Jack n'est pas Jacques

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Aussi étrange que cela puisse paraître, le prénom anglais Jack n'est pas l'équivalent de notre Jacques : il est en fait le diminutif de John (de l'anglo-saxon Jankin, "Petit Jean"). En anglais, Jacques se dit James, et possède de nombreux diminutifs, de Jim à Jimmy en passant par Jaimie.

Ces prénoms ont la même origine, le latin Jacobus, lui même issu de l'hébreu Jacob.


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a écrit : Le français aussi est une langue très difficile, d'accord.
Mais pas d'accord du tout sur le reste. Si je demande, soit dans une papeterie, soit dans une pharmacie "have you got rubbers?", que ce soit en GB ou aux USA, on comprendra parfaitement ce que je désire.
Il n'y a guère plu
s que quelques centaines de mots qui diffèrent entre anglais oxfordien et américain, par le sens ou l'orthographe, flous tous les deux dans chacun des pays. Ce qui compte, c'est l'accent, car les Américains sont pour la plupart descendants d'Irlandais ou d'Écossais (accent considéré comme vulgaire par les Anglais, dont leur accent est au contraire considéré comme prétentieux).
Les Américains ont en général un vocabulaire pauvre, mais respectent mieux la grammaire.
Enfin, l'anglais a un vocabulaire bien plus riche que le français; pas un mot français n'a moins d'une demi-douzaine d'équivalents anglais. La différence, c'est qu'un mot français a un sens précis, et qu'un mot anglais renvoie à une notion floue. Il est pratiquement impossible de traduire en français un poème anglais; même des profs en Sorbonne s'y sont essayés, et le résultat est risible pour un bilingue.
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L'anglais britannique et l'anglais américain sont très différents, ce n'est absolument pas une question d'accent ni de seul vocabulaire !

Question accent, les origines américaines remontent à trop loin maintenant pour les relier aux irlandais ou aux écossais (beaucoup plus d'irlandais que d'écossais, soit-dit en passant, puisque l'Écosse n'a pas subi la crise du mildiou, et ses ressortissants ont plutôt migré plus tard, vers la Nouvelle-Zélande, même si effectivement il y a eu des départs pour les Amériques), surtout que dans le genre "accent américain", il y a un fossé entre New-York, le Texas et la Californie, pour ne citer que ceux-là... Côté accent britannique, outre la géographie, se mêle également la classe sociale, ainsi que l'âge des locuteurs. Pour exemple, l'accent cockney de Londres, ou le "r" roulé qui se perd dans les Highlands (les moins de 20 ans sont rares à les rouler encore).

Dire que les américains respectent mieux la grammaire que les britanniques, c'est osé, étant donné que les règles ne sont pas franchement les mêmes. Tout comme le québécois par rapport au français, d'ailleurs, ces derniers ayant par exemple un "tu" interrogatif totalement inexistant en Europe. Et puis puisqu'on y mêle le Canada, il y a là aussi des différences dans leur anglais ! L'anglais canadien a une grammaire légèrement plus proche de l'anglais britannique par rapport à l'anglais des USA, étant donné leur relation très différente avec l'Angleterre. Il en est exactement de même pour les anglais australien et néo-zélandais : l'anglais australien a une grammaire/syntaxe très différente de l'anglais britannique, contrairement à l'anglais néo-zélandais, qui est l'anglais d'outre-mer le plus proche de l'anglais britannique... loin devant les américains ! Par contre, leur accent est très proche de l'accent australien, ce qui fait que ça reste parfois difficile à comprendre à l'oral.

S'il vous faut encore des preuves pour montrer que l'anglais américain et l'anglais britannique sont nettement différents... il existe des traductions de livres de l'un à l'autre, l'exemple le plus connu étant Harry Potter. Ce n'est pas aussi répandu pour la littérature adulte, mais cela existe. Et encore une fois, non, ce n'est pas qu'une question d'accent. Les langues évoluent, et l'éloignement géographique et politique leur fait souvent prendre des directions différentes, s'éloignant de plus en plus.

Si une conversation soutenue et en petit nombre reste possible, les malentendus ou les fous-rires liés aux différentes habitudes langagières de chacun amène continuellement la conversation sur le sujet de la langue. Jusqu'au jour où les différences seront telles que l'anglais américain deviendra de l'américain tout court, langue à part entière, apparentée à l'anglais. Certains linguistes considèrent d'ailleurs que c'est déjà le cas.

Métal Gear Solid 3, Big Boss se fait appeler Jack mais à la fin il dit qu'il s'appelle John ^^

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a écrit : L'anglais britannique et l'anglais américain sont très différents, ce n'est absolument pas une question d'accent ni de seul vocabulaire !

Question accent, les origines américaines remontent à trop loin maintenant pour les relier aux irlandais ou aux écossais (beaucoup plus d'irland
ais que d'écossais, soit-dit en passant, puisque l'Écosse n'a pas subi la crise du mildiou, et ses ressortissants ont plutôt migré plus tard, vers la Nouvelle-Zélande, même si effectivement il y a eu des départs pour les Amériques), surtout que dans le genre "accent américain", il y a un fossé entre New-York, le Texas et la Californie, pour ne citer que ceux-là... Côté accent britannique, outre la géographie, se mêle également la classe sociale, ainsi que l'âge des locuteurs. Pour exemple, l'accent cockney de Londres, ou le "r" roulé qui se perd dans les Highlands (les moins de 20 ans sont rares à les rouler encore).

Dire que les américains respectent mieux la grammaire que les britanniques, c'est osé, étant donné que les règles ne sont pas franchement les mêmes. Tout comme le québécois par rapport au français, d'ailleurs, ces derniers ayant par exemple un "tu" interrogatif totalement inexistant en Europe. Et puis puisqu'on y mêle le Canada, il y a là aussi des différences dans leur anglais ! L'anglais canadien a une grammaire légèrement plus proche de l'anglais britannique par rapport à l'anglais des USA, étant donné leur relation très différente avec l'Angleterre. Il en est exactement de même pour les anglais australien et néo-zélandais : l'anglais australien a une grammaire/syntaxe très différente de l'anglais britannique, contrairement à l'anglais néo-zélandais, qui est l'anglais d'outre-mer le plus proche de l'anglais britannique... loin devant les américains ! Par contre, leur accent est très proche de l'accent australien, ce qui fait que ça reste parfois difficile à comprendre à l'oral.

S'il vous faut encore des preuves pour montrer que l'anglais américain et l'anglais britannique sont nettement différents... il existe des traductions de livres de l'un à l'autre, l'exemple le plus connu étant Harry Potter. Ce n'est pas aussi répandu pour la littérature adulte, mais cela existe. Et encore une fois, non, ce n'est pas qu'une question d'accent. Les langues évoluent, et l'éloignement géographique et politique leur fait souvent prendre des directions différentes, s'éloignant de plus en plus.

Si une conversation soutenue et en petit nombre reste possible, les malentendus ou les fous-rires liés aux différentes habitudes langagières de chacun amène continuellement la conversation sur le sujet de la langue. Jusqu'au jour où les différences seront telles que l'anglais américain deviendra de l'américain tout court, langue à part entière, apparentée à l'anglais. Certains linguistes considèrent d'ailleurs que c'est déjà le cas.
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Je ne sais ce que l'on en pense sur la planète Gallifrey, où vous semblez habiter, mais moi j'ai de solides attaches en GB, aux USA, au Canada, en Australie, en NZ, soit familiales, soit amicales, ai de multiples nationalités, et m'imagine savoir de quoi je parle.
Non, les anglais d'Oxford et de NY ne sont pas foncièrement différents.
Je reconnais avoir des difficultés avec certains Texans, mais pas plus qu'avec d'autres d'Angleterre du Nord, et certainement moins qu'avec des Écossais ou Irlandais.
Cela me rappelle une discussion avec un garagiste, en Californie, qui avait un accent oxfordien qui m'étonnait: "mais vous êtes Américain ou Anglais?" - "Non, je suis Américain, mais de la Nouvelle-Angleterre".
Je suis allé en NZ et en Australie, sans aucune difficulté de compréhension, juste quelques mots différents, comme "napkin" qui se dit "serviette".
Et au Canada, où je préférais, au Québec, parler anglais pour ne pas montrer que je comprenais mal leur français. Mais à Vancouver, aucun problème en anglais.
Quant à Harry Potter, je ne l'ai jamais lu, juste consulté quelques pages en librairie et trouvé cela abominablement mal écrit.
J'aimerais savoir quels linguistes considèrent que l'anglais de GB est franchement différent de celui des USA et autres pays. Ne me citez pas des pseudo-linguistes qui font d'effroyables bourdes en anglais, j'en connais certains.
Les contacts entre GB et USA sont tels (et se renforceront probablement avec le Brexit) qu'il n'y a qu'une langue commune, tout Américain comprend "lift" et "mail", tout Anglais "elevator" et "post".

Étienne en français devient Stephen en anglais.

Du coup est-ce de là que les gentilés de St Étienne sont les Stéphanois ? Ou rien à voir ?

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Oui. Tu n'as pas entendu parler des stéphanois ? L'équipe de foot de St Étienne qui gagnais tout à l'époque (Avec Michel Platini, etc.) ou tu es trop jeune ? Le club de St Étienne s'appelle l'ASSE (Association Sportive de St Étienne), si bien qu'une fois en rentrant dans un bar, je vois sur l'ardoise : "NICE ASSE", ça ne voulait pas dire " joli cul", ça voulait dire que le bar allait diffuser le match de foot Nice-St Étienne sur son écran ce soir là...

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a écrit : William n est pas l équivalent de Guillaume plutôt ? William est l'équivalent ou traduction de Guillaume en Anglais, pas le diminutif... Diminutif = version courte d'un prénom et celui de William est BILL et celui de Richard est DICK (il n'osait pas le dire l'auteur du com car ça signifie Zizi en anglais). Kamel de Lyon

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a écrit : William est l'équivalent ou traduction de Guillaume en Anglais, pas le diminutif... Diminutif = version courte d'un prénom et celui de William est BILL et celui de Richard est DICK (il n'osait pas le dire l'auteur du com car ça signifie Zizi en anglais). Kamel de Lyon Hé bien en réalité c'est très contre-intuitif, mais un diminutif ne sert pas à rendre un mot plus court. Il sert à donner une nuance affective, à "diminuer" ou "adoucir" un mot. Exemples : minou est un diminutif de chat, et tonton est le diminutif de oncle.

Et c'est pour cela qu'on se retrouve avec des diminutifs pas forcément plus courts, mais même plus longs que le mot d'origine ! L'exemple le plus flagrant sont les diminutifs russes, qui sont parfois 2 fois plus longs que les prénoms respectifs.

Cela m'a beaucoup surpris au début aussi.

a écrit : L'anglais, facile à apprendre et simple? Terriblement difficile à enseigner en tous cas.
Les bases une fois enterrées (my tailor is rich), il n'y a plus que des exceptions dans la grammaire et la prononciation.
Combien de fois on m'a demandé une explication, et j'ai dû répondre que je ne
savais pas pourquoi, mais seulement sentais que l'on devait écrire, par exemple, "the United Kingdom", mais "Great-Britain" sans article, ou prononcer "finite"" avec des "aïe" mais "infinite" avec des "i".
Langue extrêmement riche en nuances, avec un vocabulaire largement supérieur au français, j'en conviens. Il est assez facile de traduire du français en anglais, il y a toujours un mot adéquat, mais souvent impossible de faire l'inverse en respectant exactement ce que l'auteur a voulu dire.
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L'anglais de base est facile à apprendre. Conjugaisons simples au présent et au future (un peu plus compliqué au passé et encore pas pour les verbes reguliers), pas de genre, adjectifs invariables et placés toujours avant le nom commun... On peut vite faire des phrases et avoir une conversation simple en quelques mois. Pas du tout le cas pour le français.
Le problème de l'enseignement des langues en France sont les méthodes. On bourre le crâne de grammaire sans penser au côté pratique... le résultat est qu'après des années d'apprentissage de l'anglais au collège et au lycée les étudiants français sont toujours aussi nuls en anglais.
Je vis en Pologne et les jeunes ici apprennent l'anglais grâce à la TV et au cinéma, je connais même deux jeunes qui le parlent vraiment très bien grâce aux séries TV et aux jeux vidéos alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans un pays anglophones et que l'enseignement à l'école est très proche de celui de la France.

Il n'y a que la pratique et les situations réelles qui font que l'on apprenne plus vite une langue, pas en lisant des textes sans intérêts et se taper des exercises de grammaires.

Pour ce qui de la difficulté de la langue aux Etats Unis j'ai rencontré plein de latinos et africains qui n'avaient jamais appris l'anglais et après quelques mois se débrouillaient, alors que pour les étrangers en France...

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a écrit : Le prénom Jaimie est même utilisé dans la série Malcolm. Le prénom est donné au 5eme enfant de la famille pour laisser planer le doute sur le sexe du bébé pendant quelques épisodes.
Et Jaimie Lannister dans GoT est aussi un homme ...
Sans oublier Jamie Fraser, de Outlander! :-D
L'origine commun du prénom Jacques, James et Jacob a donné son nom au retour du roi James en Ecosse : les Jacobites.

a écrit : Oui. Tu n'as pas entendu parler des stéphanois ? L'équipe de foot de St Étienne qui gagnais tout à l'époque (Avec Michel Platini, etc.) ou tu es trop jeune ? Le club de St Étienne s'appelle l'ASSE (Association Sportive de St Étienne), si bien qu'une fois en rentrant dans un bar, je vois sur l'ardoise : "NICE ASSE", ça ne voulait pas dire " joli cul", ça voulait dire que le bar allait diffuser le match de foot Nice-St Étienne sur son écran ce soir là... Afficher tout Surtout que ça s'écrit "ass", pas "asse".

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a écrit : Je ne sais ce que l'on en pense sur la planète Gallifrey, où vous semblez habiter, mais moi j'ai de solides attaches en GB, aux USA, au Canada, en Australie, en NZ, soit familiales, soit amicales, ai de multiples nationalités, et m'imagine savoir de quoi je parle.
Non, les anglais d'Oxford et
de NY ne sont pas foncièrement différents.
Je reconnais avoir des difficultés avec certains Texans, mais pas plus qu'avec d'autres d'Angleterre du Nord, et certainement moins qu'avec des Écossais ou Irlandais.
Cela me rappelle une discussion avec un garagiste, en Californie, qui avait un accent oxfordien qui m'étonnait: "mais vous êtes Américain ou Anglais?" - "Non, je suis Américain, mais de la Nouvelle-Angleterre".
Je suis allé en NZ et en Australie, sans aucune difficulté de compréhension, juste quelques mots différents, comme "napkin" qui se dit "serviette".
Et au Canada, où je préférais, au Québec, parler anglais pour ne pas montrer que je comprenais mal leur français. Mais à Vancouver, aucun problème en anglais.
Quant à Harry Potter, je ne l'ai jamais lu, juste consulté quelques pages en librairie et trouvé cela abominablement mal écrit.
J'aimerais savoir quels linguistes considèrent que l'anglais de GB est franchement différent de celui des USA et autres pays. Ne me citez pas des pseudo-linguistes qui font d'effroyables bourdes en anglais, j'en connais certains.
Les contacts entre GB et USA sont tels (et se renforceront probablement avec le Brexit) qu'il n'y a qu'une langue commune, tout Américain comprend "lift" et "mail", tout Anglais "elevator" et "post".
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Où ai-je dit que les britanniques et les américains ne se comprenaient pas ? Nulle part. J'ai simplement dit qu'ils n'utilisaient pas la même syntaxe, ni les mêmes conjugaisons, en somme, ils n'ont pas la même grammaire. C'est un fait, n'en déplaise à ta petite expérience personnelle. Et ça suffit pour certains linguistes de les qualifier de langues différentes, là où tous les autres s'accordent à dire qu'il s'agit de dialectes.
Tout comme les américains comprennent lift et mail, la plupart des français avec un minimum de jugeote et de culture générale comprend char, gosse (sens québécois du terme), ou ce que signifie de se faire traiter d'épais. Le fait que toi-même ne le comprend pas ne fait pas du québécois quelque chose de plus insurmontable que l'américain moyen pour un britannique, et inversement... Tout comme ce n'est pas parce que toi tu comprends, à tes dires, tous les anglais du monde parce que t'en sais plus que les autres, que c'est le cas pour tous.

a écrit : Où ai-je dit que les britanniques et les américains ne se comprenaient pas ? Nulle part. J'ai simplement dit qu'ils n'utilisaient pas la même syntaxe, ni les mêmes conjugaisons, en somme, ils n'ont pas la même grammaire. C'est un fait, n'en déplaise à ta petite expérience personnelle. Et ça suffit pour certains linguistes de les qualifier de langues différentes, là où tous les autres s'accordent à dire qu'il s'agit de dialectes.
Tout comme les américains comprennent lift et mail, la plupart des français avec un minimum de jugeote et de culture générale comprend char, gosse (sens québécois du terme), ou ce que signifie de se faire traiter d'épais. Le fait que toi-même ne le comprend pas ne fait pas du québécois quelque chose de plus insurmontable que l'américain moyen pour un britannique, et inversement... Tout comme ce n'est pas parce que toi tu comprends, à tes dires, tous les anglais du monde parce que t'en sais plus que les autres, que c'est le cas pour tous.
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pas certain que la plupart des français comprenne les Québecois. Lorsque le film québecois Les Invasions Barbares est passé à la TV française, il y avait des sous-titres. De plus, beaucoup d'expressions québecoises sont des traductions litérales de l'anglais: char, être épais etc. et puis "gosse", "bécosse" et "chandail" à part avoir BEAUCOUP de jugeotte et une intelligence supérieur comme vous, les autres pauvres mortels que nous sommes ne comprendront pas sauf après un séjour linguistique.

D'autre part si les britanniques comprennent les américains, le contraire n'est pas forcément vrai pour ce qui est de quelques mots et ceci est du à l'exposition de la langue et vu que le cinéma américain est omniprésent...

Je n'ai personnellement jamais entendu dire que les américains et les britanniques avaient leur dialecte ce qui différenciait les deux façons de parler.
La définition de "dialecte" ne confirme pas du tout ce que vous dites car ce mot s'associe à l'ensemble de la langue parlée par un groupe démographique et non à quelques mots comme c'est le cas ici ou pour le québec et la France.

Pas certains que si vous dites à des belges, suisses et québecois qu'ils parlent un dialecte parce qu'ils ont leurs propres mots dans certains cas, qu'ils apprécient votre commentaire. D'ailleurs, ne serait-ce pas les français qui ont un dialecte vu le nombre de mots différents avec le français parlé au XVIe siècle ou en Belgique où l'on défend la langue française miwux qu'en France.

Pour l'anglais, à part quelques mots, parfois des règles de grammaires ayant d'ailleurs peu d'impact sur l'intercompréhension, ils parlent la même langue! (merci de fournir des exemples de différences de conjugaison)

J'ai moi aussi une petite expérience ayant vécu plusieurs dizaines d'années dans 3 pays anglophones dont les US et le R.U. et je n'ai jamais eu AUCUN mal à apprendre le "dialecte" local. Je dois être vraiment surdoué (pas de votre niveau quand même, rassurez-vous)!

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a écrit : Oui, sauf que c'est Jaime Lannister, pas Jaimie. Ce que j'ai dis plus haut, vaut sûrement pour toutes les orthographes du prénom : Jaimie, Jamie, Jaime .....

a écrit : Jacquouille l'éventreur, ça marche pas non plus... jacquouille l'éventreur, il t éventre! mais par les ......
poète sort de ce corps !!

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a écrit : D'autres équivalences :
www.heraldique-europeenne.org/Didactitiel/Prenoms.htm
J'ai bien aimé la page dont tu as mis le lien. J'ai notamment appris l'existence du prenon francais "Eude", équivalent de "Otto". Je regrette juste que ne soient pas indiqués les variantes et autres diminutifs les plus usuels. Je ne sais pas comment c'est en italien et en allemand, mais j'ai cru remarquer qu'en anglais et en espagnol, ils pouvaient être nombreux pour un même prénom.

Exemple en espagnol pour le prénom Francisco, avec les variantes suivantes, toutes d'usage très courant dans les pays hispanophones (avec cependant une prédominance de certaines formes dans certaines aires géographiques) :

- Paco
- Paquito
- Quico
- Pancho
- Pacho
- Curro
- Cisco

Il existe un terme savant pour désigner ces "petits noms" plus ou moins affectueux et régulièrement employés comme alternative à un prénom donné. Ce sont des hypocoristiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Hypocoristique?wprov=sfla1

Les hypocoristiques ne sont pas toujours des diminutifs. Dans mon cas personnel, on m'appelle souvent Pierrot, qui n'est pas franchement plus court que le monosyllabe et les six lettres de Pierre.

Je devais avoir comme une envie de déballer ma petite science linguistique et de lâcher mon blase au passage. Ça, c'est fait!

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a écrit : J'ai bien aimé la page dont tu as mis le lien. J'ai notamment appris l'existence du prenon francais "Eude", équivalent de "Otto". Je regrette juste que ne soient pas indiqués les variantes et autres diminutifs les plus usuels. Je ne sais pas comment c'est en italien et en allemand, mais j'ai cru remarquer qu'en anglais et en espagnol, ils pouvaient être nombreux pour un même prénom.

Exemple en espagnol pour le prénom Francisco, avec les variantes suivantes, toutes d'usage très courant dans les pays hispanophones (avec cependant une prédominance de certaines formes dans certaines aires géographiques) :

- Paco
- Paquito
- Quico
- Pancho
- Pacho
- Curro
- Cisco

Il existe un terme savant pour désigner ces "petits noms" plus ou moins affectueux et régulièrement employés comme alternative à un prénom donné. Ce sont des hypocoristiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Hypocoristique?wprov=sfla1

Les hypocoristiques ne sont pas toujours des diminutifs. Dans mon cas personnel, on m'appelle souvent Pierrot, qui n'est pas franchement plus court que le monosyllabe et les six lettres de Pierre.

Je devais avoir comme une envie de déballer ma petite science linguistique et de lâcher mon blase au passage. Ça, c'est fait!
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En Polonais on a Katarzyna donnant Kasia mais on a Izabela qui donne Izabelka ou Izunia.
Pour Jakub on a Kuba et Grzegorz on a Grzesiek

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a écrit : J'ai bien aimé la page dont tu as mis le lien. J'ai notamment appris l'existence du prenon francais "Eude", équivalent de "Otto". Je regrette juste que ne soient pas indiqués les variantes et autres diminutifs les plus usuels. Je ne sais pas comment c'est en italien et en allemand, mais j'ai cru remarquer qu'en anglais et en espagnol, ils pouvaient être nombreux pour un même prénom.

Exemple en espagnol pour le prénom Francisco, avec les variantes suivantes, toutes d'usage très courant dans les pays hispanophones (avec cependant une prédominance de certaines formes dans certaines aires géographiques) :

- Paco
- Paquito
- Quico
- Pancho
- Pacho
- Curro
- Cisco

Il existe un terme savant pour désigner ces "petits noms" plus ou moins affectueux et régulièrement employés comme alternative à un prénom donné. Ce sont des hypocoristiques.

fr.wikipedia.org/wiki/Hypocoristique?wprov=sfla1

Les hypocoristiques ne sont pas toujours des diminutifs. Dans mon cas personnel, on m'appelle souvent Pierrot, qui n'est pas franchement plus court que le monosyllabe et les six lettres de Pierre.

Je devais avoir comme une envie de déballer ma petite science linguistique et de lâcher mon blase au passage. Ça, c'est fait!
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Je vais remettre ici ce que j'ai écrit quelques commentaires plus haut :

Hé bien en réalité c'est très contre-intuitif, mais un diminutif ne sert pas à rendre un mot plus court. Il sert à donner une nuance affective, à "diminuer" ou "adoucir" un mot. Exemples : minou est un diminutif de chat, et tonton est le diminutif de oncle.

Et c'est pour cela qu'on se retrouve avec des diminutifs pas forcément plus courts, mais même plus longs que le mot d'origine ! L'exemple le plus flagrant sont les diminutifs russes, qui sont parfois 2 fois plus longs que les prénoms respectifs.

Cela m'a beaucoup surpris au début aussi.

@+ Pierrot ! :D

a écrit : Il n'y a pas de distinction entre forme de politesse et forme amicale dans la conjugaison.
La seule façon de montrer un rapprochement est de nommer par le prénom, voire un diminutif. La rapidité avec laquelle on est appelé par son prénom peut surprendre un Français, plus habitué au "tu" préalable.
Et les anglophones, quand on parle correctement leur langue, sont très vite chaleureux.
Il faut remarquer aussi que "name" signifie "prénom", "surname" le nom; quand on vous demande votre nom, il faut, logiquement, donner prénom puis nom.

Exemple: un directeur d'entreprise voit un nouvel employé, et lui demande son nom; - "John" - "Ah non, ici c'est une entreprise traditionnelle, on ne s'appelle jamais par le prénom; alors, votre nom?" - "Darling". - "Bon, je ferai une exception pour vous".
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Les diminutifs étaient souvent utilisés parce que les garçons avaient le même prénom que leur père. Parfois on utilise junior, parfois un diminutif ou un mot sans aucun rapport (tout le monde appelait le grand père de mon mari anglais "boy" quand il était petit, puis Charlie, et son père était Charles).
Mais l'utilisation du nom ou prénom n'est pas systématique. Plusieurs facteurs entrent en jeu: longueur du nom, orthographe, nombre de personnes avec le même nom... bien plus que l'affectif.