Il existe en France une entreprise spécialiste du stockage / maintenance et démantèlement d’avions depuis 10 ans. Tarmac Aerosave recycle ces vieux avions en démontant les pièces détachées, en recyclant toutes les parties métalliques et en parvenant à recycler jusqu’à 94% de la masse de l’avion.
Propriété de Airbus, Suez Environnement et Safran, elle est un leader mondial du stockage d’avions de ligne et dispose de la plus grande capacité d’accueil d’Europe grâce à ses 3 sites (Tarbes et Francazal en France et Teruel en Espagne). Elle est également la première entreprise à avoir démantelé un A380.

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Même si j'ai écrit A350, le fond ne change pas: tôt ou tard, les exemplaires de ces deux modèles arriveront un jour en fin de vie utile, et devront être démontés, pour un recyclage optimum des pièces classifiées en fonction de leur composition.
C'est un point de vue, que je partage pas, mais après tout,on n'a pas besoin d'être toujours d'accord :)
Pour ma part, je ne trouve pas sain de chercher à savoir si l'entreprise est "plus" Française ou "plus" Allemande (pour ne parler que de ces deux pays) et si on veut le faire, compter les employés est une façon (la plus simple probablement) parmi d'autres tout aussi discutables : le pourcentage de capital des États effectivement (mais rappelons qu'Aerospatiale-Matra était publique alors que DADA était privé lors de la fusion), quel pays a la plus grande contribution à la rentabilité, quel pays maîtrise le mieux les technologies clés (nombre de brevets ?), site d'ingénierie vs site de prod (plus de ressources dans un site de prod), quel pays contribué le plus au succès d'Airbus via la multitude de sociétés de services qui gravitent autour...
Bref, je suis absolument ravi et fier que la France soit un acteur clé du secteur de l'aéronautique, mais dans mon esprit, c'est une entreprise Européenne (comme pour vous) où chaque acteur est un maillon capital de la chaîne de valeur ! Chercher à les classer me semble inutile et vain:)
La fibre de carbone, c'est le prochain désastre écologique. C'est très difficile de séparer le carbone de la résine et ça coute énormément d'énergie.
Je trouve toujours que "recycler massivement", c'est prendre le problème à l'envers, ou au mauvais endroit.
Le recyclage coûte énormément d'énergie peu importe le matériau à recycler. Et quand bien même, on réussit à recycler, si le matériau utilisé n'est recyclable que quelques fois, on déplace simplement le problème dans le temps de quelques cycles. Cela ne résout rien et cela n'est pas de l'économie circulaire à proprement parlé.
C'est très utopique ce que je vais dire mais avant de chercher absolument à tout recycler, ne peut-on pas chercher également à construire des objets démontables, réparables, résilients et utilisant au maximum des matériaux recyclables "à l'infini".
Oui, moi je partage totalement votre point de vue.
J’ai dit ça parce que j’ai dit que la France rayonne en aéronautique. Si la France fabriquait juste les stylos 4 couleurs de l’entreprise, on peut pas dire que la France est principale dans Airbus et encore moins qu’elle rayonne en aéronautique à travers Airbus.
Il y a débat là où il n’y a rien :)
Le projet d'Albi vise justement à trouver une solution (par vapothermolyse), qui soit moins gourmande en énergie et financièrement plus économique, face à la pyrolyse ou la solvolyse.
L'idéal serait peut-être de passer par d'autres techniques ou procédés, faisant appel à l'usage de bactéries ou de moisissures sélectionnées, pour désagréger ou séparer la fibre des autres composants (résine et durcisseur, principalement).
Là, j'ignore si des études ou projets ont été effectués, bien que pour le recyclage des carrosseries des voitures Trabant ( ex-RDA), ceci avait été contemplé.
De ce qu'il en saurait de remplacer la fibre de carbone en soi, par des fibres plus "vertes" ( d'origine végétale), tel le lin, le cannabis, l'ortie ou autres, eh bien, ça existe.
En exemple, je peux citer une Startup Toulousaine, qui fabrique des bouteilles de vin, à partir de fibres de lin et de résines naturelles, et dont le produit est composable en fin de vie, après broyage. De mémoire, cette bouteille en lin, accepte aussi les spiritueux titrant jusqu'à 60 degrés d'alcool, sans altération de l'emballage.
Transposer ceci à d'autres éléments fabriqués en fibre de carbone, pourquoi pas ? ...Sauf qu'il faut aussi tenir compte du coût des matières premières, de production ( ça reste de l'Artisanat de haute voltige, à certaines étapes) et surtout des paramètres demandés par le client: durabilité dans le temps, résistance aux contraintes de torsion, d'agressions par les micro-organismes, humidité, température, UV, produits d'entretien, etc... Pour certaines pièces, il faut même tenir compte du poids, de l'aspect "fini", différent s'il sera peint, verni, poli ou restant à l'état brut.
J'ignore si des fibres naturelles permettent d'obtenir un résultat équivalent, même si j'ai suggéré que la fabrication de certaines pièces de notre catalogue, puisse être déclinée sous une gamme "Ecofriendly". Les patrons ne le voient pas, commercialement parlant.
Au final, la "solution" pourra peut-être venir du bois, où la recherche et innovation connait de formidables avancées, jusqu'à les plus insoupçonnées : bois translucide, bois plus résistant que l'acier, etc...
Quant à ton dernier paragraphe: la France est l'un des rares ( voir le seul au monde), à prendre des mesures contre l'obsolescence programmée, à la lutte contre la disparition de réparateurs d'electro- ménagers, etc...
Il faudrait parfois citer ce qu'il y a de positif dans l'hexagone.
Je parlais en général. Je ne disais pas que la France était le pire des pays. Par exemple, recycler les bouteilles en plastique c’est bien à priori mais se concentrer à ne plus en produire du tout et passer au verre et au bambou ce serait bien mieux ;)
Une Bugatti Chiron en fibre de lin, pourquoi pas ? ;)
Oui c’est ce que je me suis dit après réflexion.
Je trouve dommage que quelqu'un qui se dit défenseur du Français fasse des fautes de grammaire => "aient" ;)
Bah apparemment, c’est juste mais j’avoue que l’emploi de tel ou tel mode après «que» m’a toujours paru flou :
«Si "Que" introduit une subordonnée COD ou COI. Son verbe se met :
- à l' indicatif: si le verbe de la principale exprime une opinion, une déclaration, une perception et quand le fait est considéré dans sa réalité (J'affirme qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. Je crois que tu ne dors pas. Il dit qu'il craint de te voir. [Je trouve dommage que blabla...]).
- au subjonctif : après un verbe principal exprimant la volonté, le doute (Il veut que tu croies en lui. Il demandait que tu cédasses), après un verbe principal exprimant un fait simplement envisagé ou souhaité (Je ne crois pas que l'amour soit suffisant. Si vous pensez que l'amour fasse le bonheur vous vous trompez), lorsque la subordonnée est placée en tête de phrase (Que l'amour fasse le bonheur, je ne le pense pas).
- au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (Je crois qu'il ferait bien d'y aller. Je suis sûr que les hommes seraient plus heureux s'ils aimaient davantage la vie).»
Cependant, je préfère quand même votre correction ;) D’ailleurs, on ne met pas de majuscules aux langues contrairement à l’anglais, on dit «le français».
Si on devient 1er en conquête spatiale.... ? Lol, Il faudra des combinaisons spatiales !!! On a déjà du mal a fabriquer des masques contre le covud19....
Je vois pas le problème, c'est un avis purement subjectif. Je trouve, à titre personnel, que le français sonne extrêment mal lorsqu'il s'agit de nommer quelque chose en un ou deux mots, là où les anglais sont très performants. De plus l'anglais possède de très nombreux mots empruntés au français, mais ça tout le monde l'oublie volontairement. Enfin, la langue internationale dans le milieu des affaires est l'anglais, c'est un fait. Ce nom permet d'identifier immédiatement l'activité de l'entreprise.
A savoir que TARMAC est un acronyme de Tarbes Advanced Recycling & Maintenance Aircraft Company.