Sécher les cerises à l'hélicoptère

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a écrit : Bonjour
Je viens de m'inscrire pour commenter les absurdités qu'on peut trouver ici.
Ceux qui bossent avec la nature (et vu certains commentaires, il y en a peu ici) savent qu'il y a des phénomènes récurrents et des phénomènes exceptionnels. Face à un phénomène récurrent on adapte ses cultur
es: on a pas de plantations d'oliviers ou de citronniers dans le Pas-de-Calais. Face à un phénomène exceptionnel on adapte sa technique. Les fortes pluies à un moment donné de la culture de cerises semblent poser soucis pour garantir la qualité de la production. Deux solutions s'offrent au producteur: subir et avoir une production invendable (revenu=négatif car les charges de production sont là. En gros imaginez que vous aller bosser tous les jours en payant votre boss), ou trouver une solution -ici très particulière- pour tenter de sauver sa production (et donc son revenu).
Les yakafocon m' épuisent...
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Ah ben oui : sauvons le revenu d'un producteur au dépens de la survie de la planète. C'est logique !

a écrit : Bonjour
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Ceux qui bossent avec la nature (et vu certains commentaires, il y en a peu ici) savent qu'il y a des phénomènes récurrents et des phénomènes exceptionnels. Face à un phénomène récurrent on adapte ses cultur
es: on a pas de plantations d'oliviers ou de citronniers dans le Pas-de-Calais. Face à un phénomène exceptionnel on adapte sa technique. Les fortes pluies à un moment donné de la culture de cerises semblent poser soucis pour garantir la qualité de la production. Deux solutions s'offrent au producteur: subir et avoir une production invendable (revenu=négatif car les charges de production sont là. En gros imaginez que vous aller bosser tous les jours en payant votre boss), ou trouver une solution -ici très particulière- pour tenter de sauver sa production (et donc son revenu).
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Et donc il ne vous paraît pas absurde de sécher des cerises à l'hélicoptère, même de façon exceptionnelle ?
C'est beau de sauver le côté économique mais ce genre d'agissement est tellement contre-nature que ça me rend fou de savoir qu'on en est arrivé à un point où on peut justifier cela.

a écrit : Bonjour
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Ceux qui bossent avec la nature (et vu certains commentaires, il y en a peu ici) savent qu'il y a des phénomènes récurrents et des phénomènes exceptionnels. Face à un phénomène récurrent on adapte ses cultur
es: on a pas de plantations d'oliviers ou de citronniers dans le Pas-de-Calais. Face à un phénomène exceptionnel on adapte sa technique. Les fortes pluies à un moment donné de la culture de cerises semblent poser soucis pour garantir la qualité de la production. Deux solutions s'offrent au producteur: subir et avoir une production invendable (revenu=négatif car les charges de production sont là. En gros imaginez que vous aller bosser tous les jours en payant votre boss), ou trouver une solution -ici très particulière- pour tenter de sauver sa production (et donc son revenu).
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D'ailleurs est-ce que la perte d'une récolte ne pourrait pas être considéré comme non écologique ?
Dans le sens où, on aurait dépensé beaucoup d'énergie pour un résultat nul au final.
Alors qu'on réalise une petite action ponctuelle qui sauvegarde l'énergie déjà dépensée.
Ça reste une suggestion, mais j'aimerais savoir si quelqu'un sait si le gaspillage est pris en compte pour l'évaluation d'un impact écologique ?

C'est totalement absurde mais pas besoin d'aller très loin pour des aberrations pareil. En Bourgogne, des vignerons ont utilisé des hélicoptères à basse altitude pour réchauffer l'air et éviter que le raisin ne gèlent.
youtu.be/xcOUsr0J4G4?si=kiVVx5CKiHd71ZyK

a écrit : J'ai dit toxique, pas mortel. :)

Ca fout la chiasse, quoi... et c'est pas bon, mais j'admet, c'est "comestible"...

Vous avez déjà mangé des amandes dont l'arbre est pas greffé? Bon appétit et on en reparle demain. (je vous laisse chercher pourquoi j'ai écrit ça)
Il manque un morceau de mon commentaire...

T'as jamais goûté la "pète" toi! Un copain de régiment de mon grand-père faisait de la liqueur avec des merises, pas particulièrement bon mais assez digestif !

Mais : ça veut dire quoi, sauvage ? Si je fais poussée un cerisier, que je vais le planter en pleine forêt, tout en le laissant à l'abandon : sauvage ou pas ?

a écrit : D'ailleurs est-ce que la perte d'une récolte ne pourrait pas être considéré comme non écologique ?
Dans le sens où, on aurait dépensé beaucoup d'énergie pour un résultat nul au final.
Alors qu'on réalise une petite action ponctuelle qui sauvegarde l'énergie déjà dépensée.
Ça r
este une suggestion, mais j'aimerais savoir si quelqu'un sait si le gaspillage est pris en compte pour l'évaluation d'un impact écologique ? Afficher tout
C'est un point de vue centré sur l'économie humaine ; pour la nature, rien ne sera perdu.
On peut aussi y voir de la manière suivante : après une grosse pluie, on sèche les cerises à l'hélicoptère. On continue les soins, on les ramasse, les met en cagettes, on les exporte, on les stocke, on va les acheter, puis on les mange. On dépense quand même un paquet d'énergie en plus de celle investie jusqu'alors.

Ou alors, après la pluie, on ne les sèche pas, les cerises éclatent, elles permettent de nourrir des oiseaux, qui peuvent se reproduire un peu plus , qui nourrissent eux même d'autres prédateurs.

C'est peut être très tiré par les cheveux, mais quel raisonnement est le plus "écologique"?

D'autant plus que des cerises éclatées ne sont pas forcément foutues, elles se conservent juste moins bien...

a écrit : Et donc il ne vous paraît pas absurde de sécher des cerises à l'hélicoptère, même de façon exceptionnelle ?
C'est beau de sauver le côté économique mais ce genre d'agissement est tellement contre-nature que ça me rend fou de savoir qu'on en est arrivé à un point où on peut justifier cela.
Non ça ne paraît pas absurde quand on comprend les enjeux et les ordres de grandeur. Ce qui est absurde c'est d'opposer sauver une récolte et sauver la planète, comme si c'était ces quelques heures d'hélicoptère pour sécher les cerisiers qui allaient faire écrouler la planète. Quand on lit des raisonnements aussi simplistes on se dit qu'effectivement ça va être difficile de sauver une planète dont la plupart des écologiques autoproclamés n'ont tellement aucune compréhension des ordres de grandeur qu'ils doivent polluer bien davantage et consommer sans problème les choses les plus polluantes sans s'en apercevoir après avoir critiqué cette méthode de sechage des cerises.

a écrit : C'est un point de vue centré sur l'économie humaine ; pour la nature, rien ne sera perdu.
On peut aussi y voir de la manière suivante : après une grosse pluie, on sèche les cerises à l'hélicoptère. On continue les soins, on les ramasse, les met en cagettes, on les exporte, on les stocke, on va les
acheter, puis on les mange. On dépense quand même un paquet d'énergie en plus de celle investie jusqu'alors.

Ou alors, après la pluie, on ne les sèche pas, les cerises éclatent, elles permettent de nourrir des oiseaux, qui peuvent se reproduire un peu plus , qui nourrissent eux même d'autres prédateurs.

C'est peut être très tiré par les cheveux, mais quel raisonnement est le plus "écologique"?

D'autant plus que des cerises éclatées ne sont pas forcément foutues, elles se conservent juste moins bien...
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C'est un raisonnement naïf et erroné. Raisonner ainsi c'est éluder la base, si l'agriculteur investi son temps a concentrer de l'énergie sous forme de Cerises c'est bien parce qu'il escompte en tirer un bénéfice énergétique pour lui et sa famille, et donc en vivre. Le bilan énergétique est centré sur lui et s'il fait bien son boulot il ne meurt pas.

Investir de l'énergie pour que des oiseaux en récupèrent une infime partie pendant que le reste se dissipe dans l'environnement et que l'agriculteur meurt n'aurait aucun sens.

Le rendement énergétique est le rapport entre la valeur énergétique d'une masse de matière produite et la valeur énergétique consommée pour produire cette masse.

Ce qui compte pour l'agriculteur comme pour notre environnement c'est de ménager de bons rendements énergétiques afin de limiter les pertes. Faire tourner un moteur d'hélicoptère pendant quelques heures est anecdotique au regard des enjeux sinon ils ne le feraient pas.

a écrit : La France est toujours responsable de tout.. et particulièrement de ce type de point de vue ! Un pays hyper consommateur, riche, très porté sur la nourriture et avec une forte population, oui désolé mais la France joue un grand rôle dans l'histoire. Alors oui on est pas les seuls mais que ça vous plaise ou non on a notre part de responsabilité dans ce genre de processus de production.

a écrit : C'est un raisonnement naïf et erroné. Raisonner ainsi c'est éluder la base, si l'agriculteur investi son temps a concentrer de l'énergie sous forme de Cerises c'est bien parce qu'il escompte en tirer un bénéfice énergétique pour lui et sa famille, et donc en vivre. Le bilan énergétique est centré sur lui et s'il fait bien son boulot il ne meurt pas.

Investir de l'énergie pour que des oiseaux en récupèrent une infime partie pendant que le reste se dissipe dans l'environnement et que l'agriculteur meurt n'aurait aucun sens.

Le rendement énergétique est le rapport entre la valeur énergétique d'une masse de matière produite et la valeur énergétique consommée pour produire cette masse.

Ce qui compte pour l'agriculteur comme pour notre environnement c'est de ménager de bons rendements énergétiques afin de limiter les pertes. Faire tourner un moteur d'hélicoptère pendant quelques heures est anecdotique au regard des enjeux sinon ils ne le feraient pas.
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Mais ce raisonnement est centré sur l'agriculteur...
Les cerises laissées sur l'arbre nourriraient dans une une bien plus grande biomasse qu'en étant consommée par des humains
Il me semble que c'est un peu ça la nature, si l'humain meurt parce qu'il n'a pas voulu manger de cerise tachée par la pluie... Bah tant pis pour lui

a écrit : Mais ce raisonnement est centré sur l'agriculteur...
Les cerises laissées sur l'arbre nourriraient dans une une bien plus grande biomasse qu'en étant consommée par des humains
Il me semble que c'est un peu ça la nature, si l'humain meurt parce qu'il n'a pas voulu manger de
cerise tachée par la pluie... Bah tant pis pour lui Afficher tout
C'est pas comme ça que ça marche. Tout être vivant se bat pour sa survie. Pour survivre il doit trouver de l'énergie. L'agriculteur utilise de l'énergie, la concentre sous forme de fruits et légumes, et en fait commerce pour obtenir l'énergie qui est nécessaire à sa survie. Faciliter la survie de la faune au détriment de la tienne n'a pas de sens. La faune n'a pas besoin de ça et l'agriculteur ne peut pas se le permettre. C'est pas plus compliqué que ça. Il n'y a pas de gestion globale des ressources dans la nature, chacun lutte pour sa survie individuelle. Une vision romancée de l'écologie et des propos idéalistes ne changeront pas le fonctionnement du vivant et ne font pas avancer la cause. Il est temps d'ouvrir les yeux et d'apporter des réponses complexes aux sujets complexes.

a écrit : Tout à fait !
L’écologie de citadins consiste avant tout à déplacer des cultures centenaires, les écosystèmes locaux avec un clic droit sur la souris en plastique qui est, elle même un petit peu responsable ( ou pas ), du changement climatique !
Je pense que ça ne les dérangerait pas d’alimenter leur maison
pendant deux semaines avec un groupe électrogène qui fuit le gasoil si le courant était coupé, pour alimenter leurs smartphones et leurs télévisions, en tout cas bien moins que d’imposer des modes de culture bisounoursiennnes :-)
S’adapter, c’est faire avec… la nature !
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votre commentaire me paraît aussi caricatural que celui d'un citadin décrivant les campagnards comme des culs terreux incultes et pédophiles...ayant pourtant connu la vraie campagne (je suis fils agriculteur) et la ville (je travaille dans l'industrie), je ne connais ni pédophile ni écologiste extrémiste, mais si vous avez des stats sur des citadins voulant tout changer, en dehors des politiciens qui cherchent à faire du bruit, je suis preneur.

a écrit : Non ça ne paraît pas absurde quand on comprend les enjeux et les ordres de grandeur. Ce qui est absurde c'est d'opposer sauver une récolte et sauver la planète, comme si c'était ces quelques heures d'hélicoptère pour sécher les cerisiers qui allaient faire écrouler la planète. Quand on lit des raisonnements aussi simplistes on se dit qu'effectivement ça va être difficile de sauver une planète dont la plupart des écologiques autoproclamés n'ont tellement aucune compréhension des ordres de grandeur qu'ils doivent polluer bien davantage et consommer sans problème les choses les plus polluantes sans s'en apercevoir après avoir critiqué cette méthode de sechage des cerises. Afficher tout Ça me désole ce genre de commentaire. Oui c'est tout à fait opposable "quelques heures d'hélicoptères" et sauver la planète. Il n'y a pas de petits gestes en écologie. Chaque effort compte. C'est l'argument des fainéants de toujours vouloir minimiser avec des phrases types "quelques heures d'hélicoptères", "quelques emballages plastiques", "quelques gouttes d'essence pour aller à la boulangerie". Si on raisonnait tous comme cela alors moi aussi je pourrais dire "oh ben c'est pas pour quelques bidons de javel que je vais vider dans la rivière qu'on ne va pas réussir à sauver la planète". Pathétique.

a écrit : Il manque un morceau de mon commentaire...

T'as jamais goûté la "pète" toi! Un copain de régiment de mon grand-père faisait de la liqueur avec des merises, pas particulièrement bon mais assez digestif !

Mais : ça veut dire quoi, sauvage ? Si je fais poussée un cerisier, que je v
ais le planter en pleine forêt, tout en le laissant à l'abandon : sauvage ou pas ? Afficher tout
Sauvage, non, mais plutôt... primitif. Quand on plante un noyau de cerise, ce n'est pas un cerisier qui pousse, et cela que ce soit en pleine forêt ou dans ton jardin
Il y a quelques milliers d'années, on a sélectionné des merisiers "mutants", qui faisaient de gros fruits bien charnus, juteux et sucrés... depuis, on ne sait les reproduire que par greffe (sur un "franc" de merisier), ou par bouturage (merci le boulot). Comme pour beaucoup d'arbres fruitiers, le semis reproduit l'arbre "sauvage" d'origine. Et on sert sert de ceux-ci pour faire des portes greffes
www.aujardin.info/plantes/cerisier.php

a écrit : Bonjour
Je viens de m'inscrire pour commenter les absurdités qu'on peut trouver ici.
Ceux qui bossent avec la nature (et vu certains commentaires, il y en a peu ici) savent qu'il y a des phénomènes récurrents et des phénomènes exceptionnels. Face à un phénomène récurrent on adapte ses cultur
es: on a pas de plantations d'oliviers ou de citronniers dans le Pas-de-Calais. Face à un phénomène exceptionnel on adapte sa technique. Les fortes pluies à un moment donné de la culture de cerises semblent poser soucis pour garantir la qualité de la production. Deux solutions s'offrent au producteur: subir et avoir une production invendable (revenu=négatif car les charges de production sont là. En gros imaginez que vous aller bosser tous les jours en payant votre boss), ou trouver une solution -ici très particulière- pour tenter de sauver sa production (et donc son revenu).
Les yakafocon m' épuisent...
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Sauf que dans le monde actuel, certaines cultures ne sont pas nécessaires.
La sacro sainte raison économique qui excuse tout et permet tout parce-que "oh sinon pas argent", ça va cinq minutes.

Enfin, je me permets de répondre au "yakafocon", ! Les professionnels qui, sous prétexte de connaître un minimum un sujet se posent comme des détenteurs d'un savoir caché sont bien pire. Détends toi, tu ne fais pas de la physique quantique.

Pour finir , j'ajouterai, à mes yeux, que tu ne bosses pas avec la nature mais, a lire ce type de réflexion, tu bosses à exploiter la nature.
"Avec" y'a une notion de symbiose, main dans la main.

Pour les agri FNSEA la terre est un substrat, la nature un investissement, la biodiversité et le réchauffement climatique des inventions des écolos,bobo, yakafocon, urbain, kmher verts, eco terroriste (je pense que d'autres dénomination sont utilisées ).
Il serait temps d'arrêter de faire n'importe quoi. Si on bouffe plus de clafoutis aux cerises c'est pas dramatique non plus.
Signé :
Quelqu'un qui bosse AVEC la nature.

a écrit : Sauf que dans le monde actuel, certaines cultures ne sont pas nécessaires.
La sacro sainte raison économique qui excuse tout et permet tout parce-que "oh sinon pas argent", ça va cinq minutes.

Enfin, je me permets de répondre au "yakafocon", ! Les professionnels qui, sous prét
exte de connaître un minimum un sujet se posent comme des détenteurs d'un savoir caché sont bien pire. Détends toi, tu ne fais pas de la physique quantique.

Pour finir , j'ajouterai, à mes yeux, que tu ne bosses pas avec la nature mais, a lire ce type de réflexion, tu bosses à exploiter la nature.
"Avec" y'a une notion de symbiose, main dans la main.

Pour les agri FNSEA la terre est un substrat, la nature un investissement, la biodiversité et le réchauffement climatique des inventions des écolos,bobo, yakafocon, urbain, kmher verts, eco terroriste (je pense que d'autres dénomination sont utilisées ).
Il serait temps d'arrêter de faire n'importe quoi. Si on bouffe plus de clafoutis aux cerises c'est pas dramatique non plus.
Signé :
Quelqu'un qui bosse AVEC la nature.
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En effet les cerises et les clafoutis aux cerises ne sont pas nécessaires mais elles font partie des plaisirs de la vie. Si les écologistes n'avaient pas l'air de pères fouettards qui veulent nous retirer tous les petits plaisirs les uns après les autres pour nous obliger à manger des galettes de soja, ils rencontreraient sans doute des oreilles plus attentives. Et j'ai même l'audace de penser que la plupart de ce qu'ils mangent, et même les galettes de soja, ont créé plus de pollution pour les produire que les quelques heures d'hélicoptère qui sont nécessaires de temps en temps pour amener des tonnes de cerises sur la table des Canadiens, mais que les écologistes autoproclamés se font un devoir de pourfendre, parce qu'il y a le mot hélicoptère dans l'anecdote, sans avoir fait aucun calcul.

Pour revenir de 4 ans d'expatriation au Canada, j'ai été surpris par le peu de place fait à l'écologie dans le débat public. En France, on a une image très positive des Canadiens et de leur supposé rapport à la nature. J'y ai plutôt perçu un pays prisonnier de ses provinces pétrolières et avec un rapport prédateur à son immense territoire. Rapporté à la taille, la France a plus d'espaces protégés, pour une population 1.5 plus élevée.

a écrit : En effet les cerises et les clafoutis aux cerises ne sont pas nécessaires mais elles font partie des plaisirs de la vie. Si les écologistes n'avaient pas l'air de pères fouettards qui veulent nous retirer tous les petits plaisirs les uns après les autres pour nous obliger à manger des galettes de soja, ils rencontreraient sans doute des oreilles plus attentives. Et j'ai même l'audace de penser que la plupart de ce qu'ils mangent, et même les galettes de soja, ont créé plus de pollution pour les produire que les quelques heures d'hélicoptère qui sont nécessaires de temps en temps pour amener des tonnes de cerises sur la table des Canadiens, mais que les écologistes autoproclamés se font un devoir de pourfendre, parce qu'il y a le mot hélicoptère dans l'anecdote, sans avoir fait aucun calcul. Afficher tout En effet....pourquoi se vautrer dedans ce débat avec un jugement de valeur d'emblée..."Au Canada, les producteurs de cerises préfèrent s en remettre aux hélicoptères plutôt qu aux choix de Dieu" (version catholique)..." Au Canada, les producteurs de cerises privilégient les armes à la meteo"....(version pacifiste)...." Au Canada, les producteurs de cerises préfèrent une technologie capitaliste au détriment de centaines de souffleurs du proletariat" ( version socialiste).....les déclinaisons sont infinies....merci de ce commentaire qui dit qu au Canada, les producteurs de cerises ont envie de nourrir leur famille à la fin du mois et ne pas perdre leur labeur et ont trouvé un moyen ingeniieux....qui se passe des jugements de valeur de 99.9% des commentateurs qui n ont jamais vu une exploitation de cerise de près ou même de loin. Pas parce que ces jugements ne sont pas valables, mais parce que ils ne sont pas qualifiés....

a écrit : Il manque un morceau de mon commentaire...

T'as jamais goûté la "pète" toi! Un copain de régiment de mon grand-père faisait de la liqueur avec des merises, pas particulièrement bon mais assez digestif !

Mais : ça veut dire quoi, sauvage ? Si je fais poussée un cerisier, que je v
ais le planter en pleine forêt, tout en le laissant à l'abandon : sauvage ou pas ? Afficher tout
Si c'est un cerisier, ca sera un arbre greffé, donc un arbre domestique.

Simple rappel en Bretagne Nord la disparition des poissons laisse sur le carreau Macareux, torda, guillemot, fou de bassan et consort.

Alors oui, devant ce massacre attaquer un bateau usine est une chose louable, même avec Diesel.

Je redis encore ce mot , mais ces arguments n'en sont pas. c'est du sophisme. En philo,. l'utilisation du sophisme c'est une bulle.

(Bref ce site est de toutes façons tres borderline ...)