Des guêpes responsables du crash d'un avion ?

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Le vol 301 de Birgenair s'est écrasé en mer en 1996 probablement à cause de guêpes. En effet, l'avion ayant été stationné en extérieur sans protection pendant plusieurs jours, des guêpes maçonnes auraient fait un nid dans un des capteurs (sonde Pitot) permettant le calcul de pression, qui donna au pilote une vitesse erronée de l'appareil. La vitesse étant trop basse, l'avion décrocha et s'abima en mer, tuant les 189 personnes à bord.

L'enquête permit de déterminer que seule la vitesse affichée côté commandant était erronée, le capteur du calculateur de bord (ADC) du copilote lui fonctionnait parfaitement. La théorie des enquêteurs est que des guêpes ont construit leur nid dans le tube de la sonde.


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a écrit : L'ADC , Air Data Computer, fait bien plus qu'indiquer la vitesse, il contrôle tous les instruments.

Erreur de conception d'informaticiens qui n'ont jamais piloté pour de bon un avion, sans doute.

"indicateur de décrochage" ? Je n'en ai jamais entendu parler.
Que l'ADC fasse plus qu'indiquer la vitesse de l'avion, je veux bien mais ce n'est pas le sujet de l'article Wikipedia. De même, si vous ne savez pas ce qu'est "l'indicateur de décrochage", c'est normal car ces mots ne figurent pas dans le texte de l'article. Cordialement.

a écrit : Je suis d'accord et quand j'ai commencé à m'intéresser au sujet (en particulier via la très bonne émission Mayday) j'ai était surpris d'apprendre que, très souvent, lorsqu'une alarme retentit les pilotes se munissent de leur manuel et cherchent l'erreur trankilou ! Ca fait froid dans le dos :D J'ai suivi un stage contre la peur en avion, qui a d'ailleurs très bien fonctionné (je recommande à ceux qui comme moi ne sont pas à l'aise en vol) et le pilote m'a expliqué dans le simulateur qu'effectivement ils ont le manuel en cas de voyant qui s'allume, mais il s'agit de pannes bénignes évidemment ! Il y a tellement de voyants qu'ils ne peuvent pas connaître toutes les solutions à tous les dysfonctionnements par cœur. Pour les choses plus graves, ils sont évidemment formés pour, et savent les décisions qu'ils doivent prendre, aider par les contrôleurs aériens. Tous les 6 mois ils remettent leur licence sur la table et refont quelques jours en simulateur dans des conditions extrêmes pour savoir comment réagir en cas de panne importante ou de danger.
Nous, on conduit bien notre voiture sans connaître tous les voyants ou pannes possibles et quand il arrive quelque chose (un voyant qui s'allume) on a également un manuel. Bien sûr, on n'est pas responsable de plusieurs passagers dans le ciel mais ça revient un peu au même. Il m'expliquait que de temps en temps il y a donc un voyant qui s allume ou quelque chose qui ne va pas, et ils le règlent. Les pilotes n'ont pas envie de se crasher et les compagnies non plus, donc non rien n'est laissé au hasard et ça ne fait pas froid dans le dos

Je prend l'avion tout à l'heure...C'est rassurant

a écrit : Navré, je ne suis pas pilote et ne voit pas les inexactitudes, pouvez vous m'éclairer ?

Il s'agit bien de la sonde ou tube Pitot qui est incriminée dans ces deux crashs. Qui en effet mesure la vitesse par calcul de pression.

Concernant l'altitude, la variométrie et l'affich
age de l'horizon artificiel, je pense que c'est car je parlais de la nuit. Je tenais simplement à souligner que les rapports ont fait état de ce facteur qui a rajouté à la confusion (nombreuses alarmes qui retentissent, affichages de données (vitesse) incohérentes, comportement de l'avion anormal) et l'impossibilité de se référer à la vue, ce qui aurait certainement évité à minima celui d'AeroPerù.

Je suis parfaitement conscient de l'élémentarité des indications Vitesse / Assiette / Puissance mais ceci est valable dans un environnement normal, dans la panique, ces éléments sont souvents mis en défaut (comme les cas de crashs où toutes les ressources se focalisent sur une panne en oubliant le plus important : tenir l'avion en l'air... cf vol 401 Eastern Airlines)
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Ce qu il faut savoir c est que la vitesse et l altitude de l avion sont "calculés" par des sondes de pression. Il suffit qu'elles soient bouchées ou obstruées pour donner des indications erronées. Au sol il peut tout à fait ne pas y avoir de difference car les guepes ont fait leur travail au sol. Ainsi la pression qui sert aux calcules de vitesse et d altitude ene change pas d ordinaire. Par contre apres le decollage avec la montée de l appareil ce n est plus la meme chose et c est le gateau...

a écrit : L'ADC , Air Data Computer, fait bien plus qu'indiquer la vitesse, il contrôle tous les instruments.

Erreur de conception d'informaticiens qui n'ont jamais piloté pour de bon un avion, sans doute.

"indicateur de décrochage" ? Je n'en ai jamais entendu parler.
Le "vibreur de manche" ca te parle? À ma connaissance c'est un équipement de sécurité de base sur les gros porteur. Et tout pilote de ligne sait immédiatement ce qu'il veut dire.

a écrit : L'ADC , Air Data Computer, fait bien plus qu'indiquer la vitesse, il contrôle tous les instruments.

Erreur de conception d'informaticiens qui n'ont jamais piloté pour de bon un avion, sans doute.

"indicateur de décrochage" ? Je n'en ai jamais entendu parler.
Ca sent le mytho

a écrit : Ils n'ont pas paniqué mais plutôt était confus. En effet les alarmes de survitesse et de décrochage (vitesse trop basse) se sont déclenchées successivement. Ce qui est théoriquement impossible en toute logique.
Depuis les simulations incluent ce scénario pour apprendre aux pilotes à suspecter les indicateurs
de vitesse-air Afficher tout
Une alarme de decrochage ne se declenche pas forcement à vitesse faible. Tu peux decrocher avec simplement une incidence trop importante. Il y a alors decollement des filets d air à l extrados, la portance n est plus assurée, l appareil decroche.

J'ai vu le documentaire la dessus, il suffit que le capteur gèle pour ne plus indiquer la vittesse... et du coup les alarmes de decrochage gueule... ce qui a pour effet de stresser les pilotes... même les plus expérimentés... et le réflexe de tous bien sur, c est de tirer sur le manche pour remonter... ce fait perdre la vitesse et fait décrocher l'avion... beaucoup d'enquêtes mais les lobbys sont tellement puissants qu'ils arrivent à faire dédouaner leurs responsabilités.
Une association de pilotes essaie depuis des années de faire changer ce type de capteur mais la lutte est longue... et combien de morts encore pour que airbus et boiing mettent la main au porte feuille?....

a écrit : J'ai vu le documentaire la dessus, il suffit que le capteur gèle pour ne plus indiquer la vittesse... et du coup les alarmes de decrochage gueule... ce qui a pour effet de stresser les pilotes... même les plus expérimentés... et le réflexe de tous bien sur, c est de tirer sur le manche pour remonter... ce fait perdre la vitesse et fait décrocher l'avion... beaucoup d'enquêtes mais les lobbys sont tellement puissants qu'ils arrivent à faire dédouaner leurs responsabilités.
Une association de pilotes essaie depuis des années de faire changer ce type de capteur mais la lutte est longue... et combien de morts encore pour que airbus et boiing mettent la main au porte feuille?....
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Je sais pas si ton reportage précise qu'en cas de décrochage la procédure consiste à accélérer et à POUSSER le manche pour diminuer son incidence et augmenter l'écoulement d'air sur les ailes. Sur les gros porteur, il y a même un système de pousseur de manche qui agit à la place du pilote en cas de besoin.
Les détecteurs de décrochage ne détecte pas la vitesse mais l'incidence.