Des Juifs furent financés pour quitter l'Allemagne

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L'accord Haavara est le nom d'un accord signé en août 1933 entre les dirigeants nazis et la fédération sioniste d'Allemagne. Il encadrait l'émigration de Juifs allemands vers la Palestine, arrangeant ainsi les deux parties. Entre 20 000 et 60 000 Juifs en bénéficièrent, contre des contreparties financières.


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a écrit : Il y a aussi les Kukis en Inde et les anciens Falachas d'Éthiopie.
blog.courrierinternational.com/ma-decouverte-de-l-inde/2017/09/25/linde-juive/
fr.wikipedia.org/wiki/Juifs_%C3%A9thiopiens?wprov=sfla1
Merci pour les liens et pour partager tes amples connaissances.
Je crois savoir que le terme "falashas", pour désigner les Juifs d'Éthiopie, n'est pas apprécié par eux. Il préfèrent celui de "Beta
Israël", car "Falashas" est péjoratif.

a écrit : S'il n'a jamais été défini sur la base d'un texte tel le communisme, le fascisme (le vrai, pas celui dont les idiots d'aujourd'hui accusent leur adversaires d'en faire partie) peut empiriquement être défini à partir de plusieurs points comme l'a fait Umberto Eco. Parmi ces traits ressortant systématiquement dans ce type de régime, trois nous intéresse: le racisme, l'ennemi intérieur comme extérieur et la grande conspiration contre le peuple.
Dans le premier cas, le fascisme se fonde sur l'idée que le peuple "élu", de par ses gènes par exemple, est supérieur par essence et si l'on se base sur la hiérarchie des races, certaines sont par conséquent en bas de l'échelle (juifs et Slaves ici).
Le fascisme a aussi développé l'idée que le peuple est cerné par ses ennemis jusqu'en son sein, et qu'il faut les combattre pour survivre. Les nazi avaient donc besoin de certaines personnes pour tenir le rôle d'agents subversifs, rôle dévolu aux juifs et certaines personnes d'autres tendances politiques comme à partir d'un moment les communistes.
Cette idéologie a également émis la thèse d'un grand complot qui menacerait l'Etat et le peuple, un peu à la manière des illuminatis. Cet ennemi serait insidieux et présent un peu partout.
A ces trois critères les juifs correspondent parfaitement (dans des esprits pervers ou manipulés). L'antisémitisme était déjà bien ancré dans les sociétés européennes et les juifs, en raison de leur pratique du prêt usurier interdit aux chrétiens pendant des siècles, s'étaient enrichis jusqu'à parfois fonder des banques. Ils étaient donc présent sur toute la planète et avaient-ils un pouvoir financier, faisant d'eux la cible idéal en tant qu'apôtres d'un complot mondial.
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Le racisme ne fait pas partie des 14 points d'Umberto Eco qui définissent le fascisme. L'Italie de Mussolini qui est le tout premier fascime n'était pas antisémite de 1922 à 1938 et sa théorie de l'"homme nouveau" évoque même un homme de "sang mêlé".

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a écrit : Le racisme ne fait pas partie des 14 points d'Umberto Eco qui définissent le fascisme. L'Italie de Mussolini qui est le tout premier fascime n'était pas antisémite de 1922 à 1938 et sa théorie de l'"homme nouveau" évoque même un homme de "sang mêlé". Le racisme concerne le 5e point défini par Umberto Eco. Plus précisément, l'auteur écrit que l'Ur-fascisme se développe en s'appuyant sur la peur de la différence, la xénophobie donc, et qu'il se définit (concernant ce point) en luttant contre des prétendus intrus.
En relisant ce (court) livre, je me suis rendu compte que l'auteur va en effet trop vite en assimilant la xénophobie à du racisme alors que ces "intrus" peuvent être différents selon le contexte. La xénophobie n'est pas condamnable, le racisme oui (après tout, on a tout à fait le droit d'avoir peur). Cependant, le parti nazi a jouer sur les sentiments du peuple allemand en rendant les Juifs responsables de bien des maux, ce qui est plutôt en accord avec ce point. Il a développé la haine du Juif pour se développer (ou pour être plus exact a surfé sur cette vague déjà bien présente en Europe).

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a écrit : Le racisme concerne le 5e point défini par Umberto Eco. Plus précisément, l'auteur écrit que l'Ur-fascisme se développe en s'appuyant sur la peur de la différence, la xénophobie donc, et qu'il se définit (concernant ce point) en luttant contre des prétendus intrus.
En relisant ce (court) livre
, je me suis rendu compte que l'auteur va en effet trop vite en assimilant la xénophobie à du racisme alors que ces "intrus" peuvent être différents selon le contexte. La xénophobie n'est pas condamnable, le racisme oui (après tout, on a tout à fait le droit d'avoir peur). Cependant, le parti nazi a jouer sur les sentiments du peuple allemand en rendant les Juifs responsables de bien des maux, ce qui est plutôt en accord avec ce point. Il a développé la haine du Juif pour se développer (ou pour être plus exact a surfé sur cette vague déjà bien présente en Europe). Afficher tout
Tu as tout à fait le droit d’être raciste en soit. Mais tu n’as pas le droit de l’exprimer.

La loi n’empêche pas d’avoir l’opinion que l’on veut, elle empêche que cette opinion soit nuisible pour les autres. C’est une nuance importante.

a écrit : Tu as tout à fait le droit d’être raciste en soit. Mais tu n’as pas le droit de l’exprimer.

La loi n’empêche pas d’avoir l’opinion que l’on veut, elle empêche que cette opinion soit nuisible pour les autres. C’est une nuance importante.
Oui en effet, lorsque je dis que le racisme est condamnable, c'est son expression qui l'est. Merci de l'avoir explicité, il est vrai que mal interprétée ma phrase aurait pu être. En soi on a le droit de penser ce que l'on veut et j'espère que ça continuera ainsi.

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