Tout comme les couleurs, les sons peuvent aussi s'additionner. Chaque son possédant une densité spectrale de puissance, leur mélange forme des bruits dits colorés dont la "couleur" dépend des fréquences mélangées. Le bruit blanc aurait des actions bénéfiques sur le sommeil, et le bruit rose serait utile pour vérifier l'acoustique d'une salle par exemple.
Pour bien visualiser cette densité spectrale de puissance, il faut voir les sons comme des couleurs. Ces dernières vont émettre une longueur d'onde d'intensité variable. De la même manière, les sons vont émettre des fréquences (Hertz) d'intensité variables. C'est uniquement sur cette similarité graphique ainsi observée que le nom de bruit coloré leur a été attribué. On observe ainsi diverses "couleurs" de bruits : blanc, bleu, rose, rouge, violet et gris qui vont toutes être des mélanges de l'ensemble des fréquences audibles mais d'intensités variables.
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J'ajoute que c'est d'autant plus du baratin qu'une même couleur peut avoir des spectres TRÈS différents.
Des raies rouges-vert-bleu presque ponctuelles, des spectres continues, des raies d'autres couleurs complémentaires dans la roue donneront la même couleur.
Alors que l'oreille n'entendra pas du tout la même chose.
Donc la dénomination elle même ne signale pas grand chose en réalité.
J'avais pas réalisé avant de devoir expliciter le côté baratin de la chose. ^^
Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi vous parlez de marketing. Les utilisations commerciales de ce type de bruit utilisent le son en tant que tel et non l'association bruit-couleur : pas besoin de cette association pour utiliser le bruit blanc pour tester l'acoustique d'une salle par exemple.
J'ai proposé cette anecdote parce que je la trouvais intéressante dans sa définition et dans l'association faite entre bruit et couleur.
Cela permettant de "catégoriser" un certain type de bruit pour évoquer les différentes utilisations de celui-ci.
Scientifiquement, reprocher cette association là reviendrait, pour moi, à dire que de qualifier une couleur de "rouge brique", par exemple, c'est du baratin, sur le simple prétexte que l'association rouge et brique n'a rien de scientifique. Évidemment que ça n'a rien de scientifique, mais elle permet juste une meilleure représentation du type de couleur ; tout comme le "bruit coloré" peut permettre une meilleure représentation d'un type de bruit, non seulement dans ses caractéristiques, mais aussi dans ses applications. Qui, elles, sont scientifiques.
(Concernant mes 2 premiers commentaires, j'expliquais d'une autre manière la définition de la densité spectrale (pour le deuxième) ainsi que les différentes utilisations du "bruit blanc" (pour le premier). D'où les pouces bleus (?)
Concernant mon troisième commentaire, je répondais à vif au votre. Peut-être que, tout comme moi, les personnes qui ont liké celui-ci ont mal interprété votre commentaire. Mais de là à dire que nous préférons le marketing à la science sous prétexte de (sur)vulgarisation, c'est un peu forcé je trouve (cf ce commentaire) :) )
"J'aime le bruit blanc de l'eau."
Le bruit blanc est enfait un ensemble de fréquences aléatoires de même amplitudes et contient l’ensemble des fréquences que l’humain peut entendre (théoriquement 20 Hz a 20 000 Hz). Sa courbe amplitude (dB)/ fréquence est parfaitement linéaire. Il ressemble au bruit que fait l’eau qui s’écoule d’une cascade.
Le bruit rose lui, tend à représenter l’audition humaine , sa courbe d’amplitude diminuant à mesure que l’on monte en fréquence. La plupart des morceaux de musiques sont mixés de façon à reproduire cette courbe pour un son équilibré, adapté à l’humain, et donc pas agressif et bien intelligible. C’est pour ça que l’on s’en sert pour teste les systèmes de diffusions sonores des salles de concerts / spectacles.