L'Allemagne nazie utilisait les funestes chambres à gaz dans le cadre de la solution finale, mais cette méthode a aussi été utilisée par certains états américains pour exécuter les condamnés à mort entre 1924 à 1999. Cette méthode prit fin non pas pour des raisons morales ou éthiques mais de manière cynique en raison de la complexité et du coût du système. Certains États comme l'Oklahoma songent à la réutiliser.

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Je ne suis pas d'accord avec toi. Je ne vois pas en quoi cela pose problème de tuer un adulte coupable d'homicide ou de viol.
Ça n'a rien d'inhumain.
Par contre tuer des innocents, adultes et enfants pour leur religion ou idéologie c'est tout autre chose.
On ne peux pas mettre ces deux cas dans le même sac.
Aux notes d'honoraires des "lawyers", qui font traîner la procédure pendant des années.
La Chine montre une fois de plus son efficacité dans un cost-effective management du fair-trade business: une seule balle de revolver tirée dans la nuque, que la famille doit rembourser, c'est tout, et écologique.
Ouais croiser le violeur et l'assassin de ta fille tous les jours chez toi en train de bricoler ou de tailler les haies. Ça doit être super.
Combien de récidives dans le cas de condamnations à perpétuité ?
Quel est le "cela" que tu mets derrière cette sanction-miracle ? Le vol à la tire ? Le meurtre avec circonstances aggravantes ? Le viol ?
Et comment est-ce que ça se passe en prison ? Quid de la cohabitation avec des codétenus en manque de relations sexuelles ? Quid des privations de liberté ? Estimes-tu que le fait de ne pas pouvoir aller et venir, d'être reclus, entravé, sous contrôle permanent de l'administration, c'est un élément normal de la vie ? Est-ce qu'avoir quatre murs et un toit est tout ce qui définit la vie et le confort à tes yeux ?
Je me méfie terriblement des raisonnements simplistes, d'autant plus faciles à adopter quand on ne connaît ni le sujet, ni la réponse à des questions simples comme celles ci-dessus.
Un fait, par contre, c'est qu'il a été démontré plusieurs fois, dans plusieurs contextes, qu'un condamné à mort coûte plus cher à l'Etat qu'un condamné à perpétuité. (Le Soleil, article du 2 février 2015 ; L'Obs, article du 22 juin 2011) Un condamné à mort reste en moyenne (source : avocate et professeure en Ecole de Droit, citée dans le premier article) 30 ans emprisonné, ce qui rend la différenciation de traitement (ou de considération) par rapport à une perpétuité assez aberrante... si ce n'est que le côté définitif de la sanction impose moult précautions et spécificités.
Bref, je ne connais pas le sujet, et ne suis un fervent défenseur ni de la méthode, ni de sa disparition. Mais dans le doute, j'évite de me montrer trop catégorique.
Enfin, pour revenir à l'anecdote en elle-même, ce qui à mon sens était particulièrement inhumain dans les chambres à gaz des années 40 et les différencie de celles citées ici, c'est l'échelle. Mettre à mort une personne, c'est une question de société (pour ou contre la peine de mort) ; en faire un déploiement de type industriel, c'est... hors de portée de mes commentaires.
Je pense que ce qu'il voulais dire c'est que l'argent du criminel qu'il gagne en travaillant reviendra à la famille qui fut victime de ce criminel ...
Attention, je ne donne pas ça comme argument.
Sur le principe, je suis tout à fait d'accord avec toi.
Cela étant, comme je le disais, dans d'autres circonstances, je ne sais pas si j'aurais le même avis.
Mais si déjà les criminels commençaient par faire leurs peines intégralement, ce serait un bon début...
S'il est moral de tuer, pour une raison X ( un jugement rendu par des hommes à un moment donné ) alors il peut être moral de tuer pour une raison Y ( cas de force majeur, raison d'état, ... )
...l'évolution des mentalités tend à dire que c'est absurde de tuer dans les 2 cas.
Reste un cas où c'est évidemment excusale : la légitime défense, sauver sa peau, et ce dans le vif de l'action, et non pas sur un type attaché qui ne représente plus une menace.
Ça ne faut réfléchir que moi le fait qu'elles soient fermées aux USA car trop compliquées, alors que dans les camps nazis, ce sont des pièces "normales"?
Outre le coté innomable du côté "industriel" , s'ajoute surtout l'horreur de la chose physiquement parlant, la façon de mourir en foule serrée, nus, dans la terreur et les horribles souffrances d'une agonie (en gros bruler vif de l'intérieur par les poumons) et le fait de voir ses proches souffrir autant. Ça dépasse tout type de commentaire possible, alors cessobs de croire que la mort est "douce" parce que pas de blessure apparante : le résultat obtenu était exactement le contraire du "but recherché".
:-(
Attention au titre de l'anecdote (peut-être un peu vite porté depuis la section modération?) : jamais les États-Unis, ni à ma connaissance aucun autre État en dehors de l'Allemagne nazie et ses alliés, n'ont fait usage de salles de douche factices pour exécuter des condamnés. Les États-Unis ont longtemps utilisé des chambres à gaz, mais rien à voir avec la méthode employée dans les camps d'extermination nazis.
Certains États totalitaires, notamment l'Union Soviétique et aujourd'hui encore la Corée du Nord ont procédé et procèdent encore à des exécutions collectives par gazage, mais là non plus il n'est pas question de douches (et tant l'échelle que l'industrialisation sont sans commune mesure, mais ça n'est pas la question).
Pour ceux qui pensent que l'exécution par inhalation de gaz toxique ou asphyxiant est une méthode «douce» ou «humaine», je leur suggère la lecture des effets de l'inhalation de Zyklon B ou de cyanure d'hydrogène durant les 6 à 45 minutes que dure l'agonie.
Les homosexuels étaient envoyés en camps de travaux forcés pour s'y faire "soigner" car à l'époque et jusqu'en 1981 on pensait que c'etait une maladie mentale
Hitler pensait que le labeur et les prostituées qui se devaient de se rapprocher d'eux pourraient les faire changer
Donc je ne comprends pas pourquoi tu associes juifs/tsiganes à homosexuels dans la Solution finale
Ce sont deux actions du nazisme ( aussi folles soient-elles ) différentes
D'après les commentaires précédents, il semble que les partisans du principe de la peine de mort soient largement majoritaires, mais je ne comprends pas pour quelle raison.
Si c'est pour faire un exemple, alors il faut qu'elle soit publique, avec des tortures raffinées comme au bon vieux temps. En direct sur Internet.
Si c'est pour débarrasser la terre d'une vermine, mais sans cruauté, alors on connaît de nombreuses toxines foudroyantes faciles à administrer pendant le sommeil ou dans la nourriture. La victime n'endurera pas l'angoisse des dernières heures si l'on se garde bien de la prévenir du jour et de l'heure et la dispense de toute la mise en scène.
Je conseille vivement de lire "La mort est mon métier" de Robert Merle, historien qui écrit les pseudo-memoire du directeur du camp d'exterminarion d'Auschwitz. Il y decrit cette recherche de la methode la plus efficace pour éliminer le plus de personne possible en temps et cout reduit. Cela ne laisse pas indiferent...
Effectivement aux vues de cette photo fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Gaschamber.jpg qui est sur le lien Wikipedia, ça semble extrêmement complexe une chambre à gaz. De plus ça m'a l'air d'être que pour une personne.
Aux États Unis, quand le condamné à mort choisissait la chambre à gaz, ils faisaient ça par 2 pour amoindrir les coups
Les coups de pieds ?
Bien d'accord avec toi mais gare à la vague de haine qui va déferler sur ton commentaire et le mien... Dans une société comme la nôtre nous sommes des "barbares" à penser de cette façon.
Yes, d'ailleurs e-penser a fait une super vidéo sur son cas ! A voir pour les curieux.
Comment définir "vermine" ? La loi du moment étant ce qui définit ce qui est crime et ce qui ne l'est pas, donner le droit au pouvoir d’exécuter ceux qui ne respectent pas leurs règles me semble extrêmement dangereux...
Au Moyen-âge par exemple, la spéculation bancaire était interdite puisque les nobles ne voulaient pas voir d'autres qu'eux s'enrichir. Aujourd'hui c'est autorisé car ce sont les banquiers qui ont le pouvoir. La définition de la légalité est très subjective...