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a écrit : Je proteste derechef, et à raison.
Vous citez en effet un passage qui explique la différence entre les siècles précédents et l’actuel. La fin du passage est éloquente : j’y appuie la notion de suppression de la barrière entre les « classes ». Cette barrière était l’accès aux connaissances. C’est l’essentiel de mi
n propos : la suppression de la barrière de l’ACCÈS aux connaissances.

Que l’on PUISSE apprendre seul (possibilité qui peut difficilement être remise en cause pour une fraction de la population - mon cas, lors de mon enfance, qui n’est pas un dogme mais un exemple possible) n’en fait pas un canon d’apprentissage, ce que j’avais précédemment développé (relisez les commentaires précédents pour obtenir le contexte).

Il se trouve que j’enseigne moi-même. Je peux très difficilement mettre le principe d’enseignement de côté. ;)

Bonne soirée à vous.
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Vous semblez ne contestez que ce qui vous arrange.
Je vous prie de lire l'ensemble de mes commentaires comme je l'ai fait avec les vôtres.
Je le répète à nouveau, l'accès massif à l'enseignement n'est en rien une suppression de la barrière entre les classes. C'est une aberration scientifique que d'affirmer cela.

Il se trouve que j'ai enseigné également, je le précise car cet argument d'autorité semble avoir de l'importance à vos yeux. Et mon expérience m'a bien appris que si l'enseignant peut enseigner, seul l'élève peut apprendre.
Et cette capacité à apprendre est prédéterminée par des facteurs socio-économiques.
Je crois, tout simplement, que votre foi dans le pouvoir des enseignants est très forte. Cet idéalisme est rare, et donc précieux, je vais donc m'abstenir davantage de le pointer du doigt.
Bien à vous.

a écrit : Vous semblez ne contestez que ce qui vous arrange.
Je vous prie de lire l'ensemble de mes commentaires comme je l'ai fait avec les vôtres.
Je le répète à nouveau, l'accès massif à l'enseignement n'est en rien une suppression de la barrière entre les classes. C'est une aberra
tion scientifique que d'affirmer cela.

Il se trouve que j'ai enseigné également, je le précise car cet argument d'autorité semble avoir de l'importance à vos yeux. Et mon expérience m'a bien appris que si l'enseignant peut enseigner, seul l'élève peut apprendre.
Et cette capacité à apprendre est prédéterminée par des facteurs socio-économiques.
Je crois, tout simplement, que votre foi dans le pouvoir des enseignants est très forte. Cet idéalisme est rare, et donc précieux, je vais donc m'abstenir davantage de le pointer du doigt.
Bien à vous.
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Je n’irai pas plus loin, vous lisez manifestement un mot sur deux. Ce qui est dommage.
Bonne soirée !

a écrit : Les paroles, les écrits restent mais n'oublions pas qu'une langue est dabord est avant tout oral.
L'écrit n'est apparu que beaucoup plus tard pour des raisons logistiques.

Je suis de ceux qui pensent que l'orthographe est parfois trop compliqué en français mais que ça ne déra
nge pas.
Pas parce que je n'ai jamais eu de problème mais parce que je pense que le problème ne vient pas de l'orthographe mais des humains, en l'occurence des français qui ont mis cette orthographe sur un piédestal.
Il n'y a qu'à voir dans les pays anglo-saxons ou en amérique latine ( je ne me prononcerai pas pour l'Espagne que je ne connais pas ) où l'orthographe non respectée n'est que rarement sources de remarques ou d exclusion sociale ( je parle dans la vie de tous les jours).
Au lieu de simplifier l'orthographe ( bien utile à l'écrit) , évoluons nos façons de la penser pour commencer.
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Chacun son style, en Italie tu te fais taper dessus pour des pizze aux ananas, en france pour une fote dortograf ou une chocolatine et en Chine pour sûrement autre chose qui nous paraîtrait futile.
Par contre aux USA il n'est pas vrai qu'ils passe par dessus la grammaire et l'orthographe (ex : your et you're qui a même des memes dessus ^^)

a écrit : Je n’irai pas plus loin, vous lisez manifestement un mot sur deux. Ce qui est dommage.
Bonne soirée !
Rien de dommageable, j'ai bien lu tous vos commentaires.
Ils ont beau être écrits dans un style ampoulé et surrané (à dessein j'imagine), ils sont parfaitement clairs.
Vous qui semblez tant apprécier les livres, je vous conseille de lire "Les Héritiers" de Bourdieu et Passeron. C'est un peu daté mais leurs conclusions sont malheureusement toujours d'actualité. Vous verrez, c'est autrement plus intéressant que la lecture d'un Bescherelle.

a écrit : Rien de dommageable, j'ai bien lu tous vos commentaires.
Ils ont beau être écrits dans un style ampoulé et surrané (à dessein j'imagine), ils sont parfaitement clairs.
Vous qui semblez tant apprécier les livres, je vous conseille de lire "Les Héritiers" de Bourdieu et Passeron. C
9;est un peu daté mais leurs conclusions sont malheureusement toujours d'actualité. Vous verrez, c'est autrement plus intéressant que la lecture d'un Bescherelle. Afficher tout
Arrêtez de vous disputer, on ne peut pas forcer quelqu'un a apprendre quoi que ce soit, le milieu dans lequel on vis y joue c'est indiscutable, je passe ma vie à faire le débile profond parce que si je faisais pas ça étant gamin, je me faisais casser la gueule dans les écoles de merde où on m'a collé et où jouer des coudes était plus important que d'apprendre le français, maintenant c'est ancré, c'est en moi, cela dit, cela ne m'a pas empêché de faire profil bas et d'apprendre ce qui m'intéressait, mais en toute discrétion.

Un jour, entre deux grilles de mots fléchés, mon papa saura que je suis mélomane et peut être qu'il lira ce que j'ai écrit (on passe le temps comme on veut, mais je trouve très triste de connaitre autant de mots et de ne pas savoir s'en servir pour communiquer normalement avec ses enfants...)

Tout ca pour dire, et j'insiste, que l'éducation forcée doit se limiter à lire, écrire et compter, après, on DEVRAIT avoir le choix d'aller où on veut sans se faire enfoncer parce qu'on est nul en maths où parce qu'on s'en fout de causer une langue étrangère, mais c'est loin d'être le cas, et c'est pour ça qu'on se retrouve perdus dans ce monde de fou quand on est soi-même.

Y'a tellement de gens intelligents autour de moi qui sont taxés de débiles, d'idiots... C'est une catastrophe!

a écrit : Arrêtez de vous disputer, on ne peut pas forcer quelqu'un a apprendre quoi que ce soit, le milieu dans lequel on vis y joue c'est indiscutable, je passe ma vie à faire le débile profond parce que si je faisais pas ça étant gamin, je me faisais casser la gueule dans les écoles de merde où on m'a collé et où jouer des coudes était plus important que d'apprendre le français, maintenant c'est ancré, c'est en moi, cela dit, cela ne m'a pas empêché de faire profil bas et d'apprendre ce qui m'intéressait, mais en toute discrétion.

Un jour, entre deux grilles de mots fléchés, mon papa saura que je suis mélomane et peut être qu'il lira ce que j'ai écrit (on passe le temps comme on veut, mais je trouve très triste de connaitre autant de mots et de ne pas savoir s'en servir pour communiquer normalement avec ses enfants...)

Tout ca pour dire, et j'insiste, que l'éducation forcée doit se limiter à lire, écrire et compter, après, on DEVRAIT avoir le choix d'aller où on veut sans se faire enfoncer parce qu'on est nul en maths où parce qu'on s'en fout de causer une langue étrangère, mais c'est loin d'être le cas, et c'est pour ça qu'on se retrouve perdus dans ce monde de fou quand on est soi-même.

Y'a tellement de gens intelligents autour de moi qui sont taxés de débiles, d'idiots... C'est une catastrophe!
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Je ne suis pas d'accord avec toi sur l'éducation forcée.
Il ne faut pas oublier que l'éducation obligatoire (et non pas l'école obligatoire) est un droit pour les enfants. Pour ne pas dire une chance.

Si on oblige à connaitre des choses qu'on aura sans doute jamais besoin et qu'on ne laisse pas le choix à l'enfants ou à ses parents c'est parce que on est pas tous égaux une fois en dehors de l'école. Certains parents sont dépassés, voir ils en ont rien à f****, donc ces enfants n'auraient jamais accès à toutes ses connaissances peut-être futiles mais faisant quand même partie du monde dans lequel nous vivons.

Laisser le choix à l'enfant ok, mais on court le risque qu'ils reçoivent de la pression (comme tu sembles l'avoir vécu) pour ne pas s'intéresser à certains domaines "futiles".
Sans parler que contrairement à toi, moi ou sûrement beaucoup de gens sur cette application, la majorité des enfants ne sont pas autodidactes et ça serait vraiment l'école à 2-3 ou 10 niveaux, entre ceux qui vont être suivi et pousser par leurs parents à apprendre et ceux qui n'auront pas les budgets ou la tête à s'occuper de leur chère progéniture et qui les taperont devant la télé réalité pour ne pas les taper autre part.
Il y a l'éducation rêvée et la réalité de l'éducation, j'ai travaillé dans des écoles très difficiles ou spécialisées et je peux te dire qu'on sauve beaucoup d'enfants rien qu'en les obligeant à venir à l'école.
J'ai connu des enfants handicapés que les parents déposaient le matin et ne venaient plus rechercher.

a écrit : Arrêtez de vous disputer, on ne peut pas forcer quelqu'un a apprendre quoi que ce soit, le milieu dans lequel on vis y joue c'est indiscutable, je passe ma vie à faire le débile profond parce que si je faisais pas ça étant gamin, je me faisais casser la gueule dans les écoles de merde où on m'a collé et où jouer des coudes était plus important que d'apprendre le français, maintenant c'est ancré, c'est en moi, cela dit, cela ne m'a pas empêché de faire profil bas et d'apprendre ce qui m'intéressait, mais en toute discrétion.

Un jour, entre deux grilles de mots fléchés, mon papa saura que je suis mélomane et peut être qu'il lira ce que j'ai écrit (on passe le temps comme on veut, mais je trouve très triste de connaitre autant de mots et de ne pas savoir s'en servir pour communiquer normalement avec ses enfants...)

Tout ca pour dire, et j'insiste, que l'éducation forcée doit se limiter à lire, écrire et compter, après, on DEVRAIT avoir le choix d'aller où on veut sans se faire enfoncer parce qu'on est nul en maths où parce qu'on s'en fout de causer une langue étrangère, mais c'est loin d'être le cas, et c'est pour ça qu'on se retrouve perdus dans ce monde de fou quand on est soi-même.

Y'a tellement de gens intelligents autour de moi qui sont taxés de débiles, d'idiots... C'est une catastrophe!
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Je ne suis pas d'accord sur l'avant dernier paragraphe et on le voit déjà avec la réforme du lycée.

Les maths sont facultatives maintenant au lycée et ont connu une baisse de 18% en terminale entre 2018 et 2020 (en heures de cours). La moitié des filles abandonne les mathématiques en fin de seconde en 2021.

La plupart des études scientifiques, qui mènent aux emplois et aux carrières parmi les mieux valorisés de notre société, demande d'avoir des compétences en mathématiques. En gros, rendre les matières facultatives et notamment les mathématiques, c'est finalement aggraver les écarts entre les femmes et les hommes.

Certes, c'est un choix personnel pour ces lycéennes mais je ne peux m'empêcher de trouver cela dommage. Pour aimer les mathématiques, il faut apprendre à les aimer. Pour apprendre à les aimer, il faut en faire beaucoup.

Cela dit, ce qu'il faut surtout arrêter, c'est de dénigrer les filières dites techniques qui sont finalement très valorisantes en terme d'emploi à la fin (les CAP couvreur, mécano, plomberie, maçon, grutier ....). Si vous n'avez pas envie de faire d'études supérieures, faites ce genre de filière et vous n'aurez jamais de problèmes d'emploi. Vous pouvez même devenir bien plus riche qu'un cadre sup en montant votre boite.

Dans le même genre du champ lexical de la typographie, "guillemet" est masculin et "parafe" est masculin.

Oui, j'ai le droit d'écrire "paraphe" ou "parafe" depuis la réforme.