10% de la population mondiale produit la moitié des émissions de CO2

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Le CO2 n'est qu'un indicateur parmi d'autres.
Hélas on se retrouve a avoir une excellente corrélation entre l'utilisation d'énergie et le PIB et on a des politiques centrée sur l'idée que l'augmentation du PIB c'est bien...
Comme les énergies émettrices de CO2 sont parmi les plus simples a mettre en œuvre (rapport kWh/€ engagé en coût fixe), on se retrouve dans la situation actuelle...

Changer cette situation demande donc de commencer par changer les indicateurs (est ce que le PIB est un bon indicateur, pour moi clairement non), les idees d'estimateur de bien être de la population serait pas mal (même si compliqué à mettre en place sans biais évident). Par exemple : Trouver du temps pour faire son potager, faire soit même des réparations ou autre c'est parfaitement pas participatif du PIB et pourtant ca permet de vivre au moins aussi bien.

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android

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a écrit : Anecdote qui me conforte dans mon opinion, comme quoi ce sont les pays les plus riches de la planète, qui doivent continuer (à "marché forcée" si nécessaire) à la décarbonisation de leur mode de vie.
Ce sont principalement les pays riches, qui possèdent les compétences technologiques et financières, p
our arriver à un stade neutre d'émissions.
C'est d'ailleurs l'objectif de l'UE, pour 2050.
Afficher tout
C'est d'abord une réduction de 55% par rapport au niveau de 1990
des GES avec le programme "Fit for 55".

Les difficultés sont surtout législatives. Par exemple, l'UE s'apprête à proposer de mettre une taxe sur le kérosène. Il faut l'approbation des 27 états pour mettre en place un tel système. Comme c'est un sujet délicat, le taux d'imposition minimal de l'UE ne s'appliquera pas aux vols exclusivement cargo ni aux "vols de plaisance", ni à "l'aviation d'affaires".
Donc pour éviter certaines frustrations, on se garde bien de taxer le carburant des jets privés....

La neutralité carbone pour l'UE n'est pas encore une obligation mais un objectif général pour 2035.
Voici la feuille de route : ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_3541

a écrit : Les citoyens européens, et c'est vrai pour tous les autres pays et continents d'ailleurs, qui sont aussi les électeurs, n'ont aucune envie de faire beaucoup d'efforts individuellement pour réduire le changement climatique. On voit bien ce que ça donne de demander à chacun de faire un effort pour le bien de la communauté à propos de la vaccination contre le COVID... Donc les gouvernements et les institutions européennes vont continuer à prendre des mesurettes pour donner l'impression aux électeurs sensibles à ce sujet qu'ils font quelquechose, en prenant soin de ne pas mécontenter la majorité qui ne veut rien sacrifier de son petit confort. Et ils vont donc fixer des objectifs assez lointains pour se donner le temps de prendre leur retraite et laisser la charge à leurs successeurs d'éventuellement prendre les mesures efficaces mais impopulaires, à moins que les succcesseurs continuent à repousser sur leurs propres successeurs... Afficher tout Quand les gens ne se rendent pas compte de ce qui est bon pour eux à moyen et long terme, il faut les obliger par la loi. Mais on sait d'ores et déjà sur des situations préexistantes que pas mal de monde déteste les obligations... ^^

Un peu comme quand la ceinture de sécurité était devenu obligatoire : www.securite-routiere.org/docacrobat/laceinturequitue.pdf


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On peut aussi dire que 40% de l'humanité est responsable de 41% des émissions de CO2... et voilà, bel équilibre

a écrit : On peut aussi dire que 40% de l'humanité est responsable de 41% des émissions de CO2... et voilà, bel équilibre Désolé d'utiliser le mode réponse, mais je ne peux pas publier autrement...
Sans vouloir minimiser l'impact des pays riches, les pays pauvres émettent peu de CO2, mais consomment beaucoup de bois pour le chauffage, la cuisine ou la construction. Le manque à gagner en terme de recyclage de CO2 n'est pas pris en compte dans ce calcul, et je trouve que cela déforme un peu le message...

Le CO2 n'est qu'un indicateur parmi d'autres.
Hélas on se retrouve a avoir une excellente corrélation entre l'utilisation d'énergie et le PIB et on a des politiques centrée sur l'idée que l'augmentation du PIB c'est bien...
Comme les énergies émettrices de CO2 sont parmi les plus simples a mettre en œuvre (rapport kWh/€ engagé en coût fixe), on se retrouve dans la situation actuelle...

Changer cette situation demande donc de commencer par changer les indicateurs (est ce que le PIB est un bon indicateur, pour moi clairement non), les idees d'estimateur de bien être de la population serait pas mal (même si compliqué à mettre en place sans biais évident). Par exemple : Trouver du temps pour faire son potager, faire soit même des réparations ou autre c'est parfaitement pas participatif du PIB et pourtant ca permet de vivre au moins aussi bien.

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Anecdote qui me conforte dans mon opinion, comme quoi ce sont les pays les plus riches de la planète, qui doivent continuer (à "marché forcée" si nécessaire) à la décarbonisation de leur mode de vie.
Ce sont principalement les pays riches, qui possèdent les compétences technologiques et financières, pour arriver à un stade neutre d'émissions.
C'est d'ailleurs l'objectif de l'UE, pour 2050.

a écrit : Anecdote qui me conforte dans mon opinion, comme quoi ce sont les pays les plus riches de la planète, qui doivent continuer (à "marché forcée" si nécessaire) à la décarbonisation de leur mode de vie.
Ce sont principalement les pays riches, qui possèdent les compétences technologiques et financières, p
our arriver à un stade neutre d'émissions.
C'est d'ailleurs l'objectif de l'UE, pour 2050.
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C'est d'abord une réduction de 55% par rapport au niveau de 1990
des GES avec le programme "Fit for 55".

Les difficultés sont surtout législatives. Par exemple, l'UE s'apprête à proposer de mettre une taxe sur le kérosène. Il faut l'approbation des 27 états pour mettre en place un tel système. Comme c'est un sujet délicat, le taux d'imposition minimal de l'UE ne s'appliquera pas aux vols exclusivement cargo ni aux "vols de plaisance", ni à "l'aviation d'affaires".
Donc pour éviter certaines frustrations, on se garde bien de taxer le carburant des jets privés....

La neutralité carbone pour l'UE n'est pas encore une obligation mais un objectif général pour 2035.
Voici la feuille de route : ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_3541

a écrit : On peut aussi dire que 40% de l'humanité est responsable de 41% des émissions de CO2... et voilà, bel équilibre D'après la première source, les 40% des plus riche représentent 86% des émissions.
Soit j'ai pas compris, soit je suis passé à côté de la blague je crois

a écrit : D'après la première source, les 40% des plus riche représentent 86% des émissions.
Soit j'ai pas compris, soit je suis passé à côté de la blague je crois
L’anecdote précise que 50% des plus pauvres, et 10% des plus riches sont à l’origine de 59% des émissions.
Il reste donc 41% d’émissions qu’il met à la charge du reste de l’humanité, soit 40%.

a écrit : C'est d'abord une réduction de 55% par rapport au niveau de 1990
des GES avec le programme "Fit for 55".

Les difficultés sont surtout législatives. Par exemple, l'UE s'apprête à proposer de mettre une taxe sur le kérosène. Il faut l'approbation des 27 états pour me
ttre en place un tel système. Comme c'est un sujet délicat, le taux d'imposition minimal de l'UE ne s'appliquera pas aux vols exclusivement cargo ni aux "vols de plaisance", ni à "l'aviation d'affaires".
Donc pour éviter certaines frustrations, on se garde bien de taxer le carburant des jets privés....

La neutralité carbone pour l'UE n'est pas encore une obligation mais un objectif général pour 2035.
Voici la feuille de route : ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_3541
Afficher tout
2035 ????
Mais c'est "après demain" !!!
Est-ce un objectif réaliste et réalisable ??

En préambule, voici un lien offrant des tableaux et des chiffres, en référence aux GES (Gazs à Effet de Serre)
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat/8-panorama-europeen-des-gaz-a

L'émission de CO2 en UE, sur la période 1990-2018, a baissé de 22,5%. C'est bien.
L'ombre au tableau, c'est le chapitre "Transports", qui nous ramène encore une fois au sempiternel débat (sur SCMB et autres forums) sur les véhicules -et surtout ! - les voitures électriques.
Le transport représente actuellement 25% des émissions totales de CO 2 dans l'UE. Or, en supprimer 40, 65 voire 80% (ou même 100%) des émissions de ce secteur... Et l'on se rapproche de l'objectif.

Ici (Espagne) le troisième secteur économique apportant un superávit aux échanges commerciaux, est celui de la céramique : Carrelages, tuiles, bidets, lavabos, waters, etc... Sont produits et exportés dans le monde entier.
Sauf que... Avec les Droits d'émission de CO2 dont le prix/tonne s'est envolé, ainsi que le prix de l'électricité et du gaz, les fabricants ne voient plus le négoce comme aussi rentable.
Alors, certains se tournent maintenant vers le solaire photovoltaïque, afin de produire l'énergie de leur fabrique.
Il s'agit certes d'un lourd investissement, mais qui est appelé à être économiquement rentable à la longue, car l'UE semble bien déterminée ET à décarboniser, ET à réduire au possible, l'usage des énergies fossiles.

@Tybs, quelle est la proportion des émissions du transport aérien Cargo, Plaisance et affaires ? De ne pas taxer le kérosène de ces trois points, aurait-il une grande influence, par rapport au transport de voyageurs Lambda ?
N'est-ce pas par là que va le tir...

Sinon, merci pour l'anecdote.

NB: voici un lien pour toi.
Du carrelage ou est incorporé un dispositif photovoltaïque.
Ce n'est encore qu'au stade de la recherche, mais...
www.pv-magazine.es/2021/03/23/se-fabrican-en-espana-nuevos-prototipos-industriales-de-baldosas-fotovoltaicas-para-la-edificacion-con-htj-y-grafeno/

a écrit : C'est d'abord une réduction de 55% par rapport au niveau de 1990
des GES avec le programme "Fit for 55".

Les difficultés sont surtout législatives. Par exemple, l'UE s'apprête à proposer de mettre une taxe sur le kérosène. Il faut l'approbation des 27 états pour me
ttre en place un tel système. Comme c'est un sujet délicat, le taux d'imposition minimal de l'UE ne s'appliquera pas aux vols exclusivement cargo ni aux "vols de plaisance", ni à "l'aviation d'affaires".
Donc pour éviter certaines frustrations, on se garde bien de taxer le carburant des jets privés....

La neutralité carbone pour l'UE n'est pas encore une obligation mais un objectif général pour 2035.
Voici la feuille de route : ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_3541
Afficher tout
Les citoyens européens, et c'est vrai pour tous les autres pays et continents d'ailleurs, qui sont aussi les électeurs, n'ont aucune envie de faire beaucoup d'efforts individuellement pour réduire le changement climatique. On voit bien ce que ça donne de demander à chacun de faire un effort pour le bien de la communauté à propos de la vaccination contre le COVID... Donc les gouvernements et les institutions européennes vont continuer à prendre des mesurettes pour donner l'impression aux électeurs sensibles à ce sujet qu'ils font quelquechose, en prenant soin de ne pas mécontenter la majorité qui ne veut rien sacrifier de son petit confort. Et ils vont donc fixer des objectifs assez lointains pour se donner le temps de prendre leur retraite et laisser la charge à leurs successeurs d'éventuellement prendre les mesures efficaces mais impopulaires, à moins que les succcesseurs continuent à repousser sur leurs propres successeurs...

Et on sait combien de CO2 émettent les joujoux de ces milliardaires qui font du tourisme spatial ?

a écrit : Les citoyens européens, et c'est vrai pour tous les autres pays et continents d'ailleurs, qui sont aussi les électeurs, n'ont aucune envie de faire beaucoup d'efforts individuellement pour réduire le changement climatique. On voit bien ce que ça donne de demander à chacun de faire un effort pour le bien de la communauté à propos de la vaccination contre le COVID... Donc les gouvernements et les institutions européennes vont continuer à prendre des mesurettes pour donner l'impression aux électeurs sensibles à ce sujet qu'ils font quelquechose, en prenant soin de ne pas mécontenter la majorité qui ne veut rien sacrifier de son petit confort. Et ils vont donc fixer des objectifs assez lointains pour se donner le temps de prendre leur retraite et laisser la charge à leurs successeurs d'éventuellement prendre les mesures efficaces mais impopulaires, à moins que les succcesseurs continuent à repousser sur leurs propres successeurs... Afficher tout Quand les gens ne se rendent pas compte de ce qui est bon pour eux à moyen et long terme, il faut les obliger par la loi. Mais on sait d'ores et déjà sur des situations préexistantes que pas mal de monde déteste les obligations... ^^

Un peu comme quand la ceinture de sécurité était devenu obligatoire : www.securite-routiere.org/docacrobat/laceinturequitue.pdf

a écrit : 2035 ????
Mais c'est "après demain" !!!
Est-ce un objectif réaliste et réalisable ??

En préambule, voici un lien offrant des tableaux et des chiffres, en référence aux GES (Gazs à Effet de Serre)
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique
/chiffres-cles-du-climat/8-panorama-europeen-des-gaz-a

L'émission de CO2 en UE, sur la période 1990-2018, a baissé de 22,5%. C'est bien.
L'ombre au tableau, c'est le chapitre "Transports", qui nous ramène encore une fois au sempiternel débat (sur SCMB et autres forums) sur les véhicules -et surtout ! - les voitures électriques.
Le transport représente actuellement 25% des émissions totales de CO 2 dans l'UE. Or, en supprimer 40, 65 voire 80% (ou même 100%) des émissions de ce secteur... Et l'on se rapproche de l'objectif.

Ici (Espagne) le troisième secteur économique apportant un superávit aux échanges commerciaux, est celui de la céramique : Carrelages, tuiles, bidets, lavabos, waters, etc... Sont produits et exportés dans le monde entier.
Sauf que... Avec les Droits d'émission de CO2 dont le prix/tonne s'est envolé, ainsi que le prix de l'électricité et du gaz, les fabricants ne voient plus le négoce comme aussi rentable.
Alors, certains se tournent maintenant vers le solaire photovoltaïque, afin de produire l'énergie de leur fabrique.
Il s'agit certes d'un lourd investissement, mais qui est appelé à être économiquement rentable à la longue, car l'UE semble bien déterminée ET à décarboniser, ET à réduire au possible, l'usage des énergies fossiles.

@Tybs, quelle est la proportion des émissions du transport aérien Cargo, Plaisance et affaires ? De ne pas taxer le kérosène de ces trois points, aurait-il une grande influence, par rapport au transport de voyageurs Lambda ?
N'est-ce pas par là que va le tir...

Sinon, merci pour l'anecdote.

NB: voici un lien pour toi.
Du carrelage ou est incorporé un dispositif photovoltaïque.
Ce n'est encore qu'au stade de la recherche, mais...
www.pv-magazine.es/2021/03/23/se-fabrican-en-espana-nuevos-prototipos-industriales-de-baldosas-fotovoltaicas-para-la-edificacion-con-htj-y-grafeno/
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Réaliste et réalisable si on y met les moyens financiers mais c'est mal parti. C'est mieux que rien cela dit. J'ose espérer que les catastrophes naturelles qui semblent s'accentuer ces derniers mois et années permettront à certains de se rendre compte du problème.

a écrit : Et on sait combien de CO2 émettent les joujoux de ces milliardaires qui font du tourisme spatial ? "4,5 tonnes de CO2 par passager", soit deux fois l’émission individuelle annuelle permettant, selon le Giec, de respecter l'objectif du +2 °C de l'accord de Paris".

Pour le moment c'est infinitésimal sur le plan de la pollution mais effectivement cela pourrait devenir un problème à ne pas négliger si on passe à 600 vols et 50000 touristes spatiaux par an.

a écrit : Et on sait combien de CO2 émettent les joujoux de ces milliardaires qui font du tourisme spatial ? Les fusées en elle-même n'émettent absolument aucun CO2. Ça rejette uniquement de l’eau (sauf le SpaceShipOne de Virgin Galactic, mais il n'atteins pas l’espace).

a écrit : "4,5 tonnes de CO2 par passager", soit deux fois l’émission individuelle annuelle permettant, selon le Giec, de respecter l'objectif du +2 °C de l'accord de Paris".

Pour le moment c'est infinitésimal sur le plan de la pollution mais effectivement cela pourrait devenir un pro
blème à ne pas négliger si on passe à 600 vols et 50000 touristes spatiaux par an. Afficher tout
Les 4,5 tonnes de CO2 par passager, c’est uniquement pour le SpaceShipOne, et il n’atteint pas l’espace. On ne peut donc pas le compter dans le bilan carbone du tourisme spatial (mais sinon oui, c’est super polluant).

a écrit : Et on sait combien de CO2 émettent les joujoux de ces milliardaires qui font du tourisme spatial ? Tout dépend du mode de propulsion : celui de Richard Branson utilise un carburant solide qui produit du CO2, alors que celui de Jeff Bezos utilise de l'oxygène et de l'hydrogène et ne rejette que de la vapeur d'eau. Pour le second, la quantité de CO2 rejetée non pas au cours du vol mais en faisant le bilan de toute l'opération, dépend de la manière dont ont été produits l'oxygène et l'hydrogène, qui peut générer plus ou moins de CO2 selon qu'on les a produits de manière plus ou moins "verte". De toute façon, pour le moment, ça reste une activité heureusement réservée à quelques milliardaires, ce qui est négligeable en comparaison des 5 milliards de passagers par an des vols commerciaux plus conventionnels. L'impact d'envoyer ces milliardaires dans l'espace pourrait être au contraire bénéfique pour la planète car il parait qu'après avoir vu la terre de haut et la finesse de son atmosphère, on devient davantage conscient de sa fragilité et de la nécessité d'en prendre soin... Cependant il y a un autre problème que le CO2 : ces fusées, y compris cette de Jeff Bezos qui serait moins polluante, mais aussi toutes les autres fusées (celles qui déposent des satellites en orbite ou des spationautes dans la station spatiale), traversent la couche d'ozone et y déversent au passage des produits qui sont nocifs pour elle, et même la vapeur d'eau du vaisseau de Jeff Bezos, car elle transforme l'ozone en dioxygène, qui ne nous protège plus aussi bien des UV dangereux...

a écrit : Les fusées en elle-même n'émettent absolument aucun CO2. Ça rejette uniquement de l’eau (sauf le SpaceShipOne de Virgin Galactic, mais il n'atteins pas l’espace). Cela tombe mal car rejeter de l'eau (sous forme de vapeur) dans la stratosphère c'est une mauvaise idée ^^

Et cela sans compter le CO2 émis pour produire l'hydrogène que contient la fusée Blueorigin.

a écrit : Les citoyens européens, et c'est vrai pour tous les autres pays et continents d'ailleurs, qui sont aussi les électeurs, n'ont aucune envie de faire beaucoup d'efforts individuellement pour réduire le changement climatique. On voit bien ce que ça donne de demander à chacun de faire un effort pour le bien de la communauté à propos de la vaccination contre le COVID... Donc les gouvernements et les institutions européennes vont continuer à prendre des mesurettes pour donner l'impression aux électeurs sensibles à ce sujet qu'ils font quelquechose, en prenant soin de ne pas mécontenter la majorité qui ne veut rien sacrifier de son petit confort. Et ils vont donc fixer des objectifs assez lointains pour se donner le temps de prendre leur retraite et laisser la charge à leurs successeurs d'éventuellement prendre les mesures efficaces mais impopulaires, à moins que les succcesseurs continuent à repousser sur leurs propres successeurs... Afficher tout Mon opinion reste différente à la tienne.
La décarbonisation de notre mode de vie, ne veut pas dire "réduction" de celui-ci, mais "changement de certains de nos comportements".
Certes, nous continuerons d'être des énergivores, mais... à partir d'une production basse en termes d'émission de CO2. Elle sera à partir de solaire, d'éolien, d'hydroélectrique et de nucléaire (pour le cas de la France, tout au moins).

Dans notre quotidien, le changement sera surtout les voitures électriques, et la programmation de nos électroménagers (et chauffe-eau), sur des plages horaires différentes aux actuelles.
---------------------
Quant aux râleurs du vaccin, mal leur en pèse.
Il est à présent possible de dire que tous ceux qui ne sont pas vaccinés, tôt ou tard, se contagieront et développeront (peut-être) les symptômes graves de la maladie.

a écrit : Mon opinion reste différente à la tienne.
La décarbonisation de notre mode de vie, ne veut pas dire "réduction" de celui-ci, mais "changement de certains de nos comportements".
Certes, nous continuerons d'être des énergivores, mais... à partir d'une production basse en terme
s d'émission de CO2. Elle sera à partir de solaire, d'éolien, d'hydroélectrique et de nucléaire (pour le cas de la France, tout au moins).

Dans notre quotidien, le changement sera surtout les voitures électriques, et la programmation de nos électroménagers (et chauffe-eau), sur des plages horaires différentes aux actuelles.
---------------------
Quant aux râleurs du vaccin, mal leur en pèse.
Il est à présent possible de dire que tous ceux qui ne sont pas vaccinés, tôt ou tard, se contagieront et développeront (peut-être) les symptômes graves de la maladie.
Afficher tout
Tu n'as jamais entendu parler des opposants aux barrages, aux éoliennes, ou à l'enfouissement des déchets nucléaires ? Même brancher une voiture électrique chaque soir, plutôt que faire le plein du réservoir deux fois par mois, c'est trop d'effort pour la plupart des gens, et il faudra vaincre des résistances pour le généraliser.
Et ça ne résoudra pas le problème de la pollution pour fabriquer et recycler les batteries des voitures et les panneaux solaires. Ce qui permettrait de vraiment avoir un impact sur le changement climatique et la pollution en général, ça serait de réduire les déplacements, mais les gens vont hurler qu'on touche à leur "liberté" !
Tu dis que nous devrons simplement changer certains de nos comportements, mais c'est bien ça le problème : l'homme a horreur du changement, surtout quand ça demande un petit effort.

a écrit : Les 4,5 tonnes de CO2 par passager, c’est uniquement pour le SpaceShipOne, et il n’atteint pas l’espace. On ne peut donc pas le compter dans le bilan carbone du tourisme spatial (mais sinon oui, c’est super polluant). "Atteindre l'espace" reste une assertion discutable ^^. La ligne de Karman n'a plus aujourd'hui de vraie valeur scientifique car c'est une valeur arrondie avec une forte marge d'erreur et clairement définit arbitrairement par la FAI.

Au départ Karman a voulu définir la ligne entre l'atmosphère et l'espace comme la frontière physique où un aéronef ne pourrait pas voler sans atteindre la vitesse minimale orbitale car l'atmosphère y est trop ténue pour faire voler quoique ce soit. Son premier calcul lui a donné 83,6 km d'altitude et cette valeur a été arrondie à 100 km pour des raisons de facilité.

Il faut également savoir que pour les États-uniens, ces valeurs sont différentes même au sein du pays :
US Navy = 50 miles nautiques soit 92,6 km
US Air force = 50 miles terrestres soit 80,5 km
NASA = 122 kilomètres d'altitude (début de visualisation de la traînée atmosphérique)