Une faute régulièrement commise en français est de dire que la loi "stipule". En effet, en droit français, la loi ne stipule pas mais "dispose". Le verbe stipuler vient du latin stipulo qui signifie promettre, la promesse étant à l’origine du contrat. Ainsi, seul un contrat peut stipuler.

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www.dicolatin.com/XY/LAK/0/STIPULARI/index.htm
Merci ˆˆ !!
Mea maxima culpa.
Après je n'ai pas de machine à voyager dans le temps pour savoir quand les mots apparaissent dans une langue mais "stipulo" du verbe "stipulare", on le trouve dans tous les dictionnaires:
www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=1480
www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php?parola=stipulare
Et puis d'ailleurs si les juristes font vivre le latin, pourquoi refuser un néologisme qui est entré dans l'usage courant ?
Personne ne le refuse. Ce n’est juste pas de « stipulo » que « stipuler » vient mais de « stipulatio », nom abstrait déverbal issu de « stipulor ».
Et on le trouve dans tous les dictionnaires avec des références qui datent du XIXème siécle (époque où le latin n’est plus une langue vivante au sens linguistique du terme du moins : les néologismes y sont donc des réfactions pratiques mais qui n’ont rien de naturel).
Je comprends.
Je pense que c'était surtout une référence aux 3 frères
Ben oui justement. C’est pas parce que c’est Inconnus que c’est pas drôle !
Tous les contrats sont des conventions mais toutes les conventions ne sont pas des contrats. Une convention c’est un accord de volonté entre deux ou plusieurs parties. Or, la loi elle n’est pas un accord de volonté dans le sens où il n’y a pas plusieurs partie, elle a l’origine du peuple et destiné au peuple. La confusion que je pense viens du contrat social qui ne désigne ici pas un contrat juridique mais la signification du contrat dans le langage courant.
Le contrat social n'est en effet pas un concept juridique mais un concept philosophique qu'on retrouve chez Hobbes ou encore, et surtout, chez Rousseau.
Il désigne l'acceptation du peuple à renoncer à la violence et à confier celle-ci à l'État. En échange l'État a pour obligation de garantir la paix, la justice et la sécurité. Pour garantir ces droits fondamentaux, l'État est donc légitimement autorisé à utiliser la force, qu'il a reçu du peuple, s'il le faut.