Espace est féminin

Proposé par
Invité
le

Tous les commentaires (69)

a écrit : Je trouve au contraire que la maîtrise linguistique ne depend pas du cercle social d'origine. Pas besoin d'être riche pour travailler la langue.
Il fait aussi relativiser l'importance, j'ai souvent des responsables avec des niveaux faibles et ça ne les a pas empêchés de monter. C'est rare
ment le vocabulaire ou la grammaire qui font que les gens se distinguent, c'est plus souvent l'éloquence, la maîtrise orale et le fait de présenter les choses simplement, et pour ça nul besoin d'être bon en langue. L'avantage d'une langue complexe, c'est au contraire que les gens ont une tolérance. Afficher tout
Oui c'est vrai auparavant c'était un pur marqueur social. Est ce que marqueur socio-culturel te satisferait davantage?

Et pour la voiture ?
Moi je préfère dire j’ai acheté un Espace, alors que ma femme dira , j’ai acheté une Espace…
Ça n’apporte rien a l’anecdote, mais pour les voitures, le genre est a définir clairement aussi ;-)

a écrit : Et pour la voiture ?
Moi je préfère dire j’ai acheté un Espace, alors que ma femme dira , j’ai acheté une Espace…
Ça n’apporte rien a l’anecdote, mais pour les voitures, le genre est a définir clairement aussi ;-)
Il y a une règle tacite (des constructeurs) depuis un bail :
- un monospace > le nom au masculin
- une berline > le nom au féminin
Mais de nos jours, de plus en plus de marques suppriment purement et simplement le pronom dans leurs publicités (« Renault Captur est en promo », etc.).
Dans tous les cas, cela ne relève aucunement de la grammaire, puisqu’il s’agit de marques déposées.

a écrit : C'est surtout l'écrit qu'on devrait faire évoluer, car comme le dit le proverbe:
Les paroles s'envolent, les écrits restent.

Je trouve aussi qu'il y a beaucoup d'absurdités, relativement peu à l'oral, mais énormément à l'écrit, quand aux onomatopées, c'est
toujours un truc amusant à l'écrit.
-GrrrrrWAF!
Traduction:
-Vous êtes un peu trop près, cela m'indispose, veuillez vous éloigner au minimum d'un pas sinon il vous en cuira!
J'aime bien la simplicité. ;)
Afficher tout
Les paroles, les écrits restent mais n'oublions pas qu'une langue est dabord est avant tout oral.
L'écrit n'est apparu que beaucoup plus tard pour des raisons logistiques.

Je suis de ceux qui pensent que l'orthographe est parfois trop compliqué en français mais que ça ne dérange pas.
Pas parce que je n'ai jamais eu de problème mais parce que je pense que le problème ne vient pas de l'orthographe mais des humains, en l'occurence des français qui ont mis cette orthographe sur un piédestal.
Il n'y a qu'à voir dans les pays anglo-saxons ou en amérique latine ( je ne me prononcerai pas pour l'Espagne que je ne connais pas ) où l'orthographe non respectée n'est que rarement sources de remarques ou d exclusion sociale ( je parle dans la vie de tous les jours).
Au lieu de simplifier l'orthographe ( bien utile à l'écrit) , évoluons nos façons de la penser pour commencer.

JLSD et je suis à peu près sûr de l'avoir appris ici.
Pas encore retrouvé mais je cherche...

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : JLSD et je suis à peu près sûr de l'avoir appris ici.
Pas encore retrouvé mais je cherche...
Oui, il me semble également l'avoir déjà vu sur l'application ;-)

a écrit : Pu*** de branlette intellectuelle. Merci l' "Académie" pour toute ces petites pépites qui ne servent qu'à nous faire passer pour des c**s. youtu.be/5YO7Vg1ByA8

a écrit : D'ailleurs, dans le cas présent, l'Académie recommande de mettre un S à ''toute''.

Peace ✌️
Une de mes profs de français disait « une S »

a écrit : Une de mes profs de français disait « une S » Bawi, "esse" ca se termine par "E", c'est donc au féminin! M'enfin, c'est logique! ^^

J'ai eu un prof de conduite qui m'a expliqué qu'il fallait débrayer quand on prend un virage... ca n'a absolument rien à voir, mais je voulais partager un peu de stupidité moi aussi, excusez-moi ;)

a écrit : « Espace » au féminin designe tout d’abord la lame de métal utilisée en imprimerie pour séparer les mots. C’est uniquement par métonymie qu’on l’assimile au « blanc » résultant de son utilisation. Du coup...on peut continuer de dire que l on met "un espace" entre deux mots en s attachant à ce que l on voit sur la page plutôt qu'à un détail d imprimeur.

a écrit : Du coup...on peut continuer de dire que l on met "un espace" entre deux mots en s attachant à ce que l on voit sur la page plutôt qu'à un détail d imprimeur. Dans l’absolu, une espace prend un certain espace. Donc, oui, c’est techniquement juste. On peut utiliser les deux, selon que l’on parle du caractère typographique ou de la « place » laissée par celui-ci. Dans un cas le sujet est solide, dans l’autre il est inexistant. Ce sont donc deux choses différentes, ce qui justifie le fait de les différencier - par exemple grâce à leur genre (c’est même indispensable à la compréhension du lecteur !). Comme l’intention de l’auteur a toujours primeur sur le sens de la phrase, c’est une proposition absolument valable, et même totalement pertinente. Vous avez compris par vous-même pourquoi cette graphie a un sens TRÈS important... et surtout, logique. Car la grammaire, contrairement aux idées reçues, sert à aider à la compréhension du lecteur sur le sens du texte (quand l’auteur a assez de style pour l’utiliser avec talent, et que certaines choses peuvent paraître a priori confuses).

C’est pour cela que certaines des considérations arbitraires contenues dans les commentaires ci-dessus m’incitent à penser qu’on préfère parfois hurler par principe plutôt que proposer une solution logique - ce que vous venez de faire, et je vous en remercie.

a écrit : Dans l’absolu, une espace prend un certain espace. Donc, oui, c’est techniquement juste. On peut utiliser les deux, selon que l’on parle du caractère typographique ou de la « place » laissée par celui-ci. Dans un cas le sujet est solide, dans l’autre il est inexistant. Ce sont donc deux choses différentes, ce qui justifie le fait de les différencier - par exemple grâce à leur genre (c’est même indispensable à la compréhension du lecteur !). Comme l’intention de l’auteur a toujours primeur sur le sens de la phrase, c’est une proposition absolument valable, et même totalement pertinente. Vous avez compris par vous-même pourquoi cette graphie a un sens TRÈS important... et surtout, logique. Car la grammaire, contrairement aux idées reçues, sert à aider à la compréhension du lecteur sur le sens du texte (quand l’auteur a assez de style pour l’utiliser avec talent, et que certaines choses peuvent paraître a priori confuses).

C’est pour cela que certaines des considérations arbitraires contenues dans les commentaires ci-dessus m’incitent à penser qu’on préfère parfois hurler par principe plutôt que proposer une solution logique - ce que vous venez de faire, et je vous en remercie.
Afficher tout
Il n’empêche que certaines règles mériteraient une certaine révision car elles n’apportent aucune aide à la compréhension d’un texte pour le lecteur.

Par exemple, l’accord des adjectifs de couleur (et les adjectifs composés) qui est un casse tête.
Pourquoi dire : « je lui donne » quand on donne un objet à une femme ?
Pourquoi accorder grand au pluriel dans « des grands-mères » sans le mettre au féminin ?
Pourquoi dit-on « le héros » et « l’héroïne » ?

Etc…

a écrit : Je n’ai pas dit cela.
Je comprends votre point de vue - sans le partager entièrement.

Je n’ai pas dit que la langue française se simplifiait (c’est historiquement assez relatif...), mais qu’elle était plus accessible. En gros, avant, les gens ne pouvaient pas apprendre les règles... non par bêtise, m
ais par manque d’accès à l’enseignement. D’où le principe de scission sociale résultante.

De nos jours, tout le monde peut lire un Bescherelle ou consulter un site référent. Et ainsi comprendre de lui-même. C’est surtout en cela qu’il n’y a plus de barrière. Le souci restant, c’est la chimère du « c’est inutile et trop dur », qui disparaît souvent avec un prof intéressant. :)
Afficher tout
Non, tout le monde ne peut pas ouvrir un Bescherelle et "ainsi comprendre de lui-même".
Avoir accès à une information ne veut pas dire être en mesure de comprendre cette information. L'enseignement de masse n'a pas complètement effacé les inégalités sociales, loin s'en faut, et l'inégale maîtrise de la langue en est une preuve et l'une des nombreuses conséquences.
Dire (je simplifie votre propos) que "quand on veut, on peut", c'est nier la reproduction sociale et du même coup 120 ans de sociologie.

a écrit : Tout dépend si on en a l'utilité où pas.

Pour écrire un roman, connaitre les subtilités est important, mais pour réparer un tractopelle où construire une maison, ca l'est beaucoup moins.
Tout dépend dans quelle chebran on turbine. ^^
Je suis d'accord avec toi, mais c'est encore heureux d'enseigner le plus complexe même si on en a pas besoin. Pour réparer un tractopelle on a pas besoin de beaucoup de choses et pourtant ça peut-être plus utile que de savoir que 1789 ou mai 68 sont importants en France.
Imagine si les parents d'un enfant de 6 ans avaient le droit de dire que plus tard il n'aura pas besoin de calculs trop complexe ou qu'ils vont choisir l'option orthographe et grammaire facile, ça serait du joli ^^

J'adore tous ses commentaires, si riche voilà pourquoi je continue de venir par ici. J'en apprends autant dans les commentaires sinon plus que dans l'anecdote.
Dans le même genre il y a UNE aigle impériale pour le blason de Napoléon Ier et UN aigle royal survol le Macif pyrénéen.

a écrit : x'D mais en vrai ça va je suis bien, café et scmb ^^. C'est juste que c'est le genre de choses que j'aimerais ne pas connaître. Je refuse de diffuser leurs bêtises.
Ma fille est au cp elle commence à bien se débrouiller en lecture et quand je pense à toutes les exceptions et autres règles gra
mmaticales tordues qu'elle va devoir apprendre comme nous, mon âme saigne.
Elle pourrait apprendre tellement de choses importantes pour développer son esprit, à la place de ces dernières qui n'ont de vocation qu'à être de simples marqueurs sociaux. Ou comme celle ci , à simplement justifier l'activité de l'académie française...
Afficher tout
En l'occurrence, la découverte de la lecture n'empêche nullement un travail sur la langue. Et les exceptions doivent restées ce qu'elles sont : finalement rares. Même si je reconnais que l'apprentissage de notre langue accentue les exceptions alors même qu'il existe énormément de régularités sur lesquelles s'appuyer en vérité.

Beaucoup de blocages peuvent être détournés par des explications simples et claires. Un travail sur la phonologie, avec la pose de bonnes bases, interroge langue écrite et permet aux enfants de prendre confiance et d'aborder la langue écrite avec plus de sérénité.

Au contraire plutôt que s'embrouiller, un travail structuré permet, à mon avis, de donner davantage de sens à la langue.

En tout cas, c'est de manière décompléxée que j'espère apprendre à lire et à écrire à mes jeunes élèves ;)

a écrit : Non, tout le monde ne peut pas ouvrir un Bescherelle et "ainsi comprendre de lui-même".
Avoir accès à une information ne veut pas dire être en mesure de comprendre cette information. L'enseignement de masse n'a pas complètement effacé les inégalités sociales, loin s'en faut, et l'in
égale maîtrise de la langue en est une preuve et l'une des nombreuses conséquences.
Dire (je simplifie votre propos) que "quand on veut, on peut", c'est nier la reproduction sociale et du même coup 120 ans de sociologie.
Afficher tout
Vous tronquez mon propos, je n’ai absolument rien dit de tel. Veuillez éviter cela, s’il vous plaît. J’ai toujours ajouté la notion d’enseignement dans mes commentaires.
Bonne soirée.

a écrit : Vous tronquez mon propos, je n’ai absolument rien dit de tel. Veuillez éviter cela, s’il vous plaît. J’ai toujours ajouté la notion d’enseignement dans mes commentaires.
Bonne soirée.
Je vous cite:

"De nos jours, tout le monde peut lire un Bescherelle ou consulter un site référent. Et ainsi comprendre de lui-même. C’est surtout en cela qu’il n’y a plus de barrière"

Bonne soirée à vous.

a écrit : Vous tronquez mon propos, je n’ai absolument rien dit de tel. Veuillez éviter cela, s’il vous plaît. J’ai toujours ajouté la notion d’enseignement dans mes commentaires.
Bonne soirée.
D'ailleurs la notion d'enseignement ne change pas grand chose, c'est ce que j'évoquais quand je parlais de reproduction sociale et que je disais que l'accès à l’enseignement pour tous n'a pas effacé les inégalités culturelles.

Peu importe que le professeur soit intéressant et passionné, il ne pèsera jamais plus que quelques heures par semaine dans la vie de son élève. C'est l'environnement social et familial qui conditionne en premier lieu la maîtrise de la langue, ce n'est pas la volonté individuelle.

J'écoutais récemment Beigbeder qui racontait que ses parents écoutaient l'émission de radio "le masque et la plume" dans la voiture familiale, de retour de weekend en Normandie.
Dans d'autres familles, on écoute Hanouna à la TV en mangeant. Vous pensez vraiment que ces environnements sont équivalents et n'ont aucune influence sur la maîtrise de la langue ?
C'est un fait: notre langue est si complexe qu'elle constitue un marqueur social et peut être utilisée comme un outil de discrimination.

a écrit : Je vous cite:

"De nos jours, tout le monde peut lire un Bescherelle ou consulter un site référent. Et ainsi comprendre de lui-même. C’est surtout en cela qu’il n’y a plus de barrière"

Bonne soirée à vous.
Je proteste derechef, et à raison.
Vous citez en effet un passage qui explique la différence entre les siècles précédents et l’actuel. La fin du passage est éloquente : j’y appuie la notion de suppression de la barrière entre les « classes ». Cette barrière était l’accès aux connaissances. C’est l’essentiel de min propos : la suppression de la barrière de l’ACCÈS aux connaissances.

Que l’on PUISSE apprendre seul (possibilité qui peut difficilement être remise en cause pour une fraction de la population - mon cas, lors de mon enfance, qui n’est pas un dogme mais un exemple possible) n’en fait pas un canon d’apprentissage, ce que j’avais précédemment développé (relisez les commentaires précédents pour obtenir le contexte).

Il se trouve que j’enseigne moi-même. Je peux très difficilement mettre le principe d’enseignement de côté. ;)

Bonne soirée à vous.