On bouche les oreilles des chevaux lors des courses de trot

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a écrit : Sauf ceux qui se blessent en course qui ne sont pas soignés et abattus d'une balle dans la tête....

Ils sont effectivement "choyés" à coup de doses énormes d'anti-douleur et de stimulants (avec des doses de cheval comme on dit). D'ailleurs, la majorité d'entre eux ne meurt pas
à cause d'un accident, mais d'une overdose de produits dopants. Le monde des courses équestres n'est pas rose du tout pour les animaux comme pour les jockeys d'ailleurs. Mais bon, ça brasse des millions alors ça va.

Je parle des courses équestres uniquement. Pour ce qui est du saut d'obstacles, du dressage et du cross, le cheval est dressé pendant de longues années et a donc un peu plus de valeur que celui qui court simplement vite.

On peut également parler des coups de cravache, des cravaches électriques, des piques qu'on rajoute sous la selle et tous ces procédés plus ou moins douloureux destinés à faire courir le cheval plus vite. Même sur un cuir de cheval, ce genre de méthode est douloureuse et si elle ne l'était pas, elle n'aurait aucune efficacité. La méthode de l'anecdote est finalement l'une des moins pires utilisées.
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Bien au contraire, c’est un des sports les plus contrôlés. Au moins 2 chevaux passent au test urinaire après la course, tirés au hasard ; le gagnant y passe presque à chaque fois, surtout s’il est « surprenant ».
Les agents du centre anti-dopage se rendent également par surprise le matin dans les centres d’entraînement pour faire des contrôles et vérifier les pharmacies.
Enfin, comme dit dans certains commentaires, certains chevaux valent tellement d’argent qu’il paraîtrait inconcevable de les « abîmer », car ils ont un rôle de reproducteur ensuite.

Source : j’ai grandi dans un élevage de chevaux de courses. Je n’ai jamais vu un produit dopant ni entendu parler dans les hippodromes ; sauf une fois où le vétérinaire s’était trompé et avait donné un mauvais médicament pour la toux, qui pouvait être considérer comme dopant, à une jument qui devait courir une semaine plus tard. Mes parents ont préféré annuler la participation à la course, alors qu’elle était grande favorite.
A savoir que les amendes si on se fait pincer sont assez élevées et peuvent entraîner jusqu’à une interdiction d’entraîner.
Les overdoses, c’est la plus belle bêtise que j’ai jamais entendu

Les commentaires sont édifiants de non connaissance du milieu. Comme dit dans une réponse à une personne qui croit que le dopage est répandu, c’est extrêmement contrôlé, pour deux raisons :
- ne pas blesser les chevaux, qui comme les humains risquent de s’abîmer vu qu’ils n’auront pas de limites
- l’argent ! C’est un sport qui rapporte à ceux qui le pratiquent, mais aussi à ceux qui jouent. Il y a trop de monnaie en jeu pour qu’on ferme les yeux sur la triche.
Je parle là des courses françaises, voire européennes. Aux USA, il me semble que ce n’est pas encore très bien encadré.

Autre idée répandue : si les chevaux ne sont pas bons, ils sont abattus.
Alors non, c’est totalement faux. Bien sûr comme partout il existe des abrutis sans aucune considération pour les animaux, mais cela reste assez rare dans le milieu. Un « mauvais » cheval sera vite retiré du circuit, mais il ne finira pas en steak tout de suite. Déjà, si c’est une jument qui fait partie d’une bonne famille, elle sera consacrée à la reproduction ; en effet, la génétique est mystérieuse et peut sauter des générations.
Ils peuvent également être revendus pour faire d’autres sports équestres, comme le saut obstacle, le dressage ou le concours complet. Ils peuvent également être reconvertis en chevaux de loisirs, pour les balades et la randonnée, car ils sont généralement assez maniables et curieux. Il existe plusieurs associations de reconversion, qui s’occupent de trouver des familles aux « pas bons », aux blessés ou aux jeunes retraités (les chevaux de courses sont mis à la retraite vers 7/8 ans maximum - sauf les chevaux de cross qui ne courent que 2 ou 3 fois par an. Un cheval vivant entre 25 et 30 ans, ils ont encore de belles années devant eux). La plus connue s’appelle « au delà des pistes ».
Il faut aussi savoir que de sa naissance à son entrée en piste, un cheval de courses « coûte » des milliers d’euros (voire des dizaines ou des centaines selon le prix de la saillie...)sans garantie qu’il les regagnera un jour. Au cours de sa vie sur les pistes, la pension est également très onéreuse, d’où leur « éviction » s’ils sont nuls.
Le revendre pour du loisir ne permettra pas de rentabiliser la somme engagée au départ, mais comparé au prix de la viande, c’est quand même plus rentable. De +, les propriétaires ne sont pas sans cœur et préfère faire des heureux (le cheval et son nouveau propriétaire !).
Concernant la retraite, même affaire. Je ne compte plus le nombre que mes parents, éleveurs et entraîneurs, ont laissé vivre leurs vies dans les champs, tranquilles jusqu’à la fin. Nous en avons aussi beaucoup donnés à des particuliers qui voulaient des chevaux pour les regarder, les bichonner et tondre les prés !

Concernant la maltraitance, comme dit plus haut, il y a des abrutis partout, dans tous les milieux. Malheureusement, il y a aussi des accidents « à la maison », des chevaux qui se brisent la jambe, qui font une crise cardiaque, qui se blessent à mort ... c’est le lot de tout éleveur d’animaux, mais la majorité restent choyés, car tout le monde n’est pas sans coeur comme les gens ont tendance à le croire dès que de l’argent est en jeu.

J’espère avoir apporté de l’eau à vos moulins, avant de juger et de critiquer renseignez vous bien ! Certes à une époque (déjà bien lointaine) cela a pu être un monde brutal, mais les mentalités et les comportements évoluent, et le bien être animal est également arrivé dans ce milieu là. Les réglementations sont de + en + strictes concernant le dopage, la cravache et tout ce qui donne une mauvaise image d’emblée.

Pour finir, avant les courses les chevaux sont tous examinés par un vétérinaire. S’il voit quelque chose qui cloche, s’il décèle que le cheval est en « mauvais état », il ne courra pas et celui qui s’en occupe se fera remonter les bretelles.

Je vous invite à vous rendre une fois sur un hippodrome ou un lieu de compétition ; même si vous êtes néophytes, vous verrez que ce ne sont pas des chevaux maltraités.