En 1834, le piratage du télégraphe Chappe est un des tout premiers piratages d'un réseau de télécommunication. Avec l'aide d'un complice, deux hommes d'affaire bordelais détournèrent le réseau de télégraphie optique afin de connaître avant tout le monde la clôture des cours à la Bourse de Paris. Cela fonctionna deux ans avant qu'ils ne soient découverts, et ils ne furent pas condamnés, faute de cadre légal sanctionnant cette infraction.

Tous les commentaires (31)
Ah commence pas a jouer sur les mots toi. ^^ (tu m'a bien fait rigoler, soit dit :) )
Il y a encore un exemplaire de télégraphe chappe près de Tours. Il est situé à un carrefour dans une zone commerciale et n'est malheureusement pas en très bon état.
Et celui à l'origine de cette anecdote sur CCMB qui parle du piratage d'un des premiers réseaux de communication s'appelle Morpheus...
Faut revoir la définition de " piratage " au lieu d'utiliser des mots qui n'ont plus aucun sens dans le contexte.
Je trouve que dans le cadre de l'anecdote et de mon commentaire le mot piratage est parfaitement justifié au vue des définitions existantes alors que le terme "hacker" eût été moins juste car n'impliquant pas nécessairement un but frauduleux...
Je plussoie.
Il me semble avoir vu quelquepart qu'un hacker avait infiltré les ordis de la CIA juste pour écrire "prout" sur leurs écrans, c'est probablement un fake mais l'idée est là: le hacker cherche le défi, le pirate cherche à se remplir les poches.
Par contre ce que je vais dire maintenant est vrai:
Le mec qui a craqué le système des cartes de crédit l'a fait pour montrer que le système était faillible, donc dangereux. Il en a immédiatement informé les services concernés et... a été attaqué en justice et sévèrement puni. C'est pour ça qu'il a balancé l'info sur le net (les fameuses "Yescard"). Il n'en a tiré aucun bénéfice mais je comprends parfaitement son geste.
Si le système bancaire numérique est foireux aujourd'hui, ce n'est pas à cause de lui, c'est parce que le système était foireux dès sa conception.
bah non justement, le hacking n'est pas forcement frauduleux. A la base, ça désigne les étudiants bidouilleurs du MIT. Encore aujourd'hui, il y a tout une communauté de hacker ne cherchant pas a faire de l'argent sur des procédés frauduleux, que ce soit des white hat (des gens découvrant des failles pour les réparer), des libristes (prônant le logiciel libre, et s'amuse parfois a détourner des logiciels/système propriétaires juste pour le plaisir), ou d'autres communautés sans lien direct avec l'informatique, comme le blog hacking social ou le groupe thinkerview, les deux organisations se revendiquant de la communauté des hackers.
La, on a un système en place servant a quelque chose, et une personne la modifie pour changer son comportement, c'est clairement un hack...
C'est du social engineering, un employé donnait un code reconnaissable pour les complices à l'extérieur
On parle pas se système de communication dans le comte de Monte Cristo, quand le comte fait arrêter un message ?