Robert Campbell fut un officier anglais capturé lors de la Première Guerre mondiale. Apprenant durant sa détention que sa mère était mourante, il écrivit une lettre à l'empereur Guillaume II pour se voir accorder une semaine de liberté, s'engageant à revenir. Sa demande fut accordée et il tint parole, revenant à son lieu de détention 7 jours plus tard. Ce qui ne l'empêcha pas par la suite d'essayer de s'évader, sans succès.
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Après tout dépend des circonstances, si il etait bien traité, ne mourrait pas de faim, et d'énormément d'autres facteurs. On peut néanmoins affirmer qu'il avait un sens moral assez exceptionnel
J'imagine que s'il ne revenait pas il devait se douter que les autres prisonniers risqueraient de subir des représailles. Il n'avait pas d'autre choix sinon il aurait trahi ses camarades.
Après j'imagine aussi que les conditions de vie d'un officier prisonnier devaient être bien moins pénibles que les conditions de vie des soldats dans les tranchées.
On juge toujours avec son propre sens des valeurs. Il faut garder à l'esprit que pour un samouraï, un chevalier médiéval, un officier... Il est préférable de perdre même la vie que son honneur. La valeur que nous accordons à la liberté de mouvement sera peut être ridicule pour de futurs générations.
Il a le sens de l'honneur. Je pense que je ferais pareil. Quand on prend un engagement il faut le respecter.
Je vous invite à regarder le film "la grande illusion". Vous verrez vite à quel personnage correspond l'individu cité ici.
brièvement ce film de lenoir des années 30 raconte la tentative d'évasion de soldats français lors de la première guerre mondiale, tous d'horizon et de milieux différents. le film illustre la notion d'honneur et de respect, chose qui y est montré bien affaibli par la guerre. Superbe film avec un Jean Gabin impeccable.
Il n'est pas très "républicain".
Cette personne a du surement jurer sur son honneur...
un homme ayant des principes, un homme digne et courageux d'être revenu, certainement pas débile.
Ce que je remarque le plus dans cette anecdoteet ses comms, c'est l'incompréhension dont fait l'objet le bonhomme. J'ai travaillé encore il y a peu sur Platon/Socrate et l'honneur dans L'apologie de Socrate. Et, grâce à vous je comprends bien mieux pourquoi ces textes et les actions faites, comme avec cet officier, dans un sens juste sont oubliées, incomprises, rejetées. L'avarice et la vanité ne sont plus des éléments majeurs d'une certaine élite, elles sont ouvertes á tous, démocratisées. Les mots ont aujourd'hui bien peu de valeur.
La source du Dailymail indique qu'on lui a accordé deux semaines et deux jours en plus pour le trajet. A corriger donc :)
"The Kaiser gave him two weeks’ compassionate leave, including two days travelling in each direction by boat and train, on the proviso Capt Campbell gave his word as a British Army officer that he would return."
Juste un deserteur malin, tout sauf un homme de parole donc.
En fait, c'est 2 semaines, incluant 4 (2 x 2) jours de trajet.
Je suis surpris des commentaires affirmant qu'à l'époque la parole donnée avait de l'importance.
C'est encore le cas aujourd'hui....