Les pages blanches à la fin des livres

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Les pages blanches à la fin des livres ne sont pas là pour prendre des notes, mais sont la résultante de contraintes techniques d'assemblage des pages : celles-ci sont imprimées par cahiers (de 8, 12, 16 etc. selon les ouvrages), et il y en a donc parfois en trop par rapport à la longueur du livre.


Tous les commentaires (44)

Il serait tout de même temps de confirmer cette anecdote...

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Tu viens de casser un mythe.. J'ai toujours cru, malgré mes 14 ans ^^, que la 1ere page correspondait avec la derniere, la 2eme avec l'avant-derniere, etc. Et que le nombre de pages en trop a la fin était dû aux premieres pages avec le titre, les dedicasses et tout.. :3

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a écrit : Tu viens de casser un mythe.. J'ai toujours cru, malgré mes 14 ans ^^, que la 1ere page correspondait avec la derniere, la 2eme avec l'avant-derniere, etc. Et que le nombre de pages en trop a la fin était dû aux premieres pages avec le titre, les dedicasses et tout.. :3 Dis toi que c'est possible sur un livre d'une dizaine de pages ;)

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Mais pratique pour les dédicaces ;)

Je m'étais toujours posé cette question à chaque fois que je lis un livre ! Je suis tentée de dessiner dessus sans savoir à quoi ça servait ! Au moins JMCMB ce soir !

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a écrit : A notre époque ça me semble bizarre ... Si il le dis c que c vrai!!!!!

Et si l'on regarde le logo de travers, on y voit également
Genius, mascotte du programme fidélité Carrefour pour les enfants (anciennement "Genius Club").

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Citations de mon père à propos de ses pages "ils ont pensé à ceux qui lisais sur les wc et qui n'ont pas de chance quand il n'y a plus de papier" ;-)

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a écrit : C'est pourtant vrai. Les livres sont organises en cahiers (que vous pouvez voir en regardant la tranche du livre) de multiples de 8 ou de 12. Par conséquent le nombre de pages dun livre sont aussi un multiple de 8 ou de 12. Chaque cahier est ensuite cousus et les cahiers sont cousus entre eux pour former le fameux livre. C'est une technique très utilisée (et oui meme a notre époque) qui permet au feuilles de tenir et de ne pas s'arracher si on ouvre trop le livre.
Certains formats de livres ne sont pas faits de la meme façon. C'est le cas de la grande majorité des livres au format poche (Folio ou Pocket par exemple), ce qui explique le fragilité.
La source de ce commentaire est mon cours de fabrication du livre. Je suis étudiante en édition. N'importe quel éditeur confirmera mes dires!!
Afficher tout
Y'a rien a voir, mais c'est quoi une étudiante en édition ???

a écrit : Ignorant... Totalement d'accord, j'ai travailler en imprimerie et quand on vois le nbr de planche que l'on jette pour calibrer l'offset... :D Et pour en revenir à cette histoire de page blanche, c'est bien deu au cahier, on peut aussi parfois associer des cahier de 16 avec des de 4 ou de 8 pour tomber plus juste et avoir moins où pas de page blanche a la fin :)

a écrit : Prendre des notes???????? Jamais j'ai ecrit sur les pages vierges des livres... Pour moi c'est...
UN ASSASSINAT!! J'adooors lire!!
Tout à fait d'accord. Je suis incapable d'écrire sur un livre, ça me fait mal ! Par contre, j'adore lire des livres couverts de notes, vieux si possible, ça crée un lien avec de précédents lecteurs... Paradoxal, je sais ^^

a écrit : Totalement d'accord, j'ai travailler en imprimerie et quand on vois le nbr de planche que l'on jette pour calibrer l'offset... :D Et pour en revenir à cette histoire de page blanche, c'est bien deu au cahier, on peut aussi parfois associer des cahier de 16 avec des de 4 ou de 8 pour tomber plus juste et avoir moins où pas de page blanche a la fin :) Afficher tout Ce que tu dit n'es pas a proprement parlé de faux mais l'imposition est un métier complexe et il est plus compliqué en fabrication de reprendre les derniers cahiers pour les mettre par 8 ou même 4 que de "continuer dans la lancée" et faire des cahiers plus grands.
Quant au fait de parler de gaspillage, oui il y en a ! Mais la plus grande partie du papier est recyclé aujourd'hui. Le papier que l'ont achète en imprimerie est certifié PEFC et contribue à la sauvegarde de la forêt. Bien sur je parle des fabricants de papier qui respectent la réglementation, mais en France il n'existe pas de fournisseurs de papiers qui nous proposent du papier venant de la forêt amazonienne !
De plus le papier est recyclé de nos jours. Les livres restent dans nos bibliothèques, sont revendu, prêtés ou échangés. Certainement pas jetés après une lecture. Parlons plutôt des tablettes et ordinateurs. Sont-ils recyclés ? Non. Ou du moins pas entièrement.
Ne parlons pas de gaspillage ou de pollution à cause du papier et des arbres quand nos téléphones sont de vrais boîtes pleines de déchets polluant.
Je travaille dans l'imprimerie et croyez moi c'est un très beau métier dont je n'ai pas fini d'apprendre toutes les ficelles :)

Moi je croyait que c'était pour les dédicaces des auteurs des livres .

a écrit : C'est sûrement vrai sur d'anciens livres, mais nous pouvons additionner ces cahiers afin d'arriver au chiffre exacte... J'ai vu ça en cours d'imprimerie, on appelle d'ailleurs ça de limposition... On peut le faire certes en assemblant plusieurs cahiers. Mais ces cahiers sont eux aussi contraint aux mêmes règles.

Sources: j ai travaillé dans une imprimerie.

a écrit : C'est pourtant vrai. Les livres sont organises en cahiers (que vous pouvez voir en regardant la tranche du livre) de multiples de 8 ou de 12. Par conséquent le nombre de pages dun livre sont aussi un multiple de 8 ou de 12. Chaque cahier est ensuite cousus et les cahiers sont cousus entre eux pour former le fameux livre. C'est une technique très utilisée (et oui meme a notre époque) qui permet au feuilles de tenir et de ne pas s'arracher si on ouvre trop le livre.
Certains formats de livres ne sont pas faits de la meme façon. C'est le cas de la grande majorité des livres au format poche (Folio ou Pocket par exemple), ce qui explique le fragilité.
La source de ce commentaire est mon cours de fabrication du livre. Je suis étudiante en édition. N'importe quel éditeur confirmera mes dires!!
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C est exact. Les formats de poches ne sont pas en dos carré cousu (coudre les cahiers en eux) mais en dos carré collé (les pages ne sont pas reliées entre elles mais collées ensemble sur la couverture au niveau de la tranche par des machines).

a écrit : Comment ça cette anecdote est "sans garantie" ?
Bien sûr que c'est une contrainte technique, en tout cas pour l'impression offset ou rotative qui se fait en cahier. Après, en numérique, on utilise une sorte de grosse photocopieuse (pour les novices) donc là on peut s'arrêter au nombre de
pages que l'on veut !
Pour ce qui est de l'impression en cahier, on choisit selon les machines et selon le format du livre fini le type de cahier que l'on choisira. On ne peut pas imprimer un livre au format A4 par exemple, si la presse offset est trop petite ! Exemple, un 16 pages est imprimé au format 65 x 92, c'est à dire que l'on met 8 pages A4 de chaque côté de feuille. Il en est ainsi selon les différents formats. Le A5 dans le même format papier initial sera imprimé en cahier de 32 pages.
Nous prenons également en compte le papier utilisé. Un papier trop épais ne permettra pas d'imprimer en cahier trop grand (exemple : pas de 16 pages au delà d'un papier 135 g/m² ).
Bref, tout cela pour vous dire que vous pouvez déclarer cette anecdote certifiée !
Parole de fabricante en imprimerie ;)
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Oui mais imprimer en grande série des romans sur une numérique fait le courage le temps et pour les clients l argent que ça coûte de le produire se répercute sur les prix finaux. ^^

Étant apprenti en imprimerie je peut le certifier et pour calculer si un ouvrage à le bon nombre de pages on divise le nombre de pages par 4 et le résultat doit donner un chiffre rond (ex 13, 26)

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