La constellation EURion veille sur les billets de banque

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La constellation EURion est le nom donné (il n'y a pas de nom officiel puisque c'est un secret) au motif présent sur les billets de banque destiné à bloquer leur reproduction à l'aide de photocopieurs couleur. On trouve ce même motif sur la plupart des billets du monde entier depuis 20 ans. Il est constitué de 5 cercles disposés comme les étoiles de la constellation Orion.

Ce nom vient de la devise euro (dont le code est EUR) associé à la constellation Orion qui semble lui donner sa forme, car c'est sur des billets en euros qu'elle a été remarquée pour la première fois, alors que sa diffusion à grande échelle avait été faite en secret et était passée inaperçue depuis des années ! Il existe apparemment d'autres techniques de blocage car des chercheurs ont remarqué que le logiciel Photoshop refuse de reproduire des billets même en l'absence de ce motif.


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a écrit : Puisque tu as tellement de bon sens et tu penses que ce n'est pas un secret, alors tu devrais pouvoir nous dire comment Photoshop fait pour reconnaître les billets et bloquer leur reproduction. Parce que le fait qu'il y ait un consortium qui met en place les systèmes de protection ça paraît logique en effet et ce n'est pas un secret mais comment ça marche, je ne crois pas que soit une information publique ? Dans les sources il est indiqué que l'algorithme est fourni aux fabricants sous forme de code binaire donc ils peuvent l'intègrer dans leurs machines sans savoir comment il fonctionne pour reconnaître les billets. Et comme je l'ai déjà écrit, et en faisant preuve de bon sens, je veux bien croire ce qui est écrit dans les sources : jusqu'à ce que soit redécouvert et rendu public, personne n'avait remarqué qu'il y avait le même motif sur de nombreux billets et que c'est ce qu'utilisaient les algorithmes de reconnaissance. C'est facile de se croire plus malin et croire qu'on aurait compris tout de suite, mais en faisant preuve d'imagination on peut aussi comprendre que pendant près de 10 ans les gens croyaient que les photocopieurs avaient en mémoire les images de nombreux billets et personne ne se doutait que la reconnaissance était fondée uniquement sur un motif tout simple, en ignorant tout le reste de l'image. Et même ceux qui auraient pu y penser ont dû écarter cette idée tellement elle leur paraissait simpliste ! Afficher tout ''.... pendant 10 ans.. '''
ton ''chercheur'' , qui d'ailleurs n'avais rien d'un chercheur puisqu'il était étudiants mdrrr.
la rendu public deja en 2000
source la BBC :
www.bbc.com/future/story/20150624-the-secret-codes-of-british-banknotes

a écrit : On parle quand même de photocopieurs, pas de contrôler des virements bancaires ou la force de frappe nucléaire ou la conduite d'une voiture ou le dosage d'une pompe à insuline. Alors oui je peux croire qu'un développeur va intégrer un code binaire sans connaître l'algorithme quand on lui dit de le faire et si la seule conséquence c'est de ne pas photocopier une page ! Je crois qu'il va faire des tests pour vérifier que ça marche comme prévu mais pas forcément pour en comprendre le fonctionnement. C'est sûrement pour ça que je ne suis plus developpeur, je me concentrais bêtement sur le développement de mes algorithmes sans savoir qu'il fallait aussi chercher à comprendre les algorithmes des bibliothèques binaires que j'utilisais. Heureusement que quelqu'un vient de m'apprendre mon métier et par la même occasion que je suis naïf ! Afficher tout et pour un ''devellopeur'' tu sembles te poser peux de questions.
car en l'occurrence pour xerox ,on parle pas de logiciel pouvant utiliser d'innombrables bibliothèque ,dll et autres.
mais de firmware embarqué sur du matériel développer dans les années fin 80 ,donc je t'assure ''cher devellopeur'' qu'a l'époque on était au kilo voir même l'octet près . donc pas question d'embarquer n'importe quel .bin, n'importe comment , et on maîtrisė notre code,pas question d'OS embarqué car sur ce genre d'équipements il s'agissait de programmation dite de ''bas niveau''.
même si pour ne pas faire preuve de mauvaise fois a mon tour ,je reconnais volontiers , que même avec maîtrise du code il est possible de protéger des données via des algorithmes de codage a clef public/privé(comme ça se fait beaucoup dans le bancaire, depuis qu'on ne se contente plus de ''simple recette secrète'' comme ça été effectivement souvent le cas.)

a écrit : et pour un ''devellopeur'' tu sembles te poser peux de questions.
car en l'occurrence pour xerox ,on parle pas de logiciel pouvant utiliser d'innombrables bibliothèque ,dll et autres.
mais de firmware embarqué sur du matériel développer dans les années fin 80 ,donc je t'as
sure ''cher devellopeur'' qu'a l'époque on était au kilo voir même l'octet près . donc pas question d'embarquer n'importe quel .bin, n'importe comment , et on maîtrisė notre code,pas question d'OS embarqué car sur ce genre d'équipements il s'agissait de programmation dite de ''bas niveau''.
même si pour ne pas faire preuve de mauvaise fois a mon tour ,je reconnais volontiers , que même avec maîtrise du code il est possible de protéger des données via des algorithmes de codage a clef public/privé(comme ça se fait beaucoup dans le bancaire, depuis qu'on ne se contente plus de ''simple recette secrète'' comme ça été effectivement souvent le cas.)
Afficher tout
Je ne pense pas qu'il y ait besoin de chiffrer à l'aide de clefs un code binaire pour qu'il soit difficile de comprendre l'algorithme d'analyse d'images qu'il met en oeuvre, une simple compilation c'est déjà pas mal... Et en effet on était au ko près, d'où l'intérêt de cette astuce du motif de constellation facile à reconnaître sur tous les billets grâce à un petit programme pas trop gourmand en mémoire. Ceci dit si tu ne veux pas croire qu'un consortium de banques centrales à pu imposer aux fabricants de photocopieurs d'embarquer dans leurs produits un logiciel fourni sous forme de code binaire, sans poser de questions et sans chercher à savoir quel était le critère de reconnaissance des billets, ce n'est pas un ancien développeur stupide et naïf comme moi qui vais pouvoir faire changer d'avis quelqu'un d'aussi compétent et plein de bon sens comme toi !

a écrit : Je ne pense pas qu'il y ait besoin de chiffrer à l'aide de clefs un code binaire pour qu'il soit difficile de comprendre l'algorithme d'analyse d'images qu'il met en oeuvre, une simple compilation c'est déjà pas mal... Et en effet on était au ko près, d'où l'intérêt de cette astuce du motif de constellation facile à reconnaître sur tous les billets grâce à un petit programme pas trop gourmand en mémoire. Ceci dit si tu ne veux pas croire qu'un consortium de banques centrales à pu imposer aux fabricants de photocopieurs d'embarquer dans leurs produits un logiciel fourni sous forme de code binaire, sans poser de questions et sans chercher à savoir quel était le critère de reconnaissance des billets, ce n'est pas un ancien développeur stupide et naïf comme moi qui vais pouvoir faire changer d'avis quelqu'un d'aussi compétent et plein de bon sens comme toi ! Afficher tout on sait pas compris concernant le cryptage je ne parlais pas de coder le ''bin'' , mais les données ,par exemple des positions converti en entier formant une clef etc.. tres pratique très utilisé dans le bancaire très tot et juste plosible puisque qu' ''on sait que la galaxie d EURion a des rapports de proportion toujours faisant partie des entier simple'' , mais c'était a moi d'être plus explicite je l'admet.
mais je ne vois pas en quoi la compilation de quelques kilo protègent un algo .
puisque sur sur des données si petite une décompilation reste tres explicite .
surtout qu'il s'agit plus souvent de microcontrôleur que de microprocesseur , parfois même une architecture RISC est non CISC , donc un jeux d'instruction assembleur se limitant alors a quelques dizaines d'instruction (sur les pic de microship par exemple il est limité a un jeux de 32).

a écrit : Tu parles de la fausse monnaie au conditionnel comme d'une simple éventualité, mais c'est déjà arrivé à de nombreuses reprises, il y a même eu des affaires retentissantes, et les enquêteurs ont eu du mal et n'ont même pas toujours réussi à arrêter le trafic et les faux monnayeurs. Quant à la durée de vie d'un billet, une simple recherche dans Google t'apprendra qu'elle est de 2 ans en moyenne (pour les billets en papier, beaucoup plus pour les billets en plastique, et la moyenne ça veut dire que certains durent moins et d'autres beaucoup plus, on est loin des "quelques jours"). Et pour les hologrammes, c'est encore une protection supplémentaire mais elle est apparue bien après la constellation d'EURion et les photocopieurs couleur. La protection des billets contre les contrefaçons ne s'est pas faite en un jour, et elle s'adapte aux progrès technologiques. Tu pourras remarquer que bien qu'il y ait des hologrammes, des filigranes, des encres à reflets, etc. sur les billets, il y a aussi toujours la constellation d'EURion. Afficher tout Je pense qu'il faisait référence au fait que lorsque l'on utilise un billet chez un commerçant celui ci va le stocker quelques jour puis le déposer à la banque. C'est la que le faux billet est démasqué.

Il serait intéressant de voir les différences technologiques entre les matériels d'impression des billets (fr.wikipedia.org/wiki/Constellation_EURion) , ceux de location de photocopieur du secteur privé ( www.location-photocopieur-pro.fr/location-photocopieur-paris.html ) et le matériel d'impression du secteur public (www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dae/doc/guide_impression_2007.pdf ) . Est-ce qu'on a une course technologique à 3 vitesses pour protéger les billets ?