Le droit de cuissage n'a pas vraiment existé

Proposé par
le

Tous les commentaires (67)

a écrit : On n'a pas les mêmes livres d'histoire. Quand le servage apparaît au Moyen âge, l'église catholique ne le condamne pas. Et il en est de même pour l'esclavage et la traite des noirs... En 1441, les portugais offrent même des esclaves africains au Pape Eugène IV ! L'église catholique a encouragé l'esclavagisme tout au long de la période de la traite négrière, sous couvert de la conversion au catholicisme de ces populations. Certaines "bulles" parlent même de bienfaits de l'esclavagisme qui permet cette conversion.
Il a fallu attendre le voyage de Schoelder en 1840 et sa pétition de 1847 pour que l'abolitionisme ait enfin une écoute à Rome. Et même là encore, le discours reste ambigüe et divisé sur le sujet.
Afficher tout
Tu confonds.
Tu parlais de servage, l'anecdote parle du droit de cuissage. Nous sommes dans un contexte européen. L'Église romaine, les villes avec leurs franchises (l'adage "l'aire des villes rangs libres"), le roi pour affaiblir les autres seigneurs (il met fin aux dites mauvaises coutumes), tous sont contre l'esclavage et essaye d'enrayer le servage (sauf en Russie).
Nous sommes au Moyen âge, la question noir et celle des indigènes d'Amérique ne se pose pas. Je l'ai dis, ce n'est que lorsque les nécessités du colonialisme arrivent que la question se pose. Et évidemment à l'époque on fait la différence entre un européen, un africain et un amérindiens. Église et les "pouvoirs publics" (anachronisme) ont toujours été contre l'esclavage et le servage européen depuis le Moyen âge.

On a les mêmes livres d'histoire, tu ne regardes juste pas à la bonne page.

Sinon, bien sur que des nobles ont sûrement utiliser leur position pour s'amuser un peu. Ça n'a rien avoir avec un quelconque régime politique, ou système, ou de mentalité, quoi que ce soit. C'est simplement humain. À partir du moment où tu es en position de force tu peux avoir la tentation d'en abuser pour ton avantage. Victor Hugo etait un champion de ça par exemple. On peut parler de DSK. Le mouvement me-too et le gros Winstein. Henri IV à plus de 50 ans à mis enceinte une fille qui en avait 15. Le pouvoir attire, c'est même le meilleur des aphrodisiaques, lorsque c'est consentent.
Ou il y a du pouvoir il aurait toujours le trio : aphrodisiaque ; arguments convainquant ; carrément abus. Mais jamais un tel abus, comme le dit l'anecdote, n'a été institutionnalisé. Mais c'est régulièrement phantasmé, avec la facination occidentale pour le harem, ou peut le voir dans des séries comme " la servante écarlate" etc. et les lumières l'on apparemment bien compris.

Juste, comme d'hab lorsqu'il y a une anecdote qui parle d'idée reçu il y en a un pour dire que ce n'est pas une idée reçu. Ça a été toi.. "il n'y a pas de fumé c'est feu".. et après veux-tu en voilà les raccourcies et les autres idées reçus sur l'esclavage affilié au servage, l'Eglise etc. Qui n'a aucun lien.
D'autant que ça concerne surtout entre les mêmes "castes" à savoir qu'un noble ne prenait comme maîtresse qu'une noble ou alors une courtisane de métier. Pareil pour le roi.

a écrit : C'était pas officiel certes, mais le droit du seigneur sur ses... heuuu... serfs, droit de vie et de mort quoi, y'avait peut être pas de lois mais y'avait le droit de...
-Viens la, bonniche!
-Je sais pas si je me fais bien comprendre... Mr-Strauss-Kahn pouvez-vous m'éclairer?
-Attendez, je sors de la douche.
Il n'y avait quasiment pas de loi à l'époque, et elles n'avaient pas la portée dont vous faites références.
Il n'y avait pas de droit de vie et de mort sur les serfs.

Vôtre avis sur les nobles, ou seigneurs est certainement biaisé par l'avènement de la République en France et les écrit marxistes. Les seigneurs moyen-âgeux étaient pétries de valeurs chevaleresques, ce n'est pas un vain mot, et c'etait une société d'ordre, un seigneur qui abuse d'une femme de condition de servage aurait été déconsidéré par ses paires. Nous sommes aussi dans une société guidé par l'honneur, placé au dessus de bien d'autre considération, et faire cela est un grave déshonneur. C'est aussi s'exposer à des recriminations de son seigneurs de rang supérieur. Le moyen âge n'est pas un bordel guidé par la loi du plus fort, sans droit.

Lisez "la compagnie blanche" de Conan Doyle, vous verrez que vous avez une vision bien françaises du XXIeme siècle.

a écrit : Il n'y avait quasiment pas de loi à l'époque, et elles n'avaient pas la portée dont vous faites références.
Il n'y avait pas de droit de vie et de mort sur les serfs.

Vôtre avis sur les nobles, ou seigneurs est certainement biaisé par l'avènement de la République en France et
les écrit marxistes. Les seigneurs moyen-âgeux étaient pétries de valeurs chevaleresques, ce n'est pas un vain mot, et c'etait une société d'ordre, un seigneur qui abuse d'une femme de condition de servage aurait été déconsidéré par ses paires. Nous sommes aussi dans une société guidé par l'honneur, placé au dessus de bien d'autre considération, et faire cela est un grave déshonneur. C'est aussi s'exposer à des recriminations de son seigneurs de rang supérieur. Le moyen âge n'est pas un bordel guidé par la loi du plus fort, sans droit.

Lisez "la compagnie blanche" de Conan Doyle, vous verrez que vous avez une vision bien françaises du XXIeme siècle.
Afficher tout
Merci pour les précisions. J’ai posté l’anecdote car j’ai était le premier surpris de lire ça dans mes pérégrinations sur le net et je voulais des éclaircissements. Je crains que le moyen âge aura toujours une mauvaise réputation dans beaucoup d’esprits. J’ai même déjà entendu la remarque : « sans le moyen âge, nous aurions 1000 ans d’avance technologique aujourd’hui ». Je crains que ce soit totalement faux et réducteur sur un période complexe mais riche d’innovation.
En tout cas, le premier lourdeau qui parle de droit de cuissage dans une réunion de famille pour se permettre un geste peut maintenant être rembarré historiquement.

a écrit : Qui pour interdire a tel ou tel roi de trousser une femme où un homme d'ailleurs...
À Une époque ou tout est permis pour le Cadore.
Non .

Pour avoir une idée des avancées dues à la monarchie et au catholicisme il faut ôter de votre tête toute la propagande et les mensonges des Lumières.

a écrit : Tu confonds.
Tu parlais de servage, l'anecdote parle du droit de cuissage. Nous sommes dans un contexte européen. L'Église romaine, les villes avec leurs franchises (l'adage "l'aire des villes rangs libres"), le roi pour affaiblir les autres seigneurs (il met fin aux dites mauvaises
coutumes), tous sont contre l'esclavage et essaye d'enrayer le servage (sauf en Russie).
Nous sommes au Moyen âge, la question noir et celle des indigènes d'Amérique ne se pose pas. Je l'ai dis, ce n'est que lorsque les nécessités du colonialisme arrivent que la question se pose. Et évidemment à l'époque on fait la différence entre un européen, un africain et un amérindiens. Église et les "pouvoirs publics" (anachronisme) ont toujours été contre l'esclavage et le servage européen depuis le Moyen âge.

On a les mêmes livres d'histoire, tu ne regardes juste pas à la bonne page.

Sinon, bien sur que des nobles ont sûrement utiliser leur position pour s'amuser un peu. Ça n'a rien avoir avec un quelconque régime politique, ou système, ou de mentalité, quoi que ce soit. C'est simplement humain. À partir du moment où tu es en position de force tu peux avoir la tentation d'en abuser pour ton avantage. Victor Hugo etait un champion de ça par exemple. On peut parler de DSK. Le mouvement me-too et le gros Winstein. Henri IV à plus de 50 ans à mis enceinte une fille qui en avait 15. Le pouvoir attire, c'est même le meilleur des aphrodisiaques, lorsque c'est consentent.
Ou il y a du pouvoir il aurait toujours le trio : aphrodisiaque ; arguments convainquant ; carrément abus. Mais jamais un tel abus, comme le dit l'anecdote, n'a été institutionnalisé. Mais c'est régulièrement phantasmé, avec la facination occidentale pour le harem, ou peut le voir dans des séries comme " la servante écarlate" etc. et les lumières l'on apparemment bien compris.

Juste, comme d'hab lorsqu'il y a une anecdote qui parle d'idée reçu il y en a un pour dire que ce n'est pas une idée reçu. Ça a été toi.. "il n'y a pas de fumé c'est feu".. et après veux-tu en voilà les raccourcies et les autres idées reçus sur l'esclavage affilié au servage, l'Eglise etc. Qui n'a aucun lien.
D'autant que ça concerne surtout entre les mêmes "castes" à savoir qu'un noble ne prenait comme maîtresse qu'une noble ou alors une courtisane de métier. Pareil pour le roi.
Afficher tout
Je pense que tu fais une erreur historique dans ton premier chapitre. Si l'église catholique au moyen âge n'admettait pas vraiment le servage (du bout des doigts seulement), il n'en est rien de l'esclavagisme et de la traite négrière qu'elle supportait avec ardeur. Les raisons sont "historiques" d'ailleurs : Rome a toujours admis l'esclavagisme pour la conversion des âmes ; et le seul qu'elle n'admettait pas, c'était l'esclavagisme de chrétiens par des chrétiens...
Pour ton deuxième chapitre, je suis d'accord et nous disons les mêmes choses : je n'ai jamais parlé "d'intitutionalisation des abus"... J'ai parlé, comme tu le dis, d'abus qui ont vraisemblablement eu lieu. En précisant qu'on ne saurait vraiment jamais la vérité de tout cela.

a écrit : Je pense que tu fais une erreur historique dans ton premier chapitre. Si l'église catholique au moyen âge n'admettait pas vraiment le servage (du bout des doigts seulement), il n'en est rien de l'esclavagisme et de la traite négrière qu'elle supportait avec ardeur. Les raisons sont "historiques" d'ailleurs : Rome a toujours admis l'esclavagisme pour la conversion des âmes ; et le seul qu'elle n'admettait pas, c'était l'esclavagisme de chrétiens par des chrétiens...
Pour ton deuxième chapitre, je suis d'accord et nous disons les mêmes choses : je n'ai jamais parlé "d'intitutionalisation des abus"... J'ai parlé, comme tu le dis, d'abus qui ont vraisemblablement eu lieu. En précisant qu'on ne saurait vraiment jamais la vérité de tout cela.
Afficher tout
Précisément, je reprends ce que j'ai déjà dis formulé differement : la traite des noirs n'existe pas au MA, lorsque la question indienne se pose précisément lors de la transition à la renaissance. Donc au MA le seul esclavage qui concerne les chretiens est celui entre européen. Au MA, l'Eglise condamnant fermement l'esclavage entre européens, elle condamne l'esclavage tout court, puisque les autres sortes n'existent pas.

Bref en restant circonstancié au MA, comme je l'ai précisé, je peux dire que l'Eglise a lutté contre l'esclavage !

Ce droit de « cuissage » me semble être une déformation du terme droit de « cuisage », qui autorisait l’utilisation du four commun à l’occasion des noces...

Que tout soit clair.
L’anecdote parle de droit de cuissage.

Le viol, lui, pouvait parfaitement arriver. Mais il n’était pas inscrit comme un droit.

Vue la faible considération des femmes à l’époque, je doute que le viol d’un seigneur (ou d’un de ses hommes) sur une paysanne sois punis.
Et si c’est vrai que la dignité du comportement était un impératif encore plus important à l’époque que ne l’est le remboursement de nos dettes à une banque aujourd’hui... je doute que le viol d’une paysanne ai été même simplement considéré comme un viol. Et encore moins « déshonorant »
Le tout étant de ne pas laisser de bâtard derrière sois.


Mais il ne faut pas se leurrer, les gens étaient prévenus.
On laissait rarement les jeunes filles (surtout jolies) se balader près des hommes à l’époque.
Et elles savaient qu’il fallait se planquer si un homme d’arme (ou un inconnu) débarquait.

a écrit : Surtout que le Moyen âge, du moins à partir du Xeme siècle, est une période charnière pour la fin de l'esclavage. Ce n'est que les besoins dictés par le colonialisme de l'époque moderne qui remet l'esclavage au goût du jour. Sinon la période, et notamment sous l'influence de l'Eglise romaine, est celle de la libération des conditions, d'abord d'esclave et ensuite de servage. Afficher tout Attention, il faut bien préciser que la fin de l'esclavagisme puis de la servitude est certes une réalité en France. Il a malheuresment perduré dans beaucoup de pays dans le monde.

a écrit : Ce droit de « cuissage » me semble être une déformation du terme droit de « cuisage », qui autorisait l’utilisation du four commun à l’occasion des noces... Des sources existent ? Parce que si c’est vrai, ça m’intéresse.

a écrit : Des sources existent ? Parce que si c’est vrai, ça m’intéresse. Il s’agit des banalités. Le seigneur met à disposition des villageois (serfs et vilains) des installations (four, pressoir, moulin notamment) et les entretient. En échange les villageois doivent payer des impôts et n’ont pas le droit d’utiliser d’autres installations que celles-ci.
Je n’ai plus les sources précises tout de suite mais c’est dans les bouquins de Duby, Le Goff, ...

C’est étonnant de voir le nombre de personnes sur ce forum qui ont visiblement vécu au Moyen Âge, et qui témoignent, sans nuls doute ni nuance, de la vie quotidienne et des agissements de chacun !

a écrit : Le droit de cuissage est sans doute inspiré du droit de "formariage", un droit pour le coup bien réel et qui a existé durant l'époque féodal.

A l'époque les serfs étaient attachés à la terre de leur seigneur et donc par conséquent se marier en dehors de la seigneurie n'était pas
possible. Sauf pour une jeune fille, auquel cas le père de celle-ci devait payer trois sous au seigneur afin que celui-ci permette à la jeune fille de quitter le domaine seigneurial.

Voilà voilà, c'est sans doute de là que vient cette légende :-)
Afficher tout
Peut-être que si le père de la jeune fille était trop pauvre pour payer les 3 sous, le paiement se faisait... en nature.
Ce qui pourrait expliquer la légende.

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : On n'a pas les mêmes livres d'histoire. Quand le servage apparaît au Moyen âge, l'église catholique ne le condamne pas. Et il en est de même pour l'esclavage et la traite des noirs... En 1441, les portugais offrent même des esclaves africains au Pape Eugène IV ! L'église catholique a encouragé l'esclavagisme tout au long de la période de la traite négrière, sous couvert de la conversion au catholicisme de ces populations. Certaines "bulles" parlent même de bienfaits de l'esclavagisme qui permet cette conversion.
Il a fallu attendre le voyage de Schoelder en 1840 et sa pétition de 1847 pour que l'abolitionisme ait enfin une écoute à Rome. Et même là encore, le discours reste ambigüe et divisé sur le sujet.
Afficher tout
Ton commentaire me fait penser à la Controverse de Valladolid de 1550, débat entre 2 religieux (justement) qui avait pour but de définir officiellement la légitimité ou l'illégitimité de l'esclavage des peuples amérindiens.
Une anecdote en parle sur SCMB : secouchermoinsbete.fr/69463-un-debat-eut-lieu-en-espagne-pour-savoir-s-il-fallait-faire-des-amerindiens-des-esclaves

Et dans Braveheart alors, c'est du flan?

a écrit : On n'a pas les mêmes livres d'histoire. Quand le servage apparaît au Moyen âge, l'église catholique ne le condamne pas. Et il en est de même pour l'esclavage et la traite des noirs... En 1441, les portugais offrent même des esclaves africains au Pape Eugène IV ! L'église catholique a encouragé l'esclavagisme tout au long de la période de la traite négrière, sous couvert de la conversion au catholicisme de ces populations. Certaines "bulles" parlent même de bienfaits de l'esclavagisme qui permet cette conversion.
Il a fallu attendre le voyage de Schoelder en 1840 et sa pétition de 1847 pour que l'abolitionisme ait enfin une écoute à Rome. Et même là encore, le discours reste ambigüe et divisé sur le sujet.
Afficher tout
Ok :
Portugais = portugal
Eugène 6 = pape romain donc en Italie.
Mais où se situe la France dans tout ça.

Il y a beaucoup trop de mélanges de date, de siècles, de périodes et de pays.

Quand l'Histoire et la Géographie ont mal été appris à l'école... ca donne un peu tout ça...

a écrit : Contrairement à ce que beaucoup pensent, le droit féodal était très complet, et très respecté. Le seigneur n avait pas le pouvoir absolu, et devait rendre des comptes quand il dépassait la loi. C est surtout sous Louis XIV que les pouvoirs se sont concentrés Ah oui? et il les rendait à qui les comptes? Au clergé? Au roi? A son pote seigneur d'à coté? Bien sur que non, c'est le peuple qui décide c'est bien connu! ^^

Faut arrêter de se voiler la face au bout d'un moment, les puissant ont toujours fait ce qu'ils avaient envie de faire tant qu'ils ne dépassaient pas certaines limites qui risqueraient d'emmerder les copains où de déclencher une révolte, ce qui est encore le cas aujourd'hui.

Rien n'a changé depuis la préhistoire.

a écrit : Ok :
Portugais = portugal
Eugène 6 = pape romain donc en Italie.
Mais où se situe la France dans tout ça.

Il y a beaucoup trop de mélanges de date, de siècles, de périodes et de pays.

Quand l'Histoire et la Géographie ont mal été appris à l'école... ca donne un peu tout ça...
Et quand on ne comprend pas ce qu'on lit, "ça donne ça" :)
Rome, le Pape, ça te dit quelque chose ? La religion chrétienne, tout ça...
Et si des portugais ("qui" n'a aucune importance) offrent des esclaves à un Pape, ça laisse un peu à comprendre que cette religion n'était pas fondamentalement "contre" l'esclavagisme, Non ? Quand à l'époque, c'était au Moyen âge, celle dont on parle...
Avant de me prendre de haut et de vouloir que je reprenne des leçons d'histoire et de géographie, relis les commentaires qui ont précédés. ; tu n'entreras alors pas dans débat comme un cheveu dans dans soupe.

a écrit : Anecdote intéressante, et les sources ne le sont pas moins... On s'apperçoit qu'on aura du mal à avoir une certitude sur le sujet tant les "conditionnels" sont utilisés.
On dit souvent "il n'y a pas de fumée sans feu" ; on peut imaginer dès lors que, si ce droit de cuissage n�
39;était pas véritablement, comme on le pensait, un "droit" seigneurial officiel, les cas ont été sûrement très nombreux. Les serfs n'étaient ni plus ni moins que des esclaves qui appartenaient aux seigneurs contre protection... Et on a l'exemple, indiscutable celui-là, de la manière dont étaient traitées par les "maîtres" les jeunes filles "esclaves" dans les colonies.
Et même si une source précise que les sanctions pouvaient être lourdes pour les seigneurs (par le Clergé), on imagine mal un serf aller déposer plainte contre son seigneur, et on imagine mal, au cas où, les représentants de l'église sanctionner le seigneur.
Donc à mon sens, ça devait bien exister quand même :) Les révolutionnaires de 1789 n'ont pas tout inventé pour servir leur cause.
Afficher tout
Je ne comprends pas cette difficulté à admettre qu'un bobard est un bobard, l'expression droit de cuissage indique que ça serait donc une loi, un Règlement, une coutume ou une tradition. On dit pas qu'un abus de position dominante pour arriver à ses fins n'existait pas. Ou que le noble jouant de son statut pouvait avoir un nombre de maîtresses et qu'il pouvait en découler des batards (tiens ça me fait penser à notre monde), la contraception n'existant pas. Je pense qu'il faut être clair le droit de cuissage n'existait pas point bar et toutes les sources sérieuses montrent que ça été inventé par les lumières dont un surtout qui fut le plus grand menteur Jean baptiste Poquelin dit Moliere, la fin justifie les moyens paraît il. Cependant l'intention est louable, c'était pour construire un monde meilleur...