Les entretiens d’embauche russes par un robot

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a écrit : C'est vrai qu'on se souvient tous d'APB avec nostalgie... Ah, qu'il était bon le temps ou on était tiré au sort pour accéder à l'université ! Faudra qu'on m'explique, c'est nul d'être sélectionné mais c'est nul d'être tiré au sort... Le problème ce serait pas plutôt le nombre de places pour éviter d'être sélectionné ou tiré au sort ? (le tirage au sort étant égalitaire contrairement à la sélection)

a écrit : Faudra qu'on m'explique, c'est nul d'être sélectionné mais c'est nul d'être tiré au sort... Le problème ce serait pas plutôt le nombre de places pour éviter d'être sélectionné ou tiré au sort ? (le tirage au sort étant égalitaire contrairement à la sélection) Attention, il ne faut pas confondre l'égalitarisme et l'équité.
Mettre sur un pied d'égalité un élève qui s'est arraché toute l'année et qui a obtenu de très bons résultats et un élève qui a eu son bac sur un malentendu, c'est foncièrement inéquitable. Et c'est ce qu'est le tirage au sort.

Ce qui a été critiqué ici n'est pas la sélection mais la sélection inhumaine et automatisée. Certains élèves courageux et méritants sont éliminés par un système qui ne s'intéresse qu'aux chiffres et pas au profil de l'élève, et ça c'est dommage.

Malgré cela, je pense que Parcoursup est un progrès, imparfait mais meilleur qu'APB.

a écrit : Faudra qu'on m'explique, c'est nul d'être sélectionné mais c'est nul d'être tiré au sort... Le problème ce serait pas plutôt le nombre de places pour éviter d'être sélectionné ou tiré au sort ? (le tirage au sort étant égalitaire contrairement à la sélection) Et pour poursuivre le commentaire de NOmatters, le nombre de place n'est pas un problème à l'université : il y en a plus qu'il n'y a de demandes. Le vrai problème c'est que les lycéens sont très mal renseignés sur l'orientation et vont bien souvent dans les filières qu'ils connaissent par défaut. Cela entraine donc quelques filières en tension et d'autres quasiment vide. Parcoursup à la prétention d'atténuer cette tendance avec son système "d'attendus", on verra si ça marche

a écrit : Merci pour ces éléments très intéressant, je n'avais jamais bien compris comment fonctionnait le machine learning. Mais du coup si je te suis bien, le robot va devoir "apprendre" en observant des entretiens d'embauche. Et or conséquent intégrer tous les préjugés inconscients des recruteurs. Cela fait penser au robot en machine learning qu'on a laissé apprendre à converser sur le web et qui est devenu un gros troll raciste ... Afficher tout Effectivement il peut tout à fait y avoir d'importants biais qui découlent de l'échantillon qui a servi à entraîner ton programme. Ici ça pourrait être regarder des entretiens d'embauches réels ou comparer sur des profils simulés avec ce qu'en pense un vrai recruteur par exemple.
Récemment le MIT a volontairement produit pour exposer les défauts possibles des échantillons et les biais qui en résultent "la première IA psychopathe" du monde, qui passe un test de Rorschach (celui des tâches d'encre) et dit des trucs du genre une femme égorgée devant ses enfants, un homme qui se tire une balle dans la gorge etc etc. Assez marrant si tu as humour noir mais aussi inquiétant et ça pousse à la réflexion et à la précaution !
Voici d'ailleurs ses résultats : norman-ai.mit.edu/#inkblot

a écrit : Je vois mal un programmeur coder "if "prénom" is "mohamed" --> reject"

Je pense plutot comme Shaegal que cela laisse une chance supplémentaire à tout le monde (bon il y a quand meme le véto humain à la fin...)

PS : Oui je sais les algorithmes ca fonctionne
pas comme ça, mais bon n'oubliez pas, jamais d'eau sans algo ! Afficher tout
En fait faut pas oublié qu’un robot est programmé par un humain. Donc si une liste de prénom ou un style de reconnaissance physique est programmée et prohibée, je ne vois pas ce que ça va changer.