Le principal risque de transmission du VIH est lors d’un rapport anal réceptif, avec un risque estimé selon certaines études à 1,4%. C’est principalement dû à la forte concentration de cellules immunitaires sur la paroi rectale. Le deuxième risque majeur concerne le partage de moyens d’injection contaminés comme des seringues avec un risque de 0,63%. Un rapport vaginal réceptif comporte quant à lui un risque de 0,08%.
Tous les commentaires (71)
Cela dit, on est sur SCMB, on fait appel à l'intelligence des lecteurs, je pense que chacun est conscient que ne pas se protéger expose grandement avec la multiplication des rapports.
Les nouvelles contaminations sont le faits de séropositifs non dépistés. Sans traitement leur charge viral étant élevée, le risque de transmission du virus s'accentue. Les premiers symptômes mettent parfois une dizaines d'années avant d'apparaître et il n'y a que le dépistage qui permet de connaître son statut serologique durant cette période. Plus on découvre sa contamination sur le tard, plus on a de chance de développer le stade SIDA. On estime qu'il y a 25 000 séropositifs qui ignorent leur statut en France. Le dépistage régulier est l'outil primordial pour casser les chaines de contaminations.
En France et de nos jours, il est très rare d'atteindre le stade SIDA lorsqu'on a contracté le VIH et qu'on est sous traitement.
En revanche depuis les derniers chiffres sur le VIH parus en 2019, on constate que les HSH sont de moins en moins touché par le VIH. Par contre les contaminations explosent chez les hétérosexuels (homme et femme) âgés de 18 à 25 ans. Cette population est de moins en moins sensibilisée et le dépistage n'est pas quelque chose d'habituel non plus pour eux.
À moins d'avoir eu uniquement cette partenaire dans sa vie, et encore... La transmission des HPV est aussi manuportée. Par exemple : je me gratte les parties > je te serre la main > tu te touches les lèvres >> t'es contaminé.
On estime que 80% de la population sexuellement active est porteuse d'au moins une souche de HPV... Alors pour prévenir les cancers, je vous conseille un examen chez un proctologue de temps en temps... c'est pas inutile et ça peut éviter des complications.
Transmettre le VIH et contracter le SIDA sont deux choses différentes.
Tout les séropositifs n'ont pas le SIDA.
Il peut-être blessant pour un séropositif de voir que les gens font souvent l'amalgame VIH = SIDA.
Merci pour les compléments très intéressant par ailleurs.
Je suis assez inquiet de voir que 5 000 personnes ont appris quelque chose avec cette anecdote, contre seulement 500 "Je le savais déjà". Les modes de transmission sont la base de la base de la prévention, et dans les années 1990/2000 tout le monde le savait.
Inquiet aussi de voir les commentaires minimiser la gravité de cette maladie avec des "on a la même espérance de vie" (c'est faux : dans des conditions *idéales* on peut espérer la même espérance, et il faut voir dans quelles conditions) ou des "finalement c'est pas très contagieux" (attention aux statistiques à base de "1 fois sur X" : vous n'êtes pas le seul à avoir des rapports sexuels).
En effet les modes de transmission sont connus mais le fait que ce virus n'est pas très contagieux l'est moins. Et même si je savais que ce n'est pas un virus très contagieux (beaucoup moins que celui de la gastro, qui est un des plus contagieux, par ecemple) et quels sont les rapports les plus à risque, j'étais loin de me douter que même pour le type de rapport le plus à risque le risque de transmission est inférieur à 2%, c'est pourquoi j'ai coché "Je me coucherai moins bête".
Et je me demande bien qu'est ce qui peut t'inciter à dire que c'est faux que les personnes séropositives n'ont pas la même espérance de vie ni de bonnes conditions de vie ? Je pense que c'est juste de l'ignorance et c'est vraiment inquiétant en effet de se dire qu'on donne des informations en pensant qu'on a affaire à des gens qui les comprennent et qui ne vont pas arrêter de se protéger pour autant, et qu'on a en face des gens comme toi avec qui il aurait fallu en rester avec des messages beaucoup plus simples à comprendre.
Le risque des ignorants sûrs d'eux c'est la stigmatisation des séropositifs. Ce sont des gens comme toi qui croient qu'on peut attraper le VIH en buvant dans le même verre et qui sont terrifiées à l'idée de côtoyer une personne séropositive alors que ce genre d'information permet de ramener le risque à sa juste valeur.
- L'objet de l'anecdote étant "Le risque de transmission varie selon la pratique" et non pas "Le taux de transmission est faible", on en déduit légitimement que les 5000 JMCMB ignoraient que le risque varie selon la pratique. Si tu as coché JMCMB pour d'autres raisons, on ne peut pas le deviner.
- Les thérapies sont très lourdes et ne sont pas une partie de plaisir.
- Par contre, dans ton dernier paragraphe, tu délires façon débat Twitter. Où ai-je parlé de transmission par un verre d'eau ? Ou dit que j'étais terrifié à l'idée de côtoyer des séropositifs ? Tu as juste plaqué sur mon message une position facile à démonter. Ce que j'ai dit, c'est que les statistiques sur les taux de contamination amènent facilement à de fausses conclusions (comme souvent en maths). Voir par exemple www.catie.ca/fr/pdm/ete-2012/chiffrer-les-risques-lors-dune-exposition-vih (la partie "Interpréter les chiffres")
Cela dit, je sais que le climat global d'internet (et notamment des réseaux sociaux) incite à l'agressivité et aux jugements à l'emporte-pièces, donc sans rancune (c'est sincère).
Il s'agit d'un taux de transmission moyen et évalué par plusieurs études statistiques sans véritable protocole scientifique. En effet, il serait bien difficile de prendre un échantillon de personnes séronégatifs et de les soumettre à des relations sexuelles avec des séropositifs pour en évaluer le taux de contamination exacte. Toutefois, les chiffres ne me semblent pas loin de la réalité mais ils doivent être pris avec des pincettes. Comme le précise ton lien, on peut devenir séropositif avec un seul rapport non protégé comme on peut ne pas le devenir avec 1000 rapports non protégés. C'est tout le danger des moyenne et c'est valable pour n'importe quelle étude scientifique.