L'honneur du soldat Campbell

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Robert Campbell fut un officier anglais capturé lors de la Première Guerre mondiale. Apprenant durant sa détention que sa mère était mourante, il écrivit une lettre à l'empereur Guillaume II pour se voir accorder une semaine de liberté, s'engageant à revenir. Sa demande fut accordée et il tint parole, revenant à son lieu de détention 7 jours plus tard. Ce qui ne l'empêcha pas par la suite d'essayer de s'évader, sans succès.


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Après tout dépend des circonstances, si il etait bien traité, ne mourrait pas de faim, et d'énormément d'autres facteurs. On peut néanmoins affirmer qu'il avait un sens moral assez exceptionnel

a écrit : Et qu'est-il devenu ? Il a été libérer à la fin de la guerre ... Je sais pas d'où je tiens ça mais j'en suis presque sûr ...

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J'imagine que s'il ne revenait pas il devait se douter que les autres prisonniers risqueraient de subir des représailles. Il n'avait pas d'autre choix sinon il aurait trahi ses camarades.
Après j'imagine aussi que les conditions de vie d'un officier prisonnier devaient être bien moins pénibles que les conditions de vie des soldats dans les tranchées.

On juge toujours avec son propre sens des valeurs. Il faut garder à l'esprit que pour un samouraï, un chevalier médiéval, un officier... Il est préférable de perdre même la vie que son honneur. La valeur que nous accordons à la liberté de mouvement sera peut être ridicule pour de futurs générations.

Il a le sens de l'honneur. Je pense que je ferais pareil. Quand on prend un engagement il faut le respecter.

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a écrit : Guillaume II (1849-1941) était un empereur/chancelier allemand.
L'anecdote n'est pas très claire.
Sachant qu'à l'époque il ne restait que peu d'empereurs et que ces empereurs étaient tous deux dans le camps de l'Allemagne ce n'était pas dit clairement mais sous entendus. De plus cela n'aurait eu aucun sens d'envoyer une lettre à son Roi sachant qu'il est prisonnier.

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a écrit : Ceci est faux. Le chancelier de l'empereur Guillaume II était Bismarck. Guillaume II était empereur et il a abdiqué suite à l'échec de l'Allemagne lors de la 1ère guerre mondiale en novembre 1918 C'est faux aussi, Bismarck à été contraint à la démission en 1890 par l'empereur justement. Et pour être plus précis il était même mort bien avant la guerre en 1898.

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Je vous invite à regarder le film "la grande illusion". Vous verrez vite à quel personnage correspond l'individu cité ici.
brièvement ce film de lenoir des années 30 raconte la tentative d'évasion de soldats français lors de la première guerre mondiale, tous d'horizon et de milieux différents. le film illustre la notion d'honneur et de respect, chose qui y est montré bien affaibli par la guerre. Superbe film avec un Jean Gabin impeccable.

a écrit : Je ne sais pas si ce type est un génie, ou si c'est un abruti. Un peu des deux

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a écrit : Moi j'aurais fuit comme un vulguaire lâche, la liberté n'a pas de prix. La liberté n'a peut etre pas de prix mais l'honneur si.
Cette personne a du surement jurer sur son honneur...

a écrit : Moi j'aurais fuit comme un vulguaire lâche, la liberté n'a pas de prix. Je préfère tenir parole et garder un certain honneur plutôt que de fuir comme un lâche..

a écrit : Il est précisé dans l'anecdote : "l'empereur Guillaume II", je pense que tout le monde sait qu'au dessus un empereur il n'y a personne en terme de hiérarchie si ce n'est dieu.

Ensuite pour tout ceux qui disent qu'il est un peu concon:
On est lors de la première
guerre mondiale et le monsieur est officier.
A l'époque être officier signifie bien souvent être de la noblesse anglaise. Donc le monsieur a été élevé selon le code du gentleman anglais. Le monsieur a une reputation: être élevé comme un noble façonne l'esprit. Quand on parle de samurai qui s'ote la vie plutôt que d'être capturé ou parce qu'ils ont trouvé disgrâce on a pas autant de commentaires qui disent "quel débile".
Bah désolé de vous l'apprendre mais en l'occurrence c'est grosso modo la même chose. Il donne sa parole il n'a pas d'autres choix que la tenir si ce n'est se couvrir de honte.
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La première qu'être mondiale est d'ailleurs à mon avis le point de rupture de l'étiquette et des codes de noblesse au sein de l'armée, entre l'utilisation de gaz de combat, et un respect très prononcé entre officiers ou même dans l'aviation où, un pilote allemands à un jour invité à dinner son adversaire de duel français qu'il venait d'abattre, les règles interdisant de toute manière d'achever un pilote une fois son avion écrasé/au sol

un homme ayant des principes, un homme digne et courageux d'être revenu, certainement pas débile.

Ce que je remarque le plus dans cette anecdoteet ses comms, c'est l'incompréhension dont fait l'objet le bonhomme. J'ai travaillé encore il y a peu sur Platon/Socrate et l'honneur dans L'apologie de Socrate. Et, grâce à vous je comprends bien mieux pourquoi ces textes et les actions faites, comme avec cet officier, dans un sens juste sont oubliées, incomprises, rejetées. L'avarice et la vanité ne sont plus des éléments majeurs d'une certaine élite, elles sont ouvertes á tous, démocratisées. Les mots ont aujourd'hui bien peu de valeur.

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La source du Dailymail indique qu'on lui a accordé deux semaines et deux jours en plus pour le trajet. A corriger donc :)

"The Kaiser gave him two weeks’ compassionate leave, including two days travelling in each direction by boat and train, on the proviso Capt Campbell gave his word as a British Army officer that he would return."

Juste un deserteur malin, tout sauf un homme de parole donc.

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a écrit : Moi j'aurais fuit comme un vulguaire lâche, la liberté n'a pas de prix. Le respect et l'honneur non plus.

En fait, c'est 2 semaines, incluant 4 (2 x 2) jours de trajet.

Je suis surpris des commentaires affirmant qu'à l'époque la parole donnée avait de l'importance.

C'est encore le cas aujourd'hui....

a écrit : Moi j'aurais fuit comme un vulguaire lâche, la liberté n'a pas de prix. La parole en a encore moins