Verdun a un passé peu glorieux

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La ville de Verdun, connue aujourd'hui pour la célèbre bataille qui s'y est déroulée pendant la Première Guerre mondiale, a un autre passé charmant puisqu'il s'agissait pendant le Haut Moyen âge du plus grand marché d'esclaves de l'empire carolingien, où ceux-ci étaient castrés.

Ils étaient à destination de l'empire arabo-musulman et de l'empire byzantin. Les eunuques étaient en fait très prisés des musulmans (et pouvaient atteindre les plus hautes sphères de l'Etat) mais la castration étant interdite en islam, celle-ci devait être pratiquée par des non-musulmans.


Tous les commentaires (74)

a écrit : Un didacteur est une personne ayant les pleins pouvoirs ou le pouvoir absolu. La France fut pendant longtemps une monarchie absolue ou le souverain avait les pleins pouvoirs...... donc les rois étaient des didacteurs. CQFD. Non, un dictateur, c'est quelqu'un qui est au-dessus de la loi et de toutes les règles. Il tire sa légitimité de la peur, et formule la règle par caprice. Un roi, lui, a des contre-pouvoirs, que ce soient les corps intermédiaires, les lois fondamentales du royaume ou l'Église elle-même. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Montesquieu, dans De l'esprit des lois, volume I.

Par ailleurs un dictateur est un "dominateur" (celui qui possède la domus, la propriété) : on le suit parce qu'il est le plus fort et qu'on a pas le choix, on lui appartient. Un roi/empereur est "autoritaire", du latin augere, augmenter (auctoritas), on le suit parce qu'il est censé nous "augmenter", c'est à dire veiller sur nous et nous permettre d'améliorer nos vies. Lorsqu'un tyran meurt, tout le monde essaie de piquer le pouvoir ou tout simplement de supprimer le système (Cf. Fin du franquisme, du stalinisme, etc.). Lorsqu'un roi meurt, même s'il était mauvais, on acclame le nouveau roi en espérant qu'il sera soit bon, sinon meilleur que son prédécesseur.

Donc non, les rois ne sont pas des dictateurs, même dans les monarchies absolues.

a écrit : Exactement, c'est ce que je dis. :)

Enfin "longtemps une monarchie absolue", pas vraiment non, c'était seulement sur la fin, mais bon tout le monde ne peut pas tout savoir.

Ah, et si tu commences à me dire que Napoléon avait le pouvoir absolu, je vais doucement rigoler. X)
de 1661 à 1792, soit environ 130 ans de monarchie absolue
de 1792 à 2018 avec coupure pour 1er, 2nd empire et vichy, soit 160 ans de république

Effectivement, la république gagne :)

Pour Napoléon, j'ai précisé que le reste de l'Europe le "considére comme" pas qu'il l'était car je n'en sais rien.

Sur internet, on peut trouver ce genre d'argument mais je ne sais pas quoi en penser :
"Les deux Napoléon peuvent être qualifiés de dictateurs, notamment le premier. Bonaparte prit le pouvoir et petit à petit finit par confisquer tous les pouvoirs, ne gardant des élections que des plébiscites dont les résultats étaient truqués systématiquement (même en cas de victoire). Cependant on qualifie Napoléon de tyran car le titre de dictateur à l'époque est dévolu à la fonction originelle de la République Romaine.
Napoléon III ne prit pas vraiment le pouvoir au sens dictatorial ou tyrannique du terme, mais il rétablit l'Empire qui avait une légitimité en France (seul son mode de rétablissement fut illégitime, même si légitimé ensuite par les élections : il y eut peu d'opposition sinon idéologiquement parmi les penseurs et une minorité de bourgeois). Le Second Empire est plus proche d'une démocratie autoritaire (même si en 1870 la France impériale est de nouveau considérée comme une vraie démocratie, à l'instar de l'Angleterre) que d'une dictature. "

a écrit : Non, un dictateur, c'est quelqu'un qui est au-dessus de la loi et de toutes les règles. Il tire sa légitimité de la peur, et formule la règle par caprice. Un roi, lui, a des contre-pouvoirs, que ce soient les corps intermédiaires, les lois fondamentales du royaume ou l'Église elle-même. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Montesquieu, dans De l'esprit des lois, volume I.

Par ailleurs un dictateur est un "dominateur" (celui qui possède la domus, la propriété) : on le suit parce qu'il est le plus fort et qu'on a pas le choix, on lui appartient. Un roi/empereur est "autoritaire", du latin augere, augmenter (auctoritas), on le suit parce qu'il est censé nous "augmenter", c'est à dire veiller sur nous et nous permettre d'améliorer nos vies. Lorsqu'un tyran meurt, tout le monde essaie de piquer le pouvoir ou tout simplement de supprimer le système (Cf. Fin du franquisme, du stalinisme, etc.). Lorsqu'un roi meurt, même s'il était mauvais, on acclame le nouveau roi en espérant qu'il sera soit bon, sinon meilleur que son prédécesseur.

Donc non, les rois ne sont pas des dictateurs, même dans les monarchies absolues.
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Tout dépend de la définition qu'on prend comme légitime et il y en a plusieurs.
Pendant l'antiquité romaine, il s'agissait d'un magistrat souverain avec pouvoir absolu en cas de crise. La notion de peur, de contrôle par la terreur n'existe pas encore.
D'ailleurs le terme vient de "dictare", i-e "commander et dicter" mais pas forcément de "dominateur".
Le terme a évolué ensuite face à l'Histoire, je vous l'accorde. Et dire aujourd'hui si untel en a été un ou pas est bien difficile.

a écrit : Coté histoire, on peut aussi parler de Verdun pour son traité signé en 843, divisant l'empire de Charlemagne entre ses trois petits-fils, tous fils de Louis le Pieux.

Concernant les Eunuques, pourquoi parler de l'empire byzantin et de l'empire arabo-musulman, pour ensuite préciser qu'i
ls étaient prisés chez les musulmans ? la formulation sous-entend qu'ils étaient pas si bien vu dans l'empire byzantin, pourtant ils gravitaient aussi dans les hautes sphères de l'empire, et ont joué un grand rôle dans son histoire.
L'empire Byzantin (ou l'empire romain d'orient) a duré plusieurs siècles, et pas mal de dynasties se sont succédé, donc la vision et la législation sur les eunuques a pas mal changé au cours du temps, mais on ne peut nier leur importance.
Un Eunuque ne pouvaient devenir empereur, (d'ailleurs, la castration fut utilisés a plusieurs reprises pour éliminer des candidats a la succession), mais a part ça, ils étaient dans toutes les couches de la société. Ne pouvant se marier et avoir d'enfants, et par conséquent transmettre un héritage, ils étaient dévoués a l’état, église ou tout autre employeur.
Des postes très haut placés comme patriarche de Constantinople (personne a la tète de l’église de l'empire, une sorte d’équivalent du Pape), ou commandant.
On peut citer par exemple Ignace, fils d'empereur et patriarche a deux reprises, ou Narsès, grand général sous Justinien.
Certains postes comme celui de Parakimomène (littéralement, "celui qui couche auprès de l'empereur"), responsable de la sécurité durant la nuit, étaient d'ailleurs réservés aux eunuques.
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(Je suis l'auteure de l'anecdote) Non la formulation est due au fait que j'ai étudié l'orient musulman et pas l'empire byzantin, donc je connaissais leur situation en orient musulman et pas d'empire byzantin.. De plus on ne peut pas préciser grand chose dans l'anecdote car sinon c'est supprimé. Sinon intéressant de savoir que les eunuques pouvaient aussi devenir très importants dans l'empire byzantin

à une époque où on dégaine le mot "fasciste" à tout bout de champ, comme si le fascisme avait commencé au XXème siècle, il serait peut-être judicieux de se rappeler que les civilisations ont toujours été fascistes, à savoir qu'elles s'asseyaient complètement sur les droits de l'individu et ne visaient qu'à préserver l'ordre social et symbolique pyramidal, et bien sûr les intérêts de la classe dominante.

a écrit : à une époque où on dégaine le mot "fasciste" à tout bout de champ, comme si le fascisme avait commencé au XXème siècle, il serait peut-être judicieux de se rappeler que les civilisations ont toujours été fascistes, à savoir qu'elles s'asseyaient complètement sur les droits de l'individu et ne visaient qu'à préserver l'ordre social et symbolique pyramidal, et bien sûr les intérêts de la classe dominante. Afficher tout cest grace à cela qu'elle sont devenu des civilisatiions et qu'aujourdhui beaucoup dont la notre péréclitent à l'heure de l'individu roi

On est encore en dictature hein, l'Union Europeenne en est l'exemple parfait.

a écrit : cest grace à cela qu'elle sont devenu des civilisatiions et qu'aujourdhui beaucoup dont la notre péréclitent à l'heure de l'individu roi Vous appelez "individus-rois" la myriade de gens dont la paupérisation, l'insécurité, vont croissant ? C'est cela, pour vous, la définition de l'"individu roi" ? Est-ce que vous-même, vous trouvez que vous répondez à la définition d'un "individu roi" ? Avez-vous l'impression d'avoir un train de vie royal ?

D'ailleurs il est bien de noté qui étaient la masse d'esclave au moyen d'âge au vu d'une des étymologies du mot esclave. Le terme français « esclavage » vient du latin médiéval sclavus : le mot « esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, dont certains furent vendus jusqu'en Espagne musulmane où ils sont connus sous le nom de Saqāliba dixit wiki

a écrit : A noter que si les gardiens d'un harem étaient des eunuques, ceux-ci étaient choisis de préférences d'origine africaine pour dissiper les doutes sur la paternité d'un enfant lors d'une naissance au sein du harem (au cas où la castration n'ait pas été complètement réussie). Pas compris ton commentaire... Mais il est bien classé! HELP

a écrit : Vous appelez "individus-rois" la myriade de gens dont la paupérisation, l'insécurité, vont croissant ? C'est cela, pour vous, la définition de l'"individu roi" ? Est-ce que vous-même, vous trouvez que vous répondez à la définition d'un "individu roi" ? Avez-vous l'impression d'avoir un train de vie royal ? Je pense plutôt qu'il veut dire que aujourd'hui, notre "civilisation" met sur un piédestal/trône l'individu plutôt que la société dans son ensemble, ce qui fait que tout part en c...

a écrit : Je pense plutôt qu'il veut dire que aujourd'hui, notre "civilisation" met sur un piédestal/trône l'individu plutôt que la société dans son ensemble, ce qui fait que tout part en c... Ne vous inquiétez pas : tout ne part pas en c... pour tout le monde.

Toi qui à écrit l'anecdote (merci), pour les esclaves venus d'Afrique, qui les castrait et qui les trafiquait? De quelles religions étaient les esclaves vendus dans l'empire carolingien? Et celles des vendeurs? Verdun était-elle contigüe à quelque comptoir ou colonie appartenant aux Maures? Ce commerce peut-il être le signe d'un faiblesse économique de l'empire carolingien par rapport aux aires byzantines et musulmanes?

On parle parfois de l'ethnocentrisme, tendance naturelle contre laquelle on nous a souvent conseillé de se prémunir au lycée. Mais en lisant le titre de l'anecdote, j'y vois de l'historicentrisme, on juge une époque selon nos critères actuels, mais ceux-ci sont en réalité le fruit (au moins en grande partie) non seulement de rapports de force sociaux, mais aussi et sûrement bien plus, de la maîtrise des énergies fossiles et des machines automotrices. On me dira que notre époque est mieux et comme je ne suis pas irakien ni syrien ni congolais d'en bas je dirai que oui. Par contre c'est peut-être cette époque qui précipitera, de par ces conséquences anti-écologiques l'Humanité à sa perte. Philosophiquement c'est fascinant.

a écrit : Toi qui à écrit l'anecdote (merci), pour les esclaves venus d'Afrique, qui les castrait et qui les trafiquait? De quelles religions étaient les esclaves vendus dans l'empire carolingien? Et celles des vendeurs? Verdun était-elle contigüe à quelque comptoir ou colonie appartenant aux Maures? Ce commerce peut-il être le signe d'un faiblesse économique de l'empire carolingien par rapport aux aires byzantines et musulmanes? Afficher tout Les carolingiens n'ont jamais mis les pieds en Afrique
Quand aux esclaves, c'était souvent des tribus/peuples ennemis vaincus.
Un autre commentaire a expliqué l'origine d'esclave : slave. Donc la macédoine, les balkans tout ça.
Les vendeurs, c'était un peu tout le monde, de même que les acheteurs.
Quant aux territoires contigu aux maures, à part l'espagne je vois pas.

1.
Comme l'a dit quelqu'un faut vraiment n'avoir pas ouvert de manuel scolaire depuis bien longtemps pour dire que la France y est célébré alors que son sombre passé est occulté. Bien au contraire même, c'est tout l'inverse.

Napoléon est traité pendant une semaine en cours de 4ème, soit quoi ? 3h... Pour un personnage aussi fondamentale. Et ce n'est vraiment pas pour le glorifié, on parle pas du code civil, du conseil d'état mais du massacre d'Espagne à travers Goya. Bref.
JAMAIS, en aucune façon un manuel scolaire d'histoire ne glorifit la France. Et c'est même très embêtant, la nation peut ne pas se remettre de cette faute, ou du moins en souffrir autant qu'elle a souffert de l'erreur inverse (celle de trop glorifié la France comme a la fin du XIXeme). A aujourd'hui on y montre les carences historiques de la France, qui sont réel, sans montrer ses bienfaits ou gloire tout aussi réel.

2.
Les erreurs historiques, en lien avec ce qui est ci-dessus. Ça n'aurait aucun sens de flageller la France pour l'esclavage carolingien pour la simple raison que l'empire carolingien n'est pas la France. De la même façon qu'un fils ne paye pas pour son père, la France n'a a payer -par le biais d'un désaveu dans ses manuels- que pour ses propres faits.
Ensuite pourquoi parlerait-on de ce détail de l'histoire si on ne parle de Napoléon que pendant 3h max ?

Autre erreur : jamais la France n'a connu de dictature. C'est d'ailleurs une rareté.

3.
La dernière erreur susmentionnée vient de celle de l'amalgame sur les régimes politiques. Il faut se dépêtrer des dogmes et idée reçu, par exemple une dictature peut être démocratique, et oui.

La France n'a eu pour souverain un roi absolu que pendant un peu plus d'un siècle. Avant le roi de France à connu de nombreux contre pouvoir qui exclu toute prétention dictatoriale.
Les rois absolue français (de 1661 à 1789) n'étaient pas des dictateurs, ils étaient soumis à des normes presque constitutionnel alors que l'on retrouve encore aujourd'hui dans notre droit (inaliénabilité de la couronne etc). Ils ne pouvaient pas tout s'autoriser, ils ne s'appartenait pas.

Il ne faut connaître que Napoléon à travers les manuels scolaires pour soutenir que c'était un dictateur. Il y a de nombreux contre pouvoir sous l'empire, dont 3 assemblées. C'était certes un régime autoritaire et ça c'est empiré avec le temps mais il ne faut rien entendre aux régimes politiques pour qualifier celui-ci de dictatoriale.

À la limite peut-on débattre sur Napoléon III que j'avoue ne connaitre qu'assez peu.

Il faut arrêter de penser que tout ce qui n'est pas une démocratie est une dictature.

a écrit : Non, un dictateur, c'est quelqu'un qui est au-dessus de la loi et de toutes les règles. Il tire sa légitimité de la peur, et formule la règle par caprice. Un roi, lui, a des contre-pouvoirs, que ce soient les corps intermédiaires, les lois fondamentales du royaume ou l'Église elle-même. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Montesquieu, dans De l'esprit des lois, volume I.

Par ailleurs un dictateur est un "dominateur" (celui qui possède la domus, la propriété) : on le suit parce qu'il est le plus fort et qu'on a pas le choix, on lui appartient. Un roi/empereur est "autoritaire", du latin augere, augmenter (auctoritas), on le suit parce qu'il est censé nous "augmenter", c'est à dire veiller sur nous et nous permettre d'améliorer nos vies. Lorsqu'un tyran meurt, tout le monde essaie de piquer le pouvoir ou tout simplement de supprimer le système (Cf. Fin du franquisme, du stalinisme, etc.). Lorsqu'un roi meurt, même s'il était mauvais, on acclame le nouveau roi en espérant qu'il sera soit bon, sinon meilleur que son prédécesseur.

Donc non, les rois ne sont pas des dictateurs, même dans les monarchies absolues.
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Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça et je rejoins @Tybsxckz quand il dit que ça dépend de la définition qu'on donne au terme ; car il y a des nuances selon les définitions. Comme je le dis plus haut, une des nuances est la "répression des oppositions". Certains Rois ont été des tyrans et étaient donc des "dictateurs" car ils cumulaient les pleins pouvoirs avec la répression (et le fait qu'il ait existé parfois des instances de gérances comme tu le dis (clergé, etc) ne change rien à la chose ; c'était alors des "dictatures institutionnelles").
D'autres Rois n'ont pas pratiqué forcément la répression abusive des oppositions, et n'ont alors peut-être pas été des "dictateurs"... Je dirai donc que royauté ne rime pas forcément avec dictature ; mais tout dépend de la façon dont le Roi exerce ses pouvoirs.

a écrit : de 1661 à 1792, soit environ 130 ans de monarchie absolue
de 1792 à 2018 avec coupure pour 1er, 2nd empire et vichy, soit 160 ans de république

Effectivement, la république gagne :)

Pour Napoléon, j'ai précisé que le reste de l'Europe le "considére comme" pas qu&
#039;il l'était car je n'en sais rien.

Sur internet, on peut trouver ce genre d'argument mais je ne sais pas quoi en penser :
"Les deux Napoléon peuvent être qualifiés de dictateurs, notamment le premier. Bonaparte prit le pouvoir et petit à petit finit par confisquer tous les pouvoirs, ne gardant des élections que des plébiscites dont les résultats étaient truqués systématiquement (même en cas de victoire). Cependant on qualifie Napoléon de tyran car le titre de dictateur à l'époque est dévolu à la fonction originelle de la République Romaine.
Napoléon III ne prit pas vraiment le pouvoir au sens dictatorial ou tyrannique du terme, mais il rétablit l'Empire qui avait une légitimité en France (seul son mode de rétablissement fut illégitime, même si légitimé ensuite par les élections : il y eut peu d'opposition sinon idéologiquement parmi les penseurs et une minorité de bourgeois). Le Second Empire est plus proche d'une démocratie autoritaire (même si en 1870 la France impériale est de nouveau considérée comme une vraie démocratie, à l'instar de l'Angleterre) que d'une dictature. "
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Tu as raison, je ne t'avais pas lu avant la rédaction de mon précédent commentaire, tout dépend de la définition que l'on donne à dictature pour qualifier un personnage de dictateur. Quand je dis que Napoléon et les rois absolus français n'était pas des dictateur s'est au sens des dictatures fasciste et marxiste du XX siècle.

Je précise que l'absolutisme français s'arrête en 1789 et non en 1792.

a écrit : Vous appelez "individus-rois" la myriade de gens dont la paupérisation, l'insécurité, vont croissant ? C'est cela, pour vous, la définition de l'"individu roi" ? Est-ce que vous-même, vous trouvez que vous répondez à la définition d'un "individu roi" ? Avez-vous l'impression d'avoir un train de vie royal ? L'individu est roi depuis le triomphe de l'humanisme en occident du moins. C'est une réalité, faut lire Harari c'est passionnant et très bien expliqué.

Et c'est lié avec ce qui suit (faut vraiment lire Harari surtout homo deus) : on ne peut pas dire que toutes les civilisations étaient fascistes car toutes s'assayaient sur les droits humains car la plupart des civilisations ne connaissaient les droits humains.