articles de presses divers documentaires, ou suivre la plus part des conversations sur le sujet nul besoin de maitriser ceux-ci, ce type de vulgarisation est amplement suffisant.
Après évidemment si l'on souhaite travailler sur le sujet ou discuter de la pertinence de certaines équations c'est une autre histoire :) la question qu'il faut se poser c'est jusqu'où a t-on besoin de comprendre pour ce que l'on souhaite faire de cette connaissance. Ce n'est que mon point de vue mais je trouve que pour la culture générale la vulgarisation est possible. Pour mener une expérimentation ça ne l'est pas...
Exemple: tu peux comprendre le fonctionnement d'un scanner IRM, en fabriquer un est une autre histoire. La compréhension du fonctionnement est nécessaire mais pas suffisant. (Apres si le but de votre conversation est de déterminer qui a la plus longue oublies mon commentaire ^^)
Sinon si tu es curieux je t'invites à regarder les autres conférences de l'espace des sciences. Quand le sujet nous intéresse elle valent le plus souvent le coup d'être vue.

a écrit : Il est certain que pour comprendre tout en détail d'un domaine et le maitriser parfaitement il n'est pas possible de faire l'impasse sur les bases de celui-ci et notamment les mathématiques pour la physique. Cependant pour comprendre l'anecdote, les articles de presses divers documentaires, ou suivre la plus part des conversations sur le sujet nul besoin de maitriser ceux-ci, ce type de vulgarisation est amplement suffisant.
Après évidemment si l'on souhaite travailler sur le sujet ou discuter de la pertinence de certaines équations c'est une autre histoire :) la question qu'il faut se poser c'est jusqu'où a t-on besoin de comprendre pour ce que l'on souhaite faire de cette connaissance. Ce n'est que mon point de vue mais je trouve que pour la culture générale la vulgarisation est possible. Pour mener une expérimentation ça ne l'est pas...
Exemple: tu peux comprendre le fonctionnement d'un scanner IRM, en fabriquer un est une autre histoire. La compréhension du fonctionnement est nécessaire mais pas suffisant. (Apres si le but de votre conversation est de déterminer qui a la plus longue oublies mon commentaire ^^)
Sinon si tu es curieux je t'invites à regarder les autres conférences de l'espace des sciences. Quand le sujet nous intéresse elle valent le plus souvent le coup d'être vue.
Afficher tout
J'étais tenté de rejoindre cette opinion; après tout, je sais très mal comment fonctionne un stylo-bille, ne sachant ni comment on usine la bille, ni quelle est la composition de l'encre adéquate.

Patatras, j'ai reviré en lisant "scanner IRM". Les principes d'un scanner et d'un IRM sont complètement différents.
www.sfrnet.org/sfr/grandpublic/Questions-Reponses/article.phtml?id=rc%2Forg%2Fsfrnet%2Fhtm%2FArticle%2F2011%2F20110523-123727-031

Des confusions analogues arrivent à des gens très bien qui sortent de leur spécialité: en suivant la conférence de Julien Bobroff, j'ai sursauté quand il a parlé de caméra infra-rouge en présentant une image de caméra thermique.
www.thermographies.com/thermographie-difference-camera-infrarouge.html

Cela n'a finalement pas grande importance pour le grand public (il me suffit de savoir me servir d'un stylo-bille, ignorer son fonctionnement précis n'est pas dangereux), sauf dans le domaine de la médecine: auto-médication, régimes alimentaires aberrants, etc., pour le plus grand dommage des naïfs et le plus grand profit des charlatans.
Ou, dans un toute autre domaine, la méconnaissance de l'histoire qui entraîne des opinions politiques erronées.

a écrit : J'étais tenté de rejoindre cette opinion; après tout, je sais très mal comment fonctionne un stylo-bille, ne sachant ni comment on usine la bille, ni quelle est la composition de l'encre adéquate.

Patatras, j'ai reviré en lisant "scanner IRM". Les principes d'un scanner et d&#
039;un IRM sont complètement différents.
www.sfrnet.org/sfr/grandpublic/Questions-Reponses/article.phtml?id=rc%2Forg%2Fsfrnet%2Fhtm%2FArticle%2F2011%2F20110523-123727-031

Des confusions analogues arrivent à des gens très bien qui sortent de leur spécialité: en suivant la conférence de Julien Bobroff, j'ai sursauté quand il a parlé de caméra infra-rouge en présentant une image de caméra thermique.
www.thermographies.com/thermographie-difference-camera-infrarouge.html

Cela n'a finalement pas grande importance pour le grand public (il me suffit de savoir me servir d'un stylo-bille, ignorer son fonctionnement précis n'est pas dangereux), sauf dans le domaine de la médecine: auto-médication, régimes alimentaires aberrants, etc., pour le plus grand dommage des naïfs et le plus grand profit des charlatans.
Ou, dans un toute autre domaine, la méconnaissance de l'histoire qui entraîne des opinions politiques erronées.
Afficher tout
C'est du langage courant. Scanner renvoyant dans l'esprit des gens à scanner une feuille donc réaliser par imagerie une copie de celle-ci... D'ou la démocratisation de cet expression. Sinon le fonctionnement est simple et basé justement sur une utilisation de la physique quantique d'ou mon exemple. Voila pour le reste de ton commentaire c'était confus donc je n'ai rien compris dsl.

a écrit : C'est du langage courant. Scanner renvoyant dans l'esprit des gens à scanner une feuille donc réaliser par imagerie une copie de celle-ci... D'ou la démocratisation de cet expression. Sinon le fonctionnement est simple et basé justement sur une utilisation de la physique quantique d'ou mon exemple. Voila pour le reste de ton commentaire c'était confus donc je n'ai rien compris dsl. Afficher tout Il ne font que mettre en avant des abus de langage dont tout un chacun utilise ....

Posté le

android

(0)

Répondre