La loi dispose, le contrat stipule

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a écrit : En fait, je suis prof de latin. « Stipulor » est la 1ère personne du singulier du verbe « stipulari » qui est déponent (ce qui reste de la voix moyenne indo-européenne en latin) : des verbes à la conjugaison passive avec un sens actif. La forme « stipulo » est une réfaction active qu’on ne trouve qu’à partir du XIXème siècle dans un glossaire de latin à usages scientifique et juridique. Afficher tout Mea maxima culpa.

Après je n'ai pas de machine à voyager dans le temps pour savoir quand les mots apparaissent dans une langue mais "stipulo" du verbe "stipulare", on le trouve dans tous les dictionnaires:

www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=1480

www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php?parola=stipulare

Et puis d'ailleurs si les juristes font vivre le latin, pourquoi refuser un néologisme qui est entré dans l'usage courant ?

a écrit : Mea maxima culpa.

Après je n'ai pas de machine à voyager dans le temps pour savoir quand les mots apparaissent dans une langue mais "stipulo" du verbe "stipulare", on le trouve dans tous les dictionnaires:

www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?p=1480

www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php?parola=stipulare

Et puis d'ailleurs si les juristes font vivre le latin, pourquoi refuser un néologisme qui est entré dans l'usage courant ?
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Personne ne le refuse. Ce n’est juste pas de « stipulo » que « stipuler » vient mais de « stipulatio », nom abstrait déverbal issu de « stipulor ».
Et on le trouve dans tous les dictionnaires avec des références qui datent du XIXème siécle (époque où le latin n’est plus une langue vivante au sens linguistique du terme du moins : les néologismes y sont donc des réfactions pratiques mais qui n’ont rien de naturel).

a écrit : Personne ne le refuse. Ce n’est juste pas de « stipulo » que « stipuler » vient mais de « stipulatio », nom abstrait déverbal issu de « stipulor ».
Et on le trouve dans tous les dictionnaires avec des références qui datent du XIXème siécle (époque où le latin n’est plus une langue vivante au sens linguistique du
terme du moins : les néologismes y sont donc des réfactions pratiques mais qui n’ont rien de naturel). Afficher tout
Je comprends.

a écrit : Non, c’est pas latin. Mais c’est drôle.
Je corrigeais cette petite erreur de l’anecdote. Pis c’est pas si souvent que je peux parler de voix déponente hors d’une salle de classe alors j’en ai profité. Mais je suis gentil :)
Je pense que c'était surtout une référence aux 3 frères

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a écrit : Je pense que c'était surtout une référence aux 3 frères Ben oui justement. C’est pas parce que c’est Inconnus que c’est pas drôle !

a écrit : Mais la loi étant la base du contrat social entre un État et ses habitants, on peut donc la considérer comme un contrat passé entre une personne morale (l'État) et d'autres personnes, morales ou physiques... Tous les contrats sont des conventions mais toutes les conventions ne sont pas des contrats. Une convention c’est un accord de volonté entre deux ou plusieurs parties. Or, la loi elle n’est pas un accord de volonté dans le sens où il n’y a pas plusieurs partie, elle a l’origine du peuple et destiné au peuple. La confusion que je pense viens du contrat social qui ne désigne ici pas un contrat juridique mais la signification du contrat dans le langage courant.

a écrit : Tous les contrats sont des conventions mais toutes les conventions ne sont pas des contrats. Une convention c’est un accord de volonté entre deux ou plusieurs parties. Or, la loi elle n’est pas un accord de volonté dans le sens où il n’y a pas plusieurs partie, elle a l’origine du peuple et destiné au peuple. La confusion que je pense viens du contrat social qui ne désigne ici pas un contrat juridique mais la signification du contrat dans le langage courant. Afficher tout Le contrat social n'est en effet pas un concept juridique mais un concept philosophique qu'on retrouve chez Hobbes ou encore, et surtout, chez Rousseau.
Il désigne l'acceptation du peuple à renoncer à la violence et à confier celle-ci à l'État. En échange l'État a pour obligation de garantir la paix, la justice et la sécurité. Pour garantir ces droits fondamentaux, l'État est donc légitimement autorisé à utiliser la force, qu'il a reçu du peuple, s'il le faut.