L'expression "solution de continuité" signifie l'inverse de ce que vous pensez probablement : c'est une interruption ou une rupture. Ainsi, si on vous propose une solution de continuité pour votre contrat de travail, on vous dit que vous êtes renvoyé ! Des méprises qui attribuaient le sens contraire à cette expression ont même dû être tranchées par la Cour de Cassation et par l'ONU.
Dans cette expression, d'origine médicale, solution a son sens du latin qu'on traduirait plutôt par dissolution en français moderne. Au sens propre et dans le domaine médical, une solution de continuité d'un os, par exemple, c'est une fracture.
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Ce n'est pas tout à fait identique avec les termes de l'anecdote mais cela se rapproche des expressions :
"remercier quelqu'un" qui signifie à la fois "exprimer de la gratitude" et "licencier".
"louer" qui signifie à la fois "louer en tant que propriétaire" et "louer en tant que locataire".
En français, on appelle cela l'éniantiosémie et cela peut créer des confusions de sens. On pourrait à la limite dire que "solution" signifie selon les cas "résolution" et "dissolution".
Concernant le terme de "solution" de l'anecdote, on peut aussi le rapprocher de la chimie. En effet, en chimie, une solution contient des éléments dissous (du latin solutio, de solvere, dissoudre).
Quel boulot compliqué ;-)
J'ai créé un exemple parlant à propos d'un contrat de travail pour soumettre cette anecdote mais j'ai vraiment rencontré cette expression dans la vie de tous les jours : je l'ai découverte en lisant la page Wikipedia du village de Roquefort ( fr.wikipedia.org/wiki/Roquefort-sur-Soulzon ) qui dit "Dès le Chasséen, vers 4 000 av. J.-C., le site est occupé sans solution de continuité jusqu'à nos jours". Heureusement les rédacteurs de Wikipédia ont eu la bonne idée de mettre un hyperlien vers la page consacrée à cette expression pour faciliter la vie de ceux qui ne comprendraient pas et auraient la curiosité de vouloir tirer ça au clair !
Il y a aussi des exemples pris dans la littérature, sur la page consacrée à l'expression elle-même (lien dans les sources de cette anecdote). Et le cas s'est présenté à l'ONU, ce qui a conduit à recommander désormais, pour éviter les malentendus, d'employer "sans interruption" à la place de "sans solution de continuité" qui est pourtant correct pour ceux qui connaissent cette expression.
Merci au passage à Philippe (ou quelqu'un de son équipe) pour le travail de remise en forme de mon anecdote : c'est pas facile de tout faire tenir dans la limite imposée lors de la soumission de l'anecdote, et j'avais dû en mettre une partie en complément, mais je constate que cette version légèrement reformulée et réagencée est beaucoup mieux !
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Ce n'est pas tout à fait identique avec les termes de l'anecdote mais cela se rapproche des expressions :
"remercier quelqu'un" qui signifie à la fois "exprimer de la gratitude" et "licencier".
"louer" qui signifie à la fois "louer en tant que propriétaire" et "louer en tant que locataire".
En français, on appelle cela l'éniantiosémie et cela peut créer des confusions de sens. On pourrait à la limite dire que "solution" signifie selon les cas "résolution" et "dissolution".
Concernant le terme de "solution" de l'anecdote, on peut aussi le rapprocher de la chimie. En effet, en chimie, une solution contient des éléments dissous (du latin solutio, de solvere, dissoudre).
Quel boulot compliqué ;-)
www.youtube.com/watch?v=BTWcQbUAZDQ
De la même façon, qu'on parle d'une "disparition" pour un décès.
Mais j’ai pas le terme précis pour désigner ceux qui s’occupe seulement de licencier les gens ^^
Un film avait été fais dessus d’ailleurs, ou une entreprise embauchait quelqu’un pour remercier ses employés.
On a le mot latin "merces" qui voulait d’abord dire « salaire ». Avant le XVème siècle, on utilisait le verbe "mercier" et on versait un salaire en échange d'un travail ponctuel. Un artisan refait ta toiture, tu le remercies à la fin en lui versant son salaire.
Le sens a évolué pour devenir licencier puis est devenue un euphémisme avec la polysémie du verbe. En tout cas, c'est ce que je crois ^^.
On le dit aujourd'hui par euphémisme mais l'euphémisme est venu après le sens originel.
Décéder est déjà un euphémisme étymologique. De "cedo" (aller, partir) et "de" (hors de).
J'ai créé un exemple parlant à propos d'un contrat de travail pour soumettre cette anecdote mais j'ai vraiment rencontré cette expression dans la vie de tous les jours : je l'ai découverte en lisant la page Wikipedia du village de Roquefort ( fr.wikipedia.org/wiki/Roquefort-sur-Soulzon ) qui dit "Dès le Chasséen, vers 4 000 av. J.-C., le site est occupé sans solution de continuité jusqu'à nos jours". Heureusement les rédacteurs de Wikipédia ont eu la bonne idée de mettre un hyperlien vers la page consacrée à cette expression pour faciliter la vie de ceux qui ne comprendraient pas et auraient la curiosité de vouloir tirer ça au clair !
Il y a aussi des exemples pris dans la littérature, sur la page consacrée à l'expression elle-même (lien dans les sources de cette anecdote). Et le cas s'est présenté à l'ONU, ce qui a conduit à recommander désormais, pour éviter les malentendus, d'employer "sans interruption" à la place de "sans solution de continuité" qui est pourtant correct pour ceux qui connaissent cette expression.
Merci au passage à Philippe (ou quelqu'un de son équipe) pour le travail de remise en forme de mon anecdote : c'est pas facile de tout faire tenir dans la limite imposée lors de la soumission de l'anecdote, et j'avais dû en mettre une partie en complément, mais je constate que cette version légèrement reformulée et réagencée est beaucoup mieux !
"Il nous a quitté cette nuit, chez lui, entouré de tous ses proches. Sa disparition nous a tous bouleversés".
Je me disais, mince, tout le monde était présent autour de lui, et y'en a pas un qui l'a vu se faire la malle. En plus, ils ont pas l'air très inquiets, personne n'est parti à sa recherche.
" je suis universitaire/ employé, donc les mots banals , très peu pour moi ...".
Ca doit être un peu la même chose en diplomatie , où ils ne disent jamais ce qu'ils pensent vraiment ( ou alors ça fait un tollé cf BoJo)
En tant que médecin, je confirme que c’est une expression que l’on retrouve effectivement souvent dans la bouche et dans les comptes-rendus des radiologues.
Si j'ai bien compris, l'expression complète est "sans solution de continuité". Et là, pas besoin d'explications pour comprendre cette phrase.