Le principal risque de transmission du VIH est lors d’un rapport anal réceptif, avec un risque estimé selon certaines études à 1,4%. C’est principalement dû à la forte concentration de cellules immunitaires sur la paroi rectale. Le deuxième risque majeur concerne le partage de moyens d’injection contaminés comme des seringues avec un risque de 0,63%. Un rapport vaginal réceptif comporte quant à lui un risque de 0,08%.

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Vivement qu'il y ait un espace privé, j'en connais qui vont prendre cher :-D
Tu as raison, et j'ai hésité à la publier pour la seconde raison : je pense que bien peu de personnes ont connaissance de ce pourcentage finalement "faible" de contagion pour un rapport.
Cela dit, on est sur SCMB, on fait appel à l'intelligence des lecteurs, je pense que chacun est conscient que ne pas se protéger expose grandement avec la multiplication des rapports.
Il me semble en effet que Michael Douglas a développé un cancer de la gorge à cause d’un papillomavirus chopé lors d’une séance de cunilingus avec une call girl
Je suis en désaccord avec une partie de ton commentaire. En France, et d'autres pays développés, la quasi totalité des séropositifs dépistés sont sous traitement. Leur trithérapie les rend indetectable, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent plus transmettre le virus, la concentration de copies du virus dans l'organisme étant passée sous un certain seuil. Ceci a été confirmé par les études Partners 1 & 2. Aucune contamination n'a été observé dans les couples serodiscordants lorsque le partenaire séropositif est sous traitement.
Les nouvelles contaminations sont le faits de séropositifs non dépistés. Sans traitement leur charge viral étant élevée, le risque de transmission du virus s'accentue. Les premiers symptômes mettent parfois une dizaines d'années avant d'apparaître et il n'y a que le dépistage qui permet de connaître son statut serologique durant cette période. Plus on découvre sa contamination sur le tard, plus on a de chance de développer le stade SIDA. On estime qu'il y a 25 000 séropositifs qui ignorent leur statut en France. Le dépistage régulier est l'outil primordial pour casser les chaines de contaminations.
En France et de nos jours, il est très rare d'atteindre le stade SIDA lorsqu'on a contracté le VIH et qu'on est sous traitement.
Je suis étonné de lire ce que tu écris sur le côté tabou et stigmatisant du fait que les HSH (Homme ayant des rapports Sexuels avec des Hommes) soient une population plus à risque. Dans la communauté gay et associative il est admis que ce constat est réel. De ce fait la prévention sexuelle est un élément très présent dans la communauté LGBT+.
En revanche depuis les derniers chiffres sur le VIH parus en 2019, on constate que les HSH sont de moins en moins touché par le VIH. Par contre les contaminations explosent chez les hétérosexuels (homme et femme) âgés de 18 à 25 ans. Cette population est de moins en moins sensibilisée et le dépistage n'est pas quelque chose d'habituel non plus pour eux.
Ces chiffres étaient vrais mais ils le sont de moins en moins. En France depuis l'arrivée des génériques du Truvada une boite d'emtricitabine / tenofovir disoproxil coûte 150€ pour un mois. Contre 500€ pour le princeps Truvada. Le coût du traitement à considérablement baissé. Mais en effet ce n'est pas le cas partout et dans certains pays l'accès aux traitements reste trés difficile.
Difficile de dire comment il a été contaminé. Il existe au moins 200 souches de HPV. Le vaccin Gardasil 9 protège contre 9 souches uniquement.
À moins d'avoir eu uniquement cette partenaire dans sa vie, et encore... La transmission des HPV est aussi manuportée. Par exemple : je me gratte les parties > je te serre la main > tu te touches les lèvres >> t'es contaminé.
On estime que 80% de la population sexuellement active est porteuse d'au moins une souche de HPV... Alors pour prévenir les cancers, je vous conseille un examen chez un proctologue de temps en temps... c'est pas inutile et ça peut éviter des complications.
Dans la prévention on cite la pénétration anale comme moyen de transmission optimisé sans forcément faire allusion aux homosexuels.
Dans ton exemple on devrait dire "contracter le VIH" pas le SIDA. Le SIDA c'est le stade ultime de la maladie causée par le virus VIH, lorsque le virus a tellement atteint ton système immunitaires que tu es vulnérable à tout et n'importe quoi. Un simple rhume peux te tuer.
Transmettre le VIH et contracter le SIDA sont deux choses différentes.
Tout les séropositifs n'ont pas le SIDA.
Il peut-être blessant pour un séropositif de voir que les gens font souvent l'amalgame VIH = SIDA.
Comme je l'ai déjà dit : oui ça peut arriver mais c'est très rare et il faut laisser les boutons très visibles toute sa vie. Donc ...
Au vu des nombreux commentaires qui me le font remarquer, j'imagine que c'est juste une impression personnelle et je me réjouis de constater que ce n'est finalement pas le cas.
Merci pour les compléments très intéressant par ailleurs.
C'est doublement faux de dire à propos du VIH : "On est contagieux jusqu'è ce qu'on en meure". Car depuis l'arrivée des trithérapies, pour les personnes porteuses du VIH qui suivent ce traitement : 1) elles ne sont plus contagieuses et 2) elles ne vont pas en mourir. Tu pourrais à la rigueur dire "le VIH, on ne s'en débarrasse jamais, et donc on en est porteur jusqu'à la mort", mais il y a au moins un contre-exemple : une personne avait été entièrement débarrassée du virus comme effet secondaire d'un traitement très lourd pour une leucémie. Cette personne est morte récemment d'ailleurs, et pas du SIDA bien entendu. Par ailleurs il existe au sein de la population quelques personnes (de l'ordre de 1% de la population) qui sont naturellement résistantes au VIH et qu'il ne rend pas malades ; chez elles le virus évolue "à bas bruit", comme chez les singes qui sont à l'origine de l'épidémie : chez eux la plupart des individus sont porteurs du virus et ils sont très contagieux mais ça ne les rend pas malades.
Je me souviens très bien d'un medecin venu faire un cours dans notre école d infirmier et lâcher "cette bombe" nous étions très étonné et lui avons même demandé si il était sûr des ses chiffres, tout le monde pensait que c'était systématiquement a chaque rapport ou presque! A la fin il nous a même demandé de ne pas ébruiter ce chiffre (bon nous étions 130 dans l'amphi même si tout le monde a joué le jeu je pense que ca fait beaucoup pour garder un secret ^^). J'ai toujours gardé cela pour moi mais cette histoire m avait vraiment marqué !
Je suis assez inquiet de voir que 5 000 personnes ont appris quelque chose avec cette anecdote, contre seulement 500 "Je le savais déjà". Les modes de transmission sont la base de la base de la prévention, et dans les années 1990/2000 tout le monde le savait.
Inquiet aussi de voir les commentaires minimiser la gravité de cette maladie avec des "on a la même espérance de vie" (c'est faux : dans des conditions *idéales* on peut espérer la même espérance, et il faut voir dans quelles conditions) ou des "finalement c'est pas très contagieux" (attention aux statistiques à base de "1 fois sur X" : vous n'êtes pas le seul à avoir des rapports sexuels).
C'est plutôt de voir qu'il existe des gens comme toi qui n'ont manifestement rien compris mais que ça ne les empêche pas d'être très sûrs d'eux, qui est inquiétant.
En effet les modes de transmission sont connus mais le fait que ce virus n'est pas très contagieux l'est moins. Et même si je savais que ce n'est pas un virus très contagieux (beaucoup moins que celui de la gastro, qui est un des plus contagieux, par ecemple) et quels sont les rapports les plus à risque, j'étais loin de me douter que même pour le type de rapport le plus à risque le risque de transmission est inférieur à 2%, c'est pourquoi j'ai coché "Je me coucherai moins bête".
Et je me demande bien qu'est ce qui peut t'inciter à dire que c'est faux que les personnes séropositives n'ont pas la même espérance de vie ni de bonnes conditions de vie ? Je pense que c'est juste de l'ignorance et c'est vraiment inquiétant en effet de se dire qu'on donne des informations en pensant qu'on a affaire à des gens qui les comprennent et qui ne vont pas arrêter de se protéger pour autant, et qu'on a en face des gens comme toi avec qui il aurait fallu en rester avec des messages beaucoup plus simples à comprendre.
Le risque des ignorants sûrs d'eux c'est la stigmatisation des séropositifs. Ce sont des gens comme toi qui croient qu'on peut attraper le VIH en buvant dans le même verre et qui sont terrifiées à l'idée de côtoyer une personne séropositive alors que ce genre d'information permet de ramener le risque à sa juste valeur.
Hé bien, quelle agressivité... Pour répondre à tes différents points, dans l'ordre :
- L'objet de l'anecdote étant "Le risque de transmission varie selon la pratique" et non pas "Le taux de transmission est faible", on en déduit légitimement que les 5000 JMCMB ignoraient que le risque varie selon la pratique. Si tu as coché JMCMB pour d'autres raisons, on ne peut pas le deviner.
- Les thérapies sont très lourdes et ne sont pas une partie de plaisir.
- Par contre, dans ton dernier paragraphe, tu délires façon débat Twitter. Où ai-je parlé de transmission par un verre d'eau ? Ou dit que j'étais terrifié à l'idée de côtoyer des séropositifs ? Tu as juste plaqué sur mon message une position facile à démonter. Ce que j'ai dit, c'est que les statistiques sur les taux de contamination amènent facilement à de fausses conclusions (comme souvent en maths). Voir par exemple www.catie.ca/fr/pdm/ete-2012/chiffrer-les-risques-lors-dune-exposition-vih (la partie "Interpréter les chiffres")
Cela dit, je sais que le climat global d'internet (et notamment des réseaux sociaux) incite à l'agressivité et aux jugements à l'emporte-pièces, donc sans rancune (c'est sincère).
Tu crois que les gens qui cochent "je me coucherai moins bête" c'est uniquement par rapport au titre ? C'est une règle que tu as inventée. Si tu avais un tout petit peu réfléchi, tu aurais constaté que le titre n'apparaît même pas dans la liste des anecdotes et qu'on peut donc lire l'anecdote et cocher "Je me coucherai moins bête" sans jamais avoir vu le titre, ce que doit faire une bonne partie des utilisateurs. Et donc ils cochent en fonction de ce qu'ils ont lu et notamment la première phrase qui dit que c'est le rapport réceptif anal qui est le plus risqué et que même dans ce cas le risque n'est que de 1,4%. Et donc ça ne m'étonne pas que la plupart des gens ne le savaient pas. Alors quand on comprend les choses autant de travers que toi, en effet il y a de quoi être inquiet. Et tout le reste de ton discours est également basé sur de fausses suppositions que tu as inventées, comme le fait que les thérapies contre le VIH sont très lourdes et ne sont pas une partie de plaisir. Tu connais des gens qui suivent ces thérapies et tu as comparé avec les thérapies contre le diabète et l'hypertension ou n'importe quelle maladie chronique ? Tu prétends aussi que cette information va inciter les gens à prendre des risques : mais ceux qui doivent prendre des risques en prennent déjà, ils n'ont pas attendu la publication de cette anecdote ! Je ne vois vraiment rien de correct à retenir dans tes commentaires, à part que c'est une bonne chose de temps en temps un petit rappel que ceux qui sont les plus affirmatifs et sûrs d'eux ne sont pas forcement les plus compétents ou ceux qui ont le raisonnement le plus logique, car on pourrait tomber dans le piège de se laisser aller à les croire sur parole si on n'avait pas un petit rappel de temps en temps.
Très intéressant ton lien et effectivement il est important d'analyser les chiffres. Il est vrai que l'anecdote que j'ai rédigé ne le précise peut-être pas suffisamment.
Il s'agit d'un taux de transmission moyen et évalué par plusieurs études statistiques sans véritable protocole scientifique. En effet, il serait bien difficile de prendre un échantillon de personnes séronégatifs et de les soumettre à des relations sexuelles avec des séropositifs pour en évaluer le taux de contamination exacte. Toutefois, les chiffres ne me semblent pas loin de la réalité mais ils doivent être pris avec des pincettes. Comme le précise ton lien, on peut devenir séropositif avec un seul rapport non protégé comme on peut ne pas le devenir avec 1000 rapports non protégés. C'est tout le danger des moyenne et c'est valable pour n'importe quelle étude scientifique.
Tu t’enfonces...
Je me permets de rebondir: "Les thérapies sont lourdes", c'est vrai et elles aussi très chères. Il faut compter plus de 1 000 € par mois, rien qu'en médicaments (donc sans compter le suivi médical, les analyses...), et elles sont (heureusement pour les malades) supportées par la collectivité.