L'accident de la gare Montparnasse : un train la traverse et se retrouve dans la rue

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Le 22 octobre 1895, la gare Montparnasse fut le théâtre d'un accident spectaculaire : un train ne ralentit pas suffisamment pour son arrivée et traversa tout bonnement la gare, enfonçant le mur de façade pour tomber en pleine rue. L'accident fit un mort et plusieurs blessés.

L'accident mélangea défaillance technique et humaine : le frein d'urgence ne fonctionna pas, mais ce frein ne devait être utilisé qu'en cas d'urgence et non pour arrêter le train en situation normale comme le tentèrent les conducteurs.


Tous les commentaires (129)

a écrit : Il y a d autre compagnie ferroviaire en france mai il me semble que c est uniquement pour le fret Affirmatif, dont une bonne partie sont des filiales SNCF, mais il commence a y avoir des trains de voyageurs. Thello par exemple. D'autres petites lignes ne sont plus opérés par la SNCF, je ne sais même pas si le train jaune n'est pas opéré par Veolia.

a écrit : Les voies de la gare Montparnasse actuelle sont aussi plus hautes que le niveau de la rue, du moins en ce qui concerne les grandes lignes placées au dessus des lignes de banlieue ;) Les lignes de banlieues sont au même niveau que les autres. C'est l'accès qui est différentié sur une autre plateformes celle ci se situe sous le quai transversal de départ grande ligne. Mais tous les trains partent du même niveau sur 24 voies, ce sont les voies centrales (courtes) qui sont réservées à la banlieue. La vieille gare n'avait que 4 voie !

a écrit : " Le convoi était parti avec neuf à dix minutes de retard"
A l'époque on se préoccupait bien plus pour la ponctualité des trains qu' aujourd'hui apparemment.La sncf devrait en tirer des enseignements (quoique...)
La preuve en faisant de la régularité plutôt que de la sécurité ce train a fini... Dans le mur... Je crois qu'effectivement on en a tiré les leçons nécessaire...

a écrit : Le chaufeur voulais surement garer le train devant chez lui ! Le machiniste plutôt !

.... J'ai déraillé chef !

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Si beaucoup citent Hugo cabret, la référence est aussi dans l'excellente série de bd de Tardi : les aventures d'Adele Blanc Sec. À lire absolument pour tout parisien ou amateurs de Paris.

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Photo reprise par le groupe MR. BIG pour son album =)

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J'ajouterai qu'au parc Astérix, cette scène est recréée près de l'attraction Transdemonium, sous un énorme préau représentant le Paris de l'époque romaine, avec quelques anachronismes (on est dans Astérix tout de même !!)

Apparemment le conducteur était en train de répondre à son téléphone portable et c'était un conducteur espagnol !! Coïncidence ? Je ne pense pas

a écrit : La cabine est quand même désolidariser du reste de la locomotive. Il n'y avait pas tant de cabine, l'abri des deux employés est bien là et ce qui se trouve derrière est le tander, premier wagon qui suivait toutes les machines à vapeir et qui contenait le charbon.

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a écrit : Je m'y connais pas en freinage mais je pense pas que le frein d'urgence ait le même système que le frein sachant que t'utilise le frein d'urgence quand le frein est cassé donc ça ne serait pas logique ! Non, on ne s'en sert pas quand le frein est "cassé". Le freinage d'urgence ferroviaire à pour seule fonction de réduire le plus possible possible la distance d'arrêt (qui se chiffre malgré ça en kilomètres) en cas de danger. D'ailleurs, les freins ferroviaires sont infaillibles, puisque conçu de sorte à se déclencher au moindre soucis. Pour être plus précis, les freins sont maintenus desserrés à l'aide d'air comprimé à 5 bar. Pour freiner, il faut donc réduire la pression. C'est pour ça que c'est si fiable, à la moindre fuite, le frein se serre par principe physique imparable. Lors d'un freinage d'urgence, l'air est totalement purgé, d'où l'application des freins au maximum de leur force.

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a écrit : Si le freinage des trains de l'époque fonctionnait comme le freinage des trains de marchandises maintenant le frein normal freine chaque wagon un par un : le premier derrière la machine commence à freiner puis le deuxième au fur et mesure que l'air comprimé contenu dans les pistons de freinage s'évacue.<br />
En freinage normale donc les wagons pas encore freinés vont pousser les wagons déjà freiné devant eux. Tout ceci est calculé avant le départ via la masse du train.

En freinage d'urgence tout l'air des freins est vidé d'un coup ce qui fait que le freinage est beaucoup plus court mais aussi beaucoup plus violent.

Tout ceci est applicable aux trains de marchandises, il est évident que les trains de voyageurs et surtout les TGV vu leur vitesse ont un système de freinage bien plus évolués.
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Hé non, ça peut paraître mais ce système vieux de près d'un siècle est toujours en voguer, puisque infaillible comme expliqué ci dessus. Toutefois, l'ordre de freinage est transmis électriquement et non plus via air comprimé, ce qui rend les délai de serrage quasi nul. En revanche, le frein en lui même à en effet évolue, ce n'est pas un simple sabot en fonte, mais des freins à disque

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a écrit : Comment se fait il que la locomotive tombe du 1er etage?? La Gare Montparnasse possède des quais qui ne sont pas au niveau de l'entrée. Et le train a déraillé normalement.

a mon avis le conducteur du train a pas du rester a son poste pendant longtemps après

a écrit : Comment se fait il que la locomotive tombe du 1er etage?? Pour être aller à Montparnasse les quais ne se situe pas au même niveau que la rue (Rue de Rennes par exemple)

Cette photo inspirera d'ailleurs Man Ray pour un de ses dessins illustré par les poèmes de Paul Eluard dans leur oeuvre Les Mains libres.

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